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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 17 décembre 2015

Après les attentats de novembre, les services psy saturés de victimes qui « pensaient aller bien »

Le Monde.fr | Par Manon Rescan

Un homme venu rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre près du Bataclan, le 22 novembre 2015.
Un homme venu rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre près du Bataclan, le 22 novembre 2015. LOIC VENANCE / AFP
Jusqu’à présent, Fabrice (le prénom a été changé) n’avait pas eu envie de revenir à Paris. Reprendre le TGV en gare de Marseille-Saint-Charles, comme ce vendredi 13 novembre au soir où il avait rendez-vous au Bataclan. Monter dans le métro. Affronter ces lieux où il a vécul’indicible. Les tirs, l’angoisse, le sang et la mort. Presque un mois après les attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis, il l’a finalement fait : il est venu porter plainte au 36, quai des Orfèvres. Puis il s’est rendu à la cellule d’urgence médico-psychologique de l’Hôtel-Dieu pour obtenir une évaluation du préjudice moral subi, lui qui a évité de peu la blessure : la ballen’a fait qu’effleurer son bras.
Depuis, comme un certain nombre de victimes, il pensait que ça allait. Et puis finalement non, ça n’allait pas. Un contrecoup « classique après un tel traumatisme », observe Nicolas Dantchev, responsable du service de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu, qui accueille un centre de consultation médico-psychologique d’urgence pour les victimes des attentats de Paris.

Troubles différés

« Certains reprennent leur vie comme avant, retournent au travail, et puis les symptômes de traumatisme – flash-back, troubles du sommeil, scènes choquantes qui tournent en boucle – apparaissent plus tard. On parle alors de troubles différés ». Ces signaux peuvent apparaître jusqu’à trois mois après le choc. Pour Fabrice, cela se soldera par trente jours d’arrêt de travail.


C’est ainsi que les consultations n’ont pas cessé à l’Hôtel-Dieu, depuis le 13 novembre. Elles ont diminué, bien sûr, loin des quatre-vingts rendez-vous des premiers jours. Mais, quotidiennement, les psychiatres reçoivent encore entre dix et quinze nouveaux patients. Et, chaque jour, « on en voit dont c’est la première consultation psychologique », poursuit Nicolas Dantchev.

Caroline Eliacheff : Au travail !






Le Monde selon Caroline Eliacheff

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Le Monde selon Caroline Eliacheff
le jeudi de 7h18 à 7h25 Durée moyenne : 6 minutes
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Au travail !

17.12.2015 - 07:19

[...] Curieusement, la crise économique n’a pas entraîné une baisse de la fécondité significative ces dernières années. Pourtant, les chercheurs de l’INED, qui ont l’avantage de travailler sur la durée, se sont demandé en quoi les projets de fécondité et leur réalisation se trouvaient affectés par le chômage. L’enquête d’Ariane Pailhé et Arnaud Régnier-Loilier conduite entre 2005 et 2011 auprès de 10.000 hommes et femmes apporte des réponses parues dans  la revue Population et sociétés de décembre 2015.



Jean Khalfa : «Fanon analyse le système colonial comme un internement»

Par  — 
Frantz Fanon.
Frantz Fanon. Photo Rue des Archives. Collection BCA 

Connu pour son œuvre sur l’identité comme «Peau noire, masques blancs», l’intellectuel anticolonialiste était aussi un des précurseurs de l’ethnopsychiatrie. Un éclairage essentiel sur les rapports entre colon et colonisé. Des textes inédits publiés par La Découverte.

A la recherche de la conscience (2/2) : un phénomène de physique fondamentale ?

Par  le 16/12/15 

D’autres scientifiques cherchent eux aussi à intégrer la conscience dans leur théorie, mais descendent pour cela à un niveau encore plus fondamental : celui de la physique. C’est le cas du cosmologiste Max Tegmark qui dans Nautilus revient sur sa thèse selon laquelle la conscience pourrait être considérée comme un nouvel état de la matière. Max Tegmark est par ailleurs l’auteur d’un fascinant ouvrage, Notre univers mathématique, et il est aussi l’un des cosignataires de la fameuse “lettre ouverte” publiée dans le Huffington Post mettant en garde contre les risques de la “superintelligence”.

Une tresse dans l’espace-temps

Sa démonstration est assez complexe. Tegmark commence par rappeler sa théorie très platonicienne sur la nature mathématique de l’univers. Et de bien préciser qu’il ne s’agit pas de dire que le cosmos peut être décrit de manière mathématique, mais bel et bien qu’il EST mathématique. Pour exemple de cette réalité mathématique, l’espace-temps. Il s’agit d’un concept purement abstrait, ce n’est pas un objet, et pourtant il fonde toute la structure de la réalité.
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Une chose ne peut être décrite simplement en terme de coordonnées spatiales, mais comme une espèce de “traînée”, s’étendant le long de l’espace-temps. Pour un objet quelconque, par exemple un rocher, cette trajectoire est assez linéaire : la traînée ressemble à un gros tube. En effet, les atomes qui le constituent, une fois assemblés, vont avoir tendance à bouger très peu, et très lentement.

Pour un être vivant, c’est différent : les éléments qui le constituent sont en constant mouvement et interaction. De fait, il ressemble plus à une tresse spatio-temporelle, un entrelacs de différentes traînées. Mais, continue Tegmark, même la complexité du vivant “pâlit en comparaison aux modèles de traitement de l’information qui se déroulent dans votre cerveau. Vous possédez environ 100 milliards de neurones qui génèrent constamment des signaux électriques… ce qui implique des interactions entre des milliards de milliards d’atomes, notamment du sodium, du potassium, ainsi que des ions calcium. Les trajectoires de ces atomes forment une tresse très élaborée à travers l’espace-temps, dont l’enchevêtrement complexe correspond au stockage et au traitement de l’information d’une manière qui donne en quelque sorte naissance à notre sensation familière de la conscience de soi. Il y a un large consensus dans la communauté scientifique pour admettre que nous ne comprenons toujours pas comment cela fonctionne, il est donc juste de dire que nous, les humains ne comprenons pas encore pleinement ce que nous sommes. Cependant, grosso modo, on pourrait dire ceci : vous êtes un modèle dans l’espace-temps. Un modèle mathématique. Plus précisément, vous êtes une tresse dans l’espace-temps – en fait, l’une des tresses les plus élaborées connues.”

Des aspects quantiques à la conscience

Puisque nous sommes entrés dans le domaine particulièrement spéculatif des rapports entre la conscience et la nature de la réalité, où en est le fameux “serpent de mer” de la conscience quantique ? L’idée avait été popularisée il y a quelques années par le célèbre mathématicien et physicien Roger Penrose, avec l’aide de l’anesthésiste Stuart Hameroff. Sa théorie était que nous ne pourrions comprendre les aspects les plus sophistiqués de notre esprit si nous n’acceptions pas l’idée que dans la formation de nos états mentaux, certains phénomènes comme “l’intrication” (le fait que deux particules quantiques restent indéfiniment en interaction l’une avec l’autre quelle que soit la distance) et la superposition (le fait qu’une particule puisse se trouver dans deux états différents simultanément) entrent directement dans la fabrique de la conscience. Pour Penrose et Hameroff, de tels effets pourraient se produire au sein de notre cerveau à l’intérieur des “microtubules”, des tubes de protéines assurant la structure des neurones. L’idée n’enthousiasma guère la communauté scientifique et la théorie tomba dans l’oubli. Il faut aussi reconnaître que voir Stuart Hameroff, scientifique réputé sérieux, s’acoquiner avec le gourou New Age Deepak Chopra (qui aime, lui aussi, à parler de “conscience quantique”), n’a pas aidé à son acceptation.

Banalise-t-on l'euthanasie pour souffrances psychiques ?

BELGIQUE M. Lagase et D. Roulette 08 décembre 2015


Dans une lettre ouverte publiée ce mardi dans le Morgen, soixante-cinq psychiatres, psychologues et professeurs d'université s'opposent à la banalisation de l'euthanasie pour souffrances psychiques. Ils demandent au gouvernement de changer la législation.
Chaque année, en Belgique, environ deux mille euthanasies sont pratiquées, deux à trois pourcents d'entre elles l’étant en raison de souffrances psychiques "insupportables", ce qui représente plus ou moins un cas par semaine.
Les signataires de cette carte blanche ne s’opposent pas à l'euthanasie en cas de souffrances psychiques mais ils estiment qu'elle n'est pas la réponse adéquate. Pour eux, il s'agit de faire la différence entre maladie somatique, maladie du corps et maladie psychique, maladie de l'esprit.
Remise en cause du travail psychiatrique
Ariane Bazan est chargée de cours à l'ULB à la Faculté des sciences psychologiques et de l’Education. Elle figure parmi les signataires et explique que c'est tout le travail d'un psychiatre qui est remis en cause : "Comment voulez-vous que nous nous engagions d’une telle façon avec les patients qui, en théorie, en principe, savent qu'il y a une case B, celle de l’euthanasie".
Impossible de travailler avec une deuxième pensée dit-elle. Elle se prononce, comme les autres signataires, pour un changement de la loi : "Pour un changement de la loi, pour que la loi rende impossible cette lecture qui fait que l’euthanasie est appliquée en ce moment dans certains cas pour seules maladies psychiques".

Irlande : 25 000 femmes ont quitté le pays pour avorter

14 Déc. 2015


La législation anti-avortement en Irlande du Nord a été déclarée contraire aux droits des femmes par la justice. 
La législation anti-avortement en Irlande du Nord a été déclarée contraire aux droits des femmes par la justice.  AFP
Une triste réalité… Selon Amnesty International, près de 25 000 irlandaises ont été contraintes de se rendre en Angleterre ou au Pays de Galles, pour avorter, depuis les cinq dernières années. Soit une moyenne de près de 100 interruptions volontaires de grossesse, chaque semaine. Une problématique déjà mise en lumière, la semaine dernière, grâce au projet «X-Ile», une galerie virtuelle, sur internet, recensant les femmes, ayant traversé la mer, pour avoir recours à une IVG


Avec un court-métrage sur YouTube, le CHU de Toulouse veut informer sur l’algodystrophie

16.12.2015

Pour lutter contre la méconnaissance de l’algodystrophie ou syndrome douloureux régional complexe (SDRC) dans le corps médical, l’équipe Enfant Do et le groupe de réflexion sur le SDRC de l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse ont mis au point un support pédagogique et de médiation.

« Les enfants porteurs du syndrome douloureux régional complexe représentent entre 10 et 20 % de nos consultations au service de la douleur à l’hôpital des enfants, évalue le Dr Agnès Suc, pédiatre et responsable de l’équipe ressources douleurs pédiatriques au CHU de Toulouse. Lorsqu’ils arrivent c’est toujours après une errance médicale plus ou moins longue. Nous avons ainsi pris conscience que cette maladie n’était ni assez connue ni reconnue et nous avons conçu ce support à destination des généralistes, pédiatres, orthopédistes… ».

Deux versions, dont l’une pour les médecins

Deux versions de ce court-métrage d’une dizaine de minutes ont été réalisées, une première à destination des familles, une seconde du corps médical. Le film réalisé avec des illustrations de l’artiste de Street Art Little Madi, rappelle les différents symptômes et combine témoignages et explications pédagogiques.

« L’objectif de ce support c’est de stopper les errances médicales et d’informer les soignants afin qu’une prise en charge pluridisciplinaire et coordonnée soit mise en place pour soigner cette maladie qui reste bénigne », rappelle le médecin.

Le principal constat de l’équipe soignante toulousaine, c’est en effet que la méconnaissance conduit à nier la maladie, « comme avec la migraine il y a quelques années qui soi-disant, ne pouvait pas exister chez les enfants », souligne le Dr Suc.

Grâce à ce dispositif, les médecins toulousains souhaitent inciter les généralistes à prendre toute leur place pour orienter correctement leurs patients. « Nous prônons une prise en charge pluridisciplinaire intégrant orthopédistes, rhumatologues, psychologues, kinésithérapeutes… Car on sait que dans la majorité des cas, la maladie se déclare suite à un traumatisme physique ou psychologique et ne peut être soignée avec un seul médecin. » Une campagne d’information à destination de l’ordre des médecins est également prévue dans les prochaines semaines.

Béatrice Girard

mercredi 16 décembre 2015

Photo de familles

Par  et  — 

Photo Gilles Coulon. Tendance Floue

Deux Français sur trois sont en couple, et les trois quarts d’entre eux sont mariés. Mais derrière ce modèle dominant scanné par une grosse enquête de l’Insee, les lignes bougent.

Comment ça va la famille ? Que les adeptes des normes bien propres sur elles soient rassurés. Oui, le mariage reste la situation conjugale la plus commune (trois couples sur quatre sont mariés). Et oui, la famille la plus répandue reste celle constituée par des parents mariés vivant avec les enfants qu’ils ont eus ensemble. C’est du moins ce qui ressort d’un important état des lieux intitulé «Couples et familles» présenté ce mardi par le très sérieux Insee. Un coup à entonner l’air de «vive la famille tradi» défendu avec moult vociférations par une partie de la droite, la Manif pour tous et consorts, qui ne saurait tolérer aucun autre modèle ?
Si l’Insee range sous la bannière « famille traditionnelle» «les couples d’adultes cohabitants, mariés ou non, et les enfants nés de leur union (ou adoptés ensemble), partageant le même logement», il ne s’agit là que de statistiques cliniques. «A l’intérieur même de cette catégorie trompeuse, on trouve à la fois des gens qui ont en effet une vision traditionnelle, souvent religieuse du mariage, et pour qui le divorce n’est pas une option, et d’autres, plus "modernes", adoptant une vision plus contractuelle, avec une possibilité de séparation si la satisfaction n’est plus présente dans le couple», nuance d’emblée le sociologue spécialiste de la famille François de Singly. Premier point. Deuxièmement, si la catégorie«traditionnelle» représente 70 % des familles (chiffres de 2011), elle comptait pour 75 % des cas en 1999. Le signe que, derrière un modèle dominant, ça gigote. Avec notamment des unions de plus en fragiles et une envolée des familles monoparentales, tandis que persiste une condition féminine nettement plus fragile face à la conjugalité. Radiographie.

    Moins de six accouchements déclenchés sur dix l'ont été après information et recueil de consentement

    Le Ciane a publié une enquête auprès des femmes ayant accouché après un déclenchement. Pratiqué pour des raisons médicales, le déclenchement ne fait pas encore systématiquement l'objet d'information et d'un recueil de consentement auprès des patientes. Il est associé à une détérioration sensible du vécu de l'accouchement.

    mardi 15 décembre 2015

    C’est arrivé le 15 décembre 1915 Mort d’Aloys Alzheimer

    Alain Létot
    | 15.12.2015
    Après des études de médecine à Tübingen, Berlin et Wurtzbourg, Aloys Alzheimer, né le 14 juin 1864, à Markbreit, petit village bavarois près de Würzburg, passe sa thèse de doctorat à Francfort-sur-le-Main en 1887. Elle est consacrée aux « glandes cérumineuses » et c'est l'occasion pour Alzheimer de réaliser ses premières plaques histologiques. L'année suivante, il est nommé médecin assistant à l'hôpital spécialisé des maladies mentales et épileptiques de Francfort et commence à faire des recherches sur la psychose et l'épilepsie, mais, surtout, sur les démences d'origine dégénérative ou vasculaire.

    Alzheimer est bientôt rejoint, en mai 1889, par un autre passionné de neuropathologie, Franz Nissl, qui fait découvrir à Alzheimer les nouvelles techniques histologiques pour l'étude des pathologies nerveuses (coloration à l'aniline et imprégnations argentiques).

    Le cas Auguste Deter

    Aloïs Alzheimer se marie en 1895 mais sa femme meurt très vite en 1901 en lui laissant trois enfants. Cette même année 1901 Alzheimer examine pour la première fois Auguste Deter, une femme de 51 ans qui souffre de troubles de mémoire, du langage et d’autres troubles (désorientation, hallucinations…). Comme son état correspondait à la définition de ce que l’on appelait alors la démence, mais qu’elle était particulièrement jeune pour présenter ces symptômes, on lui diagnostiqua une « démence présénile ». Auguste D. décède le 8 avril 1906.

    La prise d’antidépresseurs pendant la grossesse augmenterait fortement le risque d’autisme chez l’enfant

    Alain Dorra
    | 15.12.2015
     La prise d'antidépresseurs pendant des étapes cruciales de la grossesse augmenterait de 87 % le risque d'autisme chez l’enfant à naître, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Montréal publiée hier dans JAMA PediatricsL'équipe de la professeure Anick Bérard, directrice de l'unité de recherche Médicaments et grossesse du Centre de recherche du CHU Ste-Justine, est arrivée à cette conclusion après avoir compilé les données sur 145 456 enfants, suivis de leur conception jusqu'à l'âge de 10 ans et sur la prise d’antidépresseurs par leurs mères, enceintes.

    Sourds : ils sont cinq fois plus suicidaires que les entendants

    Alain Dorra
    | 15.12.2015
    Comparés à la population générale, les sourds et malentendants sont deux à trois fois plus nombreux à déclarer des violences sexuelles subies au cours de la vie, des violences physiques ou verbales et gestuelles  subies au cours des 12 derniers mois, des tentatives de suicide au cours de la vie et ils sont cinq fois plus nombreux à déclarer des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois. C’est la conclusion d’une étude du baromètre sourds et malentendants  2011-2012, rapportée dans le BEH  du 15 décembre.

    Suicide mimétique : Papageno peut-il contrer Werther ?

     14/12/2015

    Dans un article récent (Après le suicide de la star, l’effet Werther), nous avons évoqué l’effet Werther où le suicide d’une célébrité peut entraîner, dans son sillage, celui d’anonymes par mimétisme de ce comportement fatal. Analogue au triste sort des moutons de Panurge, un tel effet en « copycat » existe aussi quand certains calquent leur propre comportement sur celui de leurs pairs, la «contagion » suicidaire venant alors de l’imitation d’un proche, et non d’une célébrité. Heureusement, l’effet inverse (la prévention du suicide par l’intervention des relations) peut toutefois nuancer ce danger de « propagation » en chaîne des conduites suicidaires.

    " Le marcheur des Ehpad " fait étape à Blois

    14/12/2015

    François Gasser est parti de Capbreton pour rejoindre Paris, avec sa poubelle à roulettes… et son chien. - François Gasser est parti de Capbreton pour rejoindre Paris, avec sa poubelle à roulettes… et son chien. - (Photo NR, Jérôme Dutac)François Gasser est parti de Capbreton pour rejoindre Paris, avec sa poubelle à roulettes… et son chien. - (Photo NR, Jérôme Dutac)
















    François Gasser est parti de Capbreton pour rejoindre Paris, avec sa poubelle à roulettes… et son chien. - (Photo NR, Jérôme Dutac)



    Parti à la mi-novembre de Capbreton, dans les Landes, où il travaille dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), François Gasser a fait étape ce week-end à Blois, sur la route qui le mène vers Paris et le ministère des Affaires sociales et de la Santé. Précision importante : ce militant CGT effectue le voyage à pied, accompagné de son chien Kooki… et d'une poubelle sur roulettes qui sert à transporter ses affaires et son compagnon à quatre pattes lorsque celui-ci est fatigué.
    Reste qu'au-delà de l'anecdote, François Gasser porte un message relayé sur son chemin par ses camarades de la CGT, qui l'hébergent tour à tour. Il s'agit de dénoncer les conditions de travail dans les Ehpad où le personnel est soumis selon le syndicat à une injonction paradoxale.

    lundi 14 décembre 2015

    Un deuxième avis médical en ligne pour 295 euros qui agite la Toile

    14.12.2015

    Solliciter, d’un clic, l’avis éclairé d’un expert médical moyennant 295 euros ? Et ce sous l’égide d’un conseil scientifique où figurent, entre autre, Pierre-Louis Druais, président du Collège de la Médecine générale, Didier Sicard, ancien président du Comité d’éthique, Laurent Degos, ancien patron de la HAS, ou encore Claude Rambaud, présidente d’une association de patients.