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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 12 décembre 2012

Des vidéos pour inciter les filles à faire des sciences

Le Monde.fr | 
Une équipe parisienne a remporté un concours européen de clips videos destinés à encourager les jeunes filles à faire des études scientifiques. Leur video d'une minute à base de croquis dessinés en accéléré et commenté en voix off insiste sur les biais en faveur des hommes dans la science : les crash-tests se font avec des corps d'hommes, les doses de radioactivité sont estimés sur des rats mâles... Il pointe également l'anomalie qui fait que la part des femmes diminue au fur et à mesure que l'on grimpe dans la hiérarchie scientifique. Le dernier bilan social du CNRS confirme d'ailleurs cette anomalie : il n'y a que 11 % de femmes au grade le plus élevé (Directeur de rechecrhe de classe exceptionnelle) et 26 % de femmes directrices de recherche, au niveau juste en dessous. Et 32.5 % des chercheurs sont des femmes, toute catégorie confondue.
« Place de la psychothérapie dans le traitement des addictions (Alcoolisme) avec le Baclofène » 

Extrait du Colloque "Baclofene : quoi de neuf?" du 17 novembre 2012. Organisation : Association Baclofene.

L'Espace Dolto vient d'ouvrir ses portes


Publié le vendredi 07 décembre 2012
CHALONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Désormais, les enfants et adolescents nécessitant une prise en charge en psychiatrie sont accueillis dans de nouveaux locaux baptisés Espace Dolto. Ils ont été inaugurés hier après-midi, quai Notre-Dame.

LORSQUE l'État a mis en vente le bâtiment qui abritait son Agence de service de paiement en Champagne-Ardenne, situé quai Notre-Dame, à deux pas du tribunal ; une belle opportunité s'est alors présentée pour l'EPSMM (Établissement public de santé mentale de la Marne) qui cherchait des locaux plus adaptés, destinés à la psychiatrie infanto-juvénile.

Fini donc les mètres carrés loués impasse de Malte peu repérables.
Aussi, l'hôpital psy a déboursé 670 000 euros auxquels 120 000 euros de travaux se sont ajoutés afin que l'Espace Dolto puisse voir le jour en centre-ville. Hier, de nombreuses personnalités ont ainsi fait le tour du propriétaire et découvert un bâtiment classieux développant deux étages. Belle bâtisse où sont désormais regroupées les activités de CAP'Ado (Centre médico psychologique et Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel pour ados) et du Centre d'activités thérapeutiques à temps partiel enfants. Sur place et en un même lieu, les professionnels : pédopsychiatres, psychologues, infirmiers, psychomotricienne et éducateurs accueillent maintenant dans 660 m2 rénovés, les enfants (4-12 ans) au 2e étage, et les ados (12-18 ans) nécessitant une consultation ou une prise en charge.
La peur du fou
Publié le 03/12/2012
La vogue du « politiquement correct » (où les nains deviennent des « personnes d’un standard de taille inférieur » et les ivrognes des « sujets avec addiction à l’alcool ») remplace les termes « fous », « aliénés », « forcenés » par l’évocation « aseptisée » de « malades mentaux », mais elle ne change rien au rejet de la figure du fou dans l’imaginaire populaire. Consacrant une étude à cette question de la stigmatisation de la folie dans la population, une équipe australienne s’intéresse en particulier à la « croyance dans la dangerosité des malades mentaux », à travers l’analyse (via les bases de données bibliographiques PubMed et PsycINFO) de plus de mille articles (publiés entre 1970 et 2011) sur l’évaluation de la perception de cette dangerosité par le public.
Parmi les enseignements de cette recherche, on constate notamment que la croyance dans la dangerosité des aliénés :
16ème Journée Nationale de l’HAD : l’engagement de l’Etat en faveur du développement de l’HAD
Consacrée au thème des territoires et des inégalités de santé, la 16èmeJournée Nationale de l’HAD a aussi été l’occasion pour la DGOS d’exprimer l’engagement de l’Etat pour favoriser le développement de l’HAD dans les années à venir.

Nouvelle marée blanche à Madrid


"La santé ne se vend pas, elle se défend": derrière ce cri inscrit sur une banderole, des milliers de médecins et infirmières en blouse blanche ont encore défilé dimanche à Madrid après une première "marée blanche" le 18 novembre. Les 75.000 professionnels de la santé de la région mènent depuis deux semaines des mouvements de grève accompagnés de manifestations contre l'austérité et "la privatisation" de la santé. Dimanche, ils ont agitaient encore des pancartes où était écrit le fameux "NO", coupé d'une paire de ciseaux pour dire "non" aux coupes budgétaires pour 2013 décidées par la région de Madrid. Venus des hôpitaux et de centres de santé de Madrid et de sa région, ils dénoncent la privatisation prévue de six hôpitaux et 27 dispensaires, sur les 270 de la région.

ENSA de Limoges

JOURNÉES D’ÉTUDES N°8 : PSYCHANALYSE ET INDUSTRIES CULTURELLES

Les 17 et 18 décembre 2012, les J.E. n° 8  « Psychanalyse et industries culturelles (1) Cinéma, Télévision, Radio ».
« La psychanalyse témoigne d’une avancée de la civilisation sur la barbarie. Elle restaure l’idée que l’homme est libre de sa parole et que son destin n’est pas limité à son être biologique » E. Roudinesko
Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la figure de S. Freud, puis à partir des années 60, celle de J. Lacan, occupent une place particulière dans la sphère intellectuelle, dans l’enseignement et dans les pratiques thérapeutiques. Les industries culturelles se sont emparées de la pensée freudienne, de son lexique et de ses images. Aujourd’hui la psychanalyse s’affiche dans les médias et tous s’emparent de ce phénomène.

Dans ce premier volet, les dimensions politiques, sociales et historiques de la psychanalyse seront abordées par le biais de leurs relations avec l’écriture cinématographique et audiovisuelles (TV et Radio) que nous tenterons de déplier pour mieux dépister les enjeux qui traversent ces domaines.
Un second volet (JE 10) explorera la dimension politique au travers des relations psychanalyse et littérature / psychanalyse et jeux. 

Intervenants :

  • Jean Cooren, Psychiatre, Psychanalyste, auteur de L’ordinaire de la cruauté, Hermann, 2009
  • Irène Langlet, Professeur de littérature contemporaine, FLSH, Université de Limoges.
  • Richard Madjarev, Critique et Historien du cinéma, Vice-président de la cinémathèque régionale du limousin.
  • Geneviève Vergé Beaudou, Professeur ENSA Limoges.

Le 3e plan autisme sera annoncé début 2013

lequotidiendumedecin.fr 06/12/2012
La ministre déléguée en charge des Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, a annoncé aujourd’hui, lors d’un colloque sur l’autisme au Sénat, que l’annonce formelle du 3e plan interministériel aura lieu au début de l’année prochaine. « Il est temps de faire de l’autisme un exemple de bonnes pratiques », a-t-elle souhaité devant de nombreux parents impatients de voir mettre en œuvre des actions notamment en faveur d’une prise en charge adaptée.

mardi 11 décembre 2012

Un diurétique pour améliorer les enfants autistes

Le bumétanide (Burinex) permettrait de diminuer la sévérité des troubles autistiques, selon une étude conduite chez 60 enfants autistes et Asperger âgés de 3 à 11 ans et coordonnée par Yehezkel Ben-Ari, fondateur et directeur honoraire INSERM de l’Institut de neurobiologie de la Méditerranée, et le Dr Éric Lemonnier, pédopsychiatre au CHRU de Brest. Près des trois quarts des enfants testés ont été améliorés par ce diurétique, tellement « plus présents » que « les parents ayant arrêté le traitement ont voulu le reprendre », commente le Dr Lemonnier. Les enregistrements vidéo attestent des progrès des enfants, qui cherchent plus facilement le contact par le regard et s’engagent davantage dans les activités. « Même s’il ne peut pas guérir de la maladie, le diurétique diminue la sévérité des troubles autistiques de la plupart des enfants », insiste Yehezkel Ben-Ari.

Parallèle avec l’épilepsie

Cette approche surprenante n’aurait pas eu cours si le duo de chercheurs ne s’était pas rencontré au hasard des congrès. Alors que Yehezkel Ben-Ari présentait ses travaux de recherche sur le rôle du gradient de chlore intracellulaire et les effets paradoxaux du Valium dans l’épilepsie, le Dr Lemonnier a immédiatement fait le rapprochement dans l’autisme. « On ne prescrit pas non plus de Valium aux enfants autistes, car il peut y avoir des réponses paradoxales d’agitation et de nervosité », explique le psychiatre. Comme dans l’épilepsie, l’autisme pourrait être expliqué par une concentration intracellulaire de chlore trop élevée au niveau du cerveau.
La tentation des diagnostics précoces

Publié le 07/12/2012
Avec le phénomène de « disease mongering »[1], on a reproché notamment à certains psychiatres de « se faire de nouveaux clients » en prêtant au DSM une quasi-infaillibilité, malgré les incertitudes sur sa validité scientifique, pour construire de façon fallacieuse des affections arbitraires : attention deficit hyperactivity disorder (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité : TDAH), oppositional defiant disorder (trouble oppositionnel avec provocation : TOP)[2], etc.
Cette démarche suscite un débat où les politiciens ont parfois la tentation de se reposer sur les psychiatres pour « étouffer la délinquance ou la marginalité dans l’œuf », c’est-à-dire dépister le plus tôt possible (dès la maternelle ou avant) les futurs « déviants » à « rééduquer », dans une perspective digne de Minority Report[3], le célèbre film de science-fiction de Steven Spielberg (d’après la nouvelle éponyme de Philip K. Dick). Orthophonistes et psychothérapeutes risquent alors, bien malgré eux, d’être convoqués au service d’une société dont ils devraient servilement promouvoir les valeurs, pour assurer son immuabilité, sous l’empire incontesté d’une « norme », en affublant les « asociaux » d’étiquettes nosographiques…
Des maths pour la psy ?
Publié le 05/12/2012
Malgré les progrès thérapeutiques, les troubles mentaux demeurent « les principales affections chroniques chez les jeunes », déplore Ian Goodyer, professeur de psychiatrie infanto-juvénile à l’Université de Cambridge (Royaume-Uni). Pour progresser en la matière, il lui paraît « essentiel d’améliorer désormais la validité de la psychiatrie descriptive », une mission à laquelle devraient concourir des « approches mathématiques » pouvant apporter une meilleure « caractérisation des phénotypes cliniques » et une contribution « à la fois à la recherche des causes et des solutions thérapeutiques. »
Les modèles mathématiques sont déjà « largement utilisés » dans maints domaines de la biologie, mais encore peu mobilisés pour « la classification des maladies mentales et des syndromes comportementaux. » Leur finalité serait d’aider à construire « une meilleure taxonomie clinique », au service des connaissances étiologiques et des avancées thérapeutiques. Le principe de ces modèles consiste à procéder à une analyse statistique des données (venues de la clinique ou d’examens complémentaires, comme les investigations génétiques) pour s’assurer que le regroupement des informations permet « une représentation optimale » de la maladie considérée dans un système nosographique.

lundi 10 décembre 2012

CET à l’hôpital : les règles fixées par décret pour le personnel non médical

Un décret a été publié au« JO » du 8 décembre qui introduit de nouvelles règles d’utilisation des comptes épargne temps (CET) dans la fonction publique hospitalière. Seuls les agents non médicaux sont concernés (les médecins n’ont pas le statut de fonctionnaire, un autre texte devrait les concerner spécifiquement).
Chaque agent a l’obligation, chaque année, de poser un minimum de 20 jours de congés payés. Le complément peut être stocké sur le CET, de même que les jours de RTT et les heures supplémentaires n’ayant fait l’objet d’aucune compensation, ni horaire, ni financière. Un maximum de dix jours par an peut être épargné sur le CET. Le plafond global de jours pouvant être maintenus sur un compte épargne temps est fixé à 60 jours, précise un arrêté également paru le 8 décembre.
Les agents dont les CET dépassent ce seuil de 60 jours peuvent se faire racheter des jours à un tarif allant de 65 à 125 euros brut (selon la catégorie de personnel concernée). Un maximum de quatre jours peut être racheté chaque année. Les fonctionnaires peuvent aussi opter pour un abondement en points d’épargne retraite additionnelle. Le texte paru impose aux hôpitaux publics de prévoir les provisions nécessaires pour chaque jour épargné. Dernier point : lorsqu’un agent change d’hôpital, il conserve les droits acquis au titre du CET. Le passif financier est alors transféré d’un établissement à l’autre.
lequotidiendumedecin.fr 11/12/2012

"Il est plus facile de pirater un ordinateur qu'un cerveau"

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Le professeur Steven Laureys, neurologue et chercheur, dirige le Coma Science Group à Liège (Belgique). Les travaux de son équipe portent principalement sur l'étude de la conscience et de ses altérations.
Vous utilisez des interfaces cerveau-machine avec électroencéphalogramme (EEG) chez vos patients atteints de lésions cérébrales. Dans quelles indications ? Ces dispositifs, qui sont étudiés depuis longtemps par les neuroscientifiques, peuvent être utiles pour démontrer l'existence de signes de conscience chez certains individus et pour communiquer avec eux. C'est par exemple le cas lors de troubles moteurs majeurs comme le locked-in syndrome[pseudocoma par atteinte du tronc cérébral] ou la sclérose latérale amyotrophique évoluée, où les patients sont incapables de réaliser le moindre mouvement alors qu'ils ont toutes leurs facultés cognitives.
En fait, l'électroencéphalogramme est l'une des méthodes, parmi les moins invasives, qui nous aident à décoder l'activité neuronale. Celle-ci peut être alors enregistrée, analysée, puis traduite en une commande. Avec ces systèmes, qui permettent de court-circuiter leurs lésions cérébrales, des malades peuvent ainsi retrouver un moyen de communiquer avec les médecins et leurs proches ; ils peuvent aussi contrôler un appareil - ordinateur ou fauteuil par exemple - par la pensée.
Décoder l'activité neuronale par électroencéphalogramme pourrait-il permettre de voler les pensées de quelqu'un ? C'est un grand fantasme, mais il est plus facile de pirater un ordinateur qu'un cerveau.

Vos secrets les mieux gardés trahis par les ondes cérébrales ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

Enregistrements de différentes ondes cérébrales par électroencéphalographie.
Enregistrements de différentes ondes cérébrales par électroencéphalographie. | Thomas Ros/Université de Genève
L'arrivée des casques électroencéphalographes (EEG) grand public et l'apparition de sites de téléchargement proposant des jeux adaptés à cette nouvelle interface ont déjà alerté la communauté des experts en sécurité informatique. Ils y voient une nouvelle menace pour le respect de la vie privée des utilisateurs - mais cette fois, les pirates iraient voler des informations confidentielles directement dans leur tête.
Les premiers travaux dans ce domaine ont été menés cette année à l'initiative d'un informaticien, Ivan Martinovic, qui a aussi des notions de neurosciences car c'est un ami proche du neuroscientifique Tomas Ros (université de Genève) : "Quand nous étions étudiants, Tomas se servait de moi comme cobaye pour ses expériences d'interface cerveau-ordinateur."
A partir du printemps 2011, les deux amis conçoivent une série d'expériences. Elles furent réalisées par une équipe de l'université de Californie à Berkeley, où Ivan Martinovic travaillait à l'époque, sur des volontaires portant des casques achetés 300 dollars (230 euros) sur Internet. L'objectif était de mesurer un signal cérébral baptisé P300-B, émis par certains neurones quand le cerveau identifie une information qu'il connaît déjà, et qu'il juge pertinente pour résoudre un problème ou répondre à une question. L'émission d'un signal P300-B est un réflexe a priori incontrôlable.

Le ciel dans tous ses états

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

On dit qu'Amma, pour créer le sene na, premier de tous les végétaux, a raclé sa gorge, ce qui a fait de la terre ; sa salive est devenue de l'eau ; il a respiré en remontant au ciel, c'est le feu ; il a soufflé fort, c'est le vent. Il n'a pas mélangé les éléments, mais les a superposés : il a posé la terre, puis l'eau, puis le feu, puis l'air." Ainsi apparut la Terre selon la tradition des Dogon, un peuple du Mali.
Cet extrait poétique n'est qu'une illustration du foisonnement littéraire rassemblé dans cet ouvrage qui résume, à travers le temps et les civilisations, les différentes manières de représenter la Terre, le ciel ou l'Univers. L'éditeur et le coordinateur, l'astrophysicien Jean-Philippe Uzan, ont demandé à la fine fleur de la cosmologie ou de l'astronomie moderne (et pour la plupart des Français) de sélectionner des textes "classiques" et de les commenter.

Les origines de l'écriture

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 

A l'heure où Internet, avec Google et Wikipédia, met à notre portée immédiate toutes les connaissances du monde ou presque, comment ne pas être effleuré par la question de la vacuité de l'effort de mémorisation qui a jusqu'ici été la marque de l'enseignement ? Cette externalisation de la mémoire, qui atteint aujourd'hui un paroxysme, est en fait en marche depuis plus de cinq mille ans. Depuis qu'en Mésopotamie la constitution de riches cités s'est traduite par un besoin d'inscrire dans le temps les échanges commerciaux. C'est là qu'est née l'écriture, comme le rappelle ce passionnant petit ouvrage qui livre les derniers résultats des recherches sur son origine à Sumer, mais aussi en Egypte et en Chine. Dans une introduction éclairante, le philosophe Roland Schaer rappelle que cette double prothèse, de la parole et de la mémoire, présente une ambivalence fondamentale : l'écriture peut induire "aussi bien l'esprit d'orthodoxie, la sacralisation du texte que l'esprit critique, la discussion, qui met le texte à distance et le discute".
Viviane Alleton, Jaroslaw Maniaczyk, Roland Schaer, Pascal Vernus (Le Pommier-Universcience Editions, 224 p., 10 €).

Saint-Alban-sur-Limagnole Journée de rencontres et d'échanges pour la filière de psychiatrie adulte

Correspondant
08/12/2012
C'est au centre hospitalier François-Tosquelles que le directeur, Francis Signac accueillait les représentants des structures hospitalières et médico-sociales du département pour une journée de rencontres et d'échanges, visant à restituer le projet d'établissement élaboré en 2010 avec un certain nombre de partenaires. Pour Francis Signac, "ce que l'on a souhaité c'est qu'après la mise en œuvre de ce projet, les partenaires puissent nous faire un retour sur expérience car ces partenaires sont essentiellement les structures médico-sociales, que ce soit dans le domaine des handicapés où des personnes âgées." Cette journée était une première qui s'adressait à la filière de psychiatrie adulte.

Détentions : il faut un numerus clausus

LE MONDE | 
Jeudi 6 décembre, Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, a dressé un bilan effarant de l'état de cet établissement pénitentiaire : les rats et cafards pullulent, les cellules aux fenêtres brisées sont d'une saleté repoussante, des détenus, faute d'eau courante, boivent celle des toilettes. La prison est surpeuplée, l'inactivité forcée, les règlements de comptes et le racket généralisés. De fait, la privation de liberté n'y a plus aucun sens, car elle produit des enragés plus violents encore à la sortie qu'à l'entrée. Personne ne peut feindre la surprise. Le premier rapport accablant sur les conditions de détention à la prison des Baumettes, établi par le Comité européen de prévention de la torture, remonte à 1991.
20 minutes

à Corbas, on se suicide plus qu'ailleurs

Créé le 07/12/2012

La prison de Corbas fut construite pour tre un modle d'tablissement pnitentiaire.
La prison de Corbas fut construite pour être un modèle d'établissement pénitentiaire.  C. VILLEMAIN / 20 MINUTES

Des associations manifestent samedi pour avoir des éclaircissements sur ces décès

C'est une tradition du 8 décembre. Comme chaque année, plusieurs associations manifesteront samedi après-midi devant la maison d'arrêt de Corbas afin que « la lumière soit faite sur les décès en détention ». Un rassemblement qui aura d'autant plus d'écho que Corbas est l'établissement pénitentiaire de France ayant connu le plus de suicides en 2011, selon l'Observatoire national de la délinquance. 8 détenus se sont donné la mort, soit deux fois plus qu'à Fresnes et aux Baumettes. « Ce chiffre ne dit pas le nombre réel de suicides, car il ne comprend pas les personnes qui décèdent à l'hôpital des suites de leurs blessures », précise une source. « Il y a dans ces nouveaux établissements pénitentiaires plus de suicides que dans les anciennes prisons, note Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté. Ces structures sont déshumanisantes. Elles engendrent un isolement et une absence de lien social. »

jeudi 6 décembre 2012


The Museum of Everything // Exhibition # 1.1

Exposition
15/10/12 - 16/12/12
Chalet Society
Bienvenue au The Museum of Everything, le musée ambulant pour des artistes qui créent sans intention, sans éducation et sans célébration.
En Octobre 2012, The Museum of Everything arrive à Paris avec Exhibition #1.1, un voyage épique à travers cinq cents œuvres d’artistes autodidactes, visionnaires et atypiques, organisés dans les couloirs étroits et les salles de classe silencieux d’un séminaire catholique ancien située dans Saint-Germain des Près.

PETITION :: Le changement est indispensable en psychiatrie pour une éthique de l’hospitalité !


A signer ici

mercredi 5 décembre 2012

L’aire cérébrale traitant la « petite voix » intérieure est localisée

Nous nous parlons à nous-même dans notre tête. Pour une part, la pensée est constituée d’une petite voix. D’où vient cette impression sonore fictive, ce son imaginaire, se sont interrogés des chercheurs français ?
Sous la direction de Jean-Philippe Lachaux (INSERM, Lyon), ils se sont intéressés à une situation particulièrement propice à la « petite voix », la lecture silencieuse. Et ils constatent que les régions cérébrales auditives du cortex temporal, spécialisées dans le traitement de la voix, sont activées lorsqu’on lit dans sa tête.

Éviter les ruminations dépressives

Diverses retombées de ces recherches sont évoquées. Par exemple, on peut envisager des outils de rééducation permettant d’éviter l’emballement des pensées lorsqu’elles sont envahissantes ; ou d’éviter les ruminations dépressives ; voire d’aborder le discours intérieur dans certaines pathologies graves comme la schizophrénie.
« Bien que ces travaux ne traitent que d’une situation de lecture, ils établissent qu’il est possible de détecter en direct les moments où quelqu’un pense, et même de savoir si ses pensées sont plutôt de nature verbale… Mais attention : nous sommes encore loin de savoir à quoi cette personne pense », avertissent les chercheurs.
› Dr BE. V.
The Journal of Neurosciences, 5 décembre 2012.
lequotidiendumedecin.fr 05/12/2012

66 hôpitaux franciliens fortement exposés à la pollution atmosphérique

Dans le cadre d’un programme sur la qualité de l’air à proximité des voies à grande circulation, Airparif publie une étude portant particulièrement sur les publics sensibles des crèches, écoles, structures d’hébergement des personnes âgées, hôpitaux et enceintes sportives en plein air. Airparif a considéré des zones de 500 m de part et d’autre des axes routiers franciliens les plus denses (près de 3 000 km de voirie au total). Résultat : un dépassement de l’ensemble des normes pour les trois principaux polluants (dioxyde d’azote, benzène, particules fines PM10 et PM2,5) est observé dans les établissements situés en moyenne à moins de 40 mètres d’un axe important de circulation, « soit 125 écoles, 85 crèches, 66 hôpitaux et 36 hébergements pour personnes âgées », les trois quarts de ces établissements étant situés au sein de la capitale, indique Airparif. Pour les hôpitaux, la part des établissements dépassant les seuils réglementaires varie ainsi grandement entre Paris et la petite couronne (respectivement 75 % vs5 % au-delà de la valeur limite de dioxyde d’azote, 45 % vs 9 % pour les particules fines et 17 % vs 1 % pour le benzène). S’agissant des terrains de sport de plein air, « plus de 80 % d’entre eux sont situés dans des zones respectant l’ensemble des normes considérées », souligne Airparif.
› D. B.
lequotidiendumedecin.fr 05/12/2012

Une psychiatre à la maison de santé


Marie-Josée Prat installera sa nouvelle plaque sur les grilles de la maison de santé des vaux d’Yonne, place des Promenades.? - Photo Pierre Destrade

Marie-Josée Prat installera sa nouvelle plaque sur les grilles de la maison de santé des vaux d’Yonne, place des Promenades.? - Photo Pierre Destrade
Marie-Josée Prat est psychiatre libérale. Cette nouvelle professionnelle de santé intégrera la maison médicale des vaux d’Yonne, dès janvier 2013.

Devant la maison de santé des vaux d'Yonne, place des Promenades, les plaques des médecins généralistes vont faire de la place à une nouvelle, celle d'une psychiatre libérale qui exercera dès janvier prochain. Marie-Josée Prat traite la souffrance humaine, « des névroses aux dépressions en passant par les psychoses et les addictions ». Ce serait une première dans le territoire du haut Nivernais. « Les patients vont à Auxerre ou à Nevers lorsqu'ils souhaitent consulter », assure Marie-Josée Prat.
Un besoin concernant l'addictologie
En se joignant aux médecins généralistes de la maison de santé des vaux d'Yonne, Marie-Josée Prat participe à la diversité de l'offre de soin sur le haut-Nivernais. « C'est une bouffée d'air ! » annonce Yannick Bley, médecin généraliste. « Elle répondrait à un manque de psychiatres sur le territoire. Et elle viendrait aussi en complément aux permanences du centre médico-psychologique de Clamecy qui ne peut pas répondre à toute la demande (*). »
Du côté du Réseau de santé du haut Nivernais (RSHN), l'installation de Marie-Josée Prat est aussi attendue. « Nous avons un territoire dont la mortalité évitable, liée à l'addiction, est importante. Notamment en ce qui concerne la drogue et l'alcool », indique Jean-Loup Lafeuillade. « Le psychiatre pourrait alors intervenir, en lien avec les médecins généralistes, pour la prise en charge des patients. »
Marie-Josée Prat reprend donc son activité, là où elle l'avait laissée il y a deux ans. « J'avais pris ma retraite, mais quand on aime son métier, on peut difficilement s'arrêter », explique-t-elle. Sortie de l'internat en psychiatrie de Bourgogne, l'Icaunaise a travaillé à Avallon (Yonne) et à Malakoff (Hauts-de-Seine). « J'ai aussi fait des vacations au centre hospitalier spécialisé de La Charité-sur-Loire. »

Marseille : la gale fait son entrée aux urgences psychiatriques




Publié le mardi 04 décembre 2012 à 17H05
Le service de la Conception a été fermé mais "Sud santé" réclame plus
La gale remonterait à la mi-octobre. Le personnel a été transféré dans un autre service mais les soignants auraient préféré un
La gale remonterait à la mi-octobre. Le personnel a été transféré dans un autre service mais les soignants auraient préféré un "déménagement" vers un autre établissement.
Photo Edouard Coulot
La direction aurait bien aimé éviter. Mais l'épidémie a été la plus forte. Et la direction de la Conception a été contrainte de fermer les urgences psychiatriques, hier. La gale a fait son entrée à l'hôpital. En fait, l'épidémie remonterait à la mi-octobre.

L’ARS Ile-de-France s’intéresse aux centres de santé


L'Agence régionale de santé d’Ile-de-France s’intéresse de près à ses 300 centres de santé. Elle a entrepris dès 2012 une étude approfondie de leurs problèmes financiers sur un échantillon d'une trentaine de centres volontaires, en majorité municipaux, situés dans la "petite couronne" autour de Paris. Une meilleure optimisation des ressources s'impose, selon l'étude, qui a constaté des sous-facturations d'actes, ainsi qu'une mauvaise gestion du tiers-payant accordé à tous les patients des centres. Il y a aussi des "fortes actions à mener" en matière d'organisation du travail, de gestion des rendez-vous, selon l'étude. L'ARS n’exclut pas d’aider à l'ouverture de nouveaux centres de santé, si des communes s'impliquent dans leur création. Alors que desproblèmes de pénurie de l’offre libérale se posent dans certains secteurs, «les structures d'exercice collectif et notamment les centres de santé constituent l'une des réponses», écrit l'ARS-dans son rapport en vue d'améliorer l'organisation et la viabilité économique de ces centres.

Cinq handicapées stérilisées déboutées par la justice européenne

Le Monde.fr avec AFP | 
Cinq femmes handicapées mentales disant avoir subi un "traitement inhumain" en étant stérilisées à leur insu dans les années 1990, ont été déboutées par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), leur dernier recours. L'Association de défense des handicapées de l'Yonne (ADHY) a fait connaître mercredi l'arrêt de la CEDH datant du 23 octobre. La requête de ces cinq femmes a été déclarée irrecevable en raison d'un délai de recours non respecté.
DOUZE ANS DE COMBAT JURIDIQUE
Cette décision met fin au combat juridique de ces femmes qui avaient subi à leur insu, entre 1995 et 1998, des opérations chirurgicales de ligature des trompes dans un but contraceptif. A cette époque, elles étaient salariées d'un centre d'aide par le travail (CAT) à Sens. "Je ressens de l'amertume car les faits sont là et il n'y a pas condamnation. [...] Elles demandaient juste qu'on s'excuse", a déclaré à l'AFP Jacques Derymacker, vice-président de l'ADHY.
L'ADHY avait révélé l'affaire et porté plainte en 2000, après avoir déjà mis au jour les crimes d'Emile Louis dans l'affaire des "disparues de l'Yonne". Un non-lieu en avril 2006 avait été confirmé en mars 2007 par la cour d'appel de Paris, jugeant que la "preuve d'une politique eugéniste concertée au sein du CAT de Sens" n'avait pas été apportée et que les stérilisations n'étaient pas irréversibles.
Les plaignantes se sont tournées vers la justice européenne en 2008, après le rejet de leur pourvoi en cassation. Elles accusaient l'Etat français d'avoir failli à son obligation de contrôle du CAT et de n'avoir pas garanti leur droit à une "vie familiale" et à un "procès équitable".