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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 8 mars 2012


L’identité (Photomaton 2)

Alain Baczynsky, Regardez, il va peut-être se passer quelque chose, 1979-1981
Le photomaton (auMusée de l’Élysée à Lausanne jusqu’au 20 mai), ce n’est pas seulement un procédé, c’est aussi une représentation, un portrait, une identité. Cette exposition, m’a-t-on dit, regroupe 6992 visages : le photomaton est rarement utilisé pour représenter autre chose qu’un visage (ou plusieurs à la fois, sept au maximum, paraît-il). Et donc, naturellement, d’abord, une question sur ce qu’est le portrait. À travers les surréalistes, puis la Factory, ce thème est amplement développé ici. Le fait que la photographie automatique soit désormais possible a bien sûr captivé les adeptes de l’écriture automatique, et ces bandes de portraits où Prévert, Tanguy, Aragon, Queneau, Éluard et même Breton font les pitres, sont bien connues, ainsi que la frise des yeux clos autour de la femme nue cachée dans la forêt. Si Warhol est aussi un grand adepte du photomaton, il en est surtout un transformateur, produisant à partir d’eux de nombreuses sérigraphies, elles aussi bien connues.
Alain Baczynsky, Regardez, il va peut-être se passer quelque chose, 1979-1981
Mais, au-delà de cet aspect historique, l’exposition aborde la question de l’identité, de la manière dont le photomaton la révèle, ‘connais-toi toi-même’ des temps modernes. De ce point de vue, la révélation de l’exposition est l’artiste israélien Alain Baczynsky, dont Pompidou vient d’acquérir les archives photomatiques et dont une quinzaine de photos sont présentées ici (voir son livrepour plus d’images) : de 1979 à 1981, après chaque séance de psychanalyse, Baczynskyse rend dans un photomaton voisin, mu par la pulsion de compléter l’analyse par une image. Chacune est datée au verso et agrémentée d’un commentaire, quelques mots ou tout le verso, en général acerbe, voire violent. Baczynsky règle ses problèmes avec sa mère, avec sa judaïté, avec le monde. Il montre sa résignation ou sa
Alain Baczynsky, idem
rage, il mime parfois ses séances (mangeant ici  un billet de 50FF, honoraires de l’époque). J’ai trouvé extraordinaire cette photo (en haut) où il raye compulsivement son visage, déchire sa bouche dans un refus de la parole et ne préserve que ses yeux, seule résistance possible face au langage. Vers la fin, avant d’interrompre son analyse (et de partir vivre en Israël), son visage disparaît peu à peu de l’image, on ne voit plus que ses vêtements, de face, puis de dos, puis le rideau, seul. Fin de partie.
Deux autres séries également très fortes (à côté deCindy Sherman et de Gillian Wearing, dont les pièces fictionnelles montrées ici sont, me semble-t-il, moins liées à la spécificité du photomaton) sont celles deSusan Hiller et de Anita Cruz-Eberhard. La première, modeleuse d’inconscient, insomniaque, se lève la nuit et va se prendre en photo dans lephotomaton de gare le plus proche, à demi consciente, presque en transes dirait-on ;  elle agrandit ensuite ces photos, les recouvre de peinture et de calligraphies indéchiffrables
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29 mars à 14h
à Maison Blanche salle Van Gogh
6-10 rue Pierre Bayle 75020 Paris

apès-midi projection-réflexion
Programme proposé par

ID-Visions ateliers 18

MALAKOFF


INSCRIPTION GRATUITE SUR INSCRIPTION
dans la limite des places disponibles
par mail à danielsimonnet@hotmail.com

mercredi 7 mars 2012


Criminalisation des personnes atteintes de maladie mentale : les psychiatres du Canada demandent aux gouvernements d'intervenir

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dimanche 4 mars 2012


Établissements psychiatriques en lutte
dimanche 4 mars 2012

À Sotteville-lès-Rouen comme à Rennes, les salariés des hôpitaux psychiatriques se battent pour que les patients bénéficient de conditions d’accueil dignes. Et il obtiennent des résultats.

Après trois jours de grève, les salariéEs du centre hospitalier du Rouvray (hôpital psychiatrique de Rouen) ont décidé de suspendre leur mouvement, certaines avancées ayant été obtenues.

Depuis le mois de décembre les actions se sont multipliées contre la « sur-occupation » des lits. L’hôpital étant sans cesse saturé, les malades sont accueillis en nombre croissant dans des conditions indignes (lits dans les couloirs, les bureaux…).

Le 21 février, le personnel se met en grève reconductible, un barrage filtrant très suivi bloque l’entrée de l’hôpital, provoquant des embouteillages massifs autour de l’établissement.

Après une entrevue infructueuse à l’Agence régionale de santé (ARS) le 22 février, le personnel organisé en comité de grève (syndiqués, non syndiqués) soutenu par les deux syndicats, CGT et CFDT, décide de durcir son action en bloquant le service des entrées (Unacor).

Ce durcissement a provoqué l’intervention du président du conseil de surveillance, affirmant son accord avec les revendications. Une négociation avec la direction permet alors de concrétiser des solutions immédiates par rapport à la sur-occupation (augmentation du nombre de places pour accueillir d’anciens patients dans une maison d’accueil spécialisée, réouverture provisoire de 20 lits dans une unité désaffectée).

Des perspectives sont ouvertes concernant l’hospitalisation des adolescents (élargissement de l’équipe mobile, perspective pour 2013 d’une unité de dix lits pour adolescents).

Sept places dans des appartements collectifs en ville seraient également créées.
Les grévistes ont souligné les limites de ces propositions qui ne résolvent pas les problèmes de fond. La crise de sur-­occupation des lits est en effet la conséquence de l’abandon progressif du travail de prévention et de soins hors hôpital, mis en place au cours des 40 dernières années par la psychiatrie publique, dans le cadre des centres médico-psychologiques, des hôpitaux de jour, des équipes de soins travaillant à domicile. Sur ce terrain, les négociations se sont heurtées à un mur.


De plus, les engagements de la direction doivent être confirmés par l’ARS jusqu’alors totalement fermée à la discussion.
Rendez-vous est donc pris pour le 13 mars, où une nouvelle assemblée générale constatera ou non les avancées effectives et décidera des suites à donner à la mobilisation.


Cette expérience de lutte, débouchant sur des avancées grâce à des formes d’action radicales a redonné confiance dans l’action collective, notamment pour de jeunes soignants dont c’était la première grève. D’autant plus que son organisation démocratique leur ont permis d’y trouver leur place. Un premier succès qui en appelle d’autres. 

À Rennes, une victoire retentissante
« Nous avons obtenu la réouverture de 27 lits, l’ouverture de 20 nouveaux et la création d’un hôpital de jour de 10 places ouvert 7 jours sur 7 » triomphait, à juste titre, Michel, responsable syndical de SUD de l’hôpital Guillaume-Régnier de Rennes.


Il aura fallu cinq jours de grève reconduite en assemblée générale, à l’initiative de l’intersyndicale CGT, CFDT, SUD. Malgré un froid vif, le piquet de grève bloquait symboliquement l’entrée jour et nuit. Cet hôpital a donc connu une lutte massive et nécessaire, face la situation scandaleuse d’accueil des patients dont certains dorment sur des matelas et d’autres sont déménagés plusieurs fois par jour. Le personnel réclamait l’ouverture de 60 lits... Le scandale a été révélé par une photo de SUD transmise au ministère et à la presse locale et nationale. Tous les secteurs se sont mobilisés. Ce matin, les services techniques sont même venus distribuer des tracts à 6 heures du matin. Beaucoup de jeunes salariés inconnus des syndicalistes ont participé activement à ce mouvement sans précédent.

Les patients se sont également déplacés, certains ont été interviewés par les médias, d’autres ont fait signer une pétition pour dénoncer leurs conditions d’hospitalisation. La grève a été massive, de très nombreux soutiens extérieurs, citoyens ou militants, sont venus rencontrer le piquet de grève.

Le vendredi soir devant l’ARS, frigorifiés, nous étions une centaine pour soutenir les négociateurs syndicaux face à la direction du CHSP et de l’ARS. Ils sont sortis victorieux, fiers d’avoir mené un combat exemplaire et d’avoir retrouver leur dignité de soignants.

Une hirondelle ne fait pas le printemps… mais cette même semaine à Rennes, les cheminots ont aussi débrayé pour défendre 300 postes ; les salariés de l’inspection du travail pour leur condition de travail, idem les archéologues, enseignants et parents d’élèves, les ouvriers d’Eifage ont gagné une augmentation de salaire…

Plan Santé mentale II : mais où sont les sous ?

La secrétaire d’État à la Santé, Nora Berra a présenté mercredi en Conseil des ministres, le plan Psychiatrie et Santé mentale 2011-2015. Renvoyée à la concertation entre acteurs locaux, la question des moyens de ce plan « nouvelle génération » reste posée.
« L’enjeu majeur de ce nouveau plan est de prévenir les ruptures dans les parcours de vie des personnes concernées, quel que soit leur lieu de vie, y compris celles en grande précarité ou en milieu pénitentiaire », indique un communiqué du ministère de la Santé. La version définitive de ce plan dévoilé mercredi est quasiment identique au document de travail soumis à concertation fin janvier et dont le « Quotidien » s’est fait l’écho. Ce plan se décline en quatre axes stratégiques : prévenir et réduire les ruptures au cours de la vie de la personne, selon les publics et les territoires, entre la psychiatrie et son environnement sociétal, entre les savoirs. Présenté comme un plan « nouvelle génération », il ne comporte pour le moment aucun financement contrairement au premier plan santé mentale 2005-2008 qui avait engagé 475 millions de crédits en fonctionnement et 750 millions en crédits en investissement. Ce second plan n’est pour l’heure qu’un ensemble de grands principes que les agences régionales de santé (ARS) et « les acteurs de terrain » auront à mettre en musique selon les spécificités locales. « Les ARS ont ainsi à décliner le plan en mesures opérationnelles dans les 26 projets régionaux de santé (…). Les administrations centrales et opérateurs nationaux seront également invités à faire connaître la façon dont ils intégreront le plan dans leur propre feuille de route d’ici juillet 2012 », précise le ministère. L’ensemble de ces contributions sera annexé au plan. La Direction générale de la santé (DGS) pilotera le plan au niveau national « afin de s’assurer de sa bonne mise en œuvre par les administrations et les ARS et de la définition des indicateurs de suivi ». Un premier bilan sera établi en 2016. Entre-temps, une conférence de suivi sera organisée chaque année sous la présidence des ministres de la Santé et des Solidarités.

L’incantation ne suffit pas.

De leur côté, les professionnels restent pour l’heure sceptiques vis-à-vis du nouveau plan. Si l’Union nationale des cliniques psychiatriques (UNCPSY) « souscrit à (ses) orientations », son président, le Dr Olivier Drevon, s’alarme « d’une absence totale de volet économique et de pistes de financement, qui permettraient la mise en œuvre effective des mesures proposées ». Bien que l’UNCPSY ne soit « pas hostile à cette démarche compte tenu des observations, par ailleurs faites, concernant le volume et l’opacité des dépenses associées à la maladie mentale (…), un rappel des engagements concernant la mise en œuvre de la tarification à l’activité pour la psychiatrie apparaîtrait comme une annonce a minima ». Pour le Dr Alain Vaissermann, président du Comité d’action syndicale de la psychiatrie (CASP), la question des moyens se pose. « Une partie de la profession avait réclamé un budget spécifique à la psychiatrie à l’intérieur de l’ONDAM. Or ça non plus on ne l’a pas dans ce plan. C’est l’une des raisons d’ailleurs pour laquelle nous avions réclamé une grande loi de santé mentale », ajoute-t-il. « Dans un contexte économique que personne n’ignore, aucun engagement n’est pris dans ce plan pour modifier vraiment le cours des choses », déplore la Fédération d’aide à la santé mentale-Croix-Marine. « L’incantation ne suffit pas. On peut ainsi évoquer la collaboration avec les autres professionnels de santé mais il ne s’agira que d’un vœu pieux si rien n’est fait pour harmoniser la densité médicale et paramédicale sur l’ensemble du territoire », considère la fédération dans un communiqué.
› DAVID BILHAUT

Le gouvernement lance un nouveau plan santé mentale à deux mois des élections

LEMONDE.FR | 29.02.12

A deux mois de l'élection présidentielle, la secrétaire d'Etat à la santé Nora Berra a présenté, mercredi 29 février en conseil des ministres, un nouveau plan de santé mentale qui s'attache à fixer les objectifs de prise en charge des patients souffrant de troubles psychiques pour les années 2011 à 2015. Un plan qui concerne " la vie des patients dans son ensemble ", insiste-t-elle, et non seulement les hospitalisations. "Il faut prévenir et éviter les ruptures de soins, mais aussi toutes les ruptures dans l'accompagnement social", ajoute-t-elle.

Sans grande surprise ni ambition, ce plan tente de répondre au manque de lisibilité et de coordination de l'offre de soins pointé par le Haut conseil à la santé publique et la Cour des comptes. Cette dernière, dans un rapport publié en décembre 2011 évaluant le plan de santé mentale 2005-2011, avait jugé que le recours à l'hôpital restait trop excessif, faute de développement des prises en charge extérieures.
Le nouveau plan prône le développement d'alternatives à l'hospitalisation dans les zones trop peu pourvues, qui sont souvent celles "suréquipées en structures d'hospitalisation complète, qui doivent donc être transformées". L'accent est mis sur l'accès au logement, mais aussi leur maintien, car les hospitalisations répétées peuvent provoquer la perte de leur domicile par les malades. L'idée est d'améliorer l'offre de "logement accompagné", comme les appartements associatifs pour éviter l'isolement et la rupture des liens sociaux. L'accès aux soins des sans domiciles fixes devra par ailleurs être facilité grâce à des équipes mobiles psychiatrie-précarité notamment. Chaque Agence régionale de santé (ARS) devra faire un bilan des structures et outils existants sur son territoire, etdécliner le plan selon ses besoins. Mais dans le document, pas un mot sur les moyens.
En janvier, avant même la publication du plan, le Syndicat des psychiatres des hôpitaux s'était alerté, y voyant "un simple assemblage de thèmes et de recommandations régulièrement déclinées depuis quinze ans sans qu'il soit donné réellement les moyens de les mettre en œuvre". Le syndicat doutait que de "simples orientations stratégiques adressées aux ARS" puissent bâtir une"politique de santé mentale". Autre point qui risque de mécontenter les médecins,"le rôle du secteur et ses missions n'est pas clarifié", estime Michel Priantafyllou, vice-président du Syndicat des psychiatres d'exercice public. Le secteur de psychiatrie est la zone d'intervention des équipes soignantes (hôpital et centres médico-psychologiques). Il en existe plusieurs par départements et la profession craint sa remise en cause. L'idée, selon le document, est d'en "dépasser certaines limites (inégalités territoriales, méconnaissance des autres acteurs du territoire) ", et d'instaurer une prise en charge en "complémentarité et coopération avec les autres acteurs" comme les médecins libéraux. Le secteur demeure donc, mais n'est plus le seul territoire de référence.
"SOINS SANS CONSENTEMENT"
La question est toutefois posée de l'avenir du plan en cas de changement de majorité. François Hollande a annoncé une nouvelle loi sur la santé mentale, souhaitant "mettre un terme à la déshérence dont souffre " la psychiatrie."J'aimerais bien savoir ce qu'il compte mettre dedans", réagit Nora Berra, puisque, explique-t-elle, l'intervention d'un juge pour les hospitalisations sans consentement, rendue obligatoire par le Conseil constitutionnel, a été incorporée dans la loi de juillet 2011, et que l'amélioration de l'organisation de l'offre de soins est l'objet du plan.
Cette loi de 2011 a instauré également des "soins sans consentement" en ville ou en journée à l'hôpital, alors que la prise en charge sous contrainte était jusque-là réservée à l'hôpital. La profession, qui critiquait une focalisation du texte sur la question de la sécurité, réclame toujours une loi plus globale qui redéfinirait les missions et l'organisation de la psychiatrie.


samedi 3 mars 2012


Abilifaïe Léponaix 

Lauréat du Prix du Public ADAMI 2010 au festival d’Avignon, 
le spectacle Abilifaïe Léponaix de Jean-Christophe Dollé
sera présenté pour la première fois à Paris au Ciné 13 Théâtre
à partir du 7 mars 2012 (relâche le 16 mars). 

Quatre schizophrènes frappants de lucidité,
leurs éclairs de pensée fulgurants, 
leurs traits d’humour désarmants,
leur quotidien aux frontières de la raison.

Inspiré de témoignages réels, ce voyage au cœur de la folie tord le cou aux idées reçues,
un regard sans misérabilisme sur ces trajets humains hors du commun.

« Moi je pense que Jésus était schizophrène mais à l’époque ça s’appelait pas pareil » 





Suicides à La Poste : je voudrais alerter la société sur la condition des postiers

Modifié le 03-03-2012

LE PLUS. Un cadre de la Poste de Rennes s'est suicidé en pleine rue cette semaine. Ce sera le quatrième ce mois-ci. Stéphane Jarque, postier, attire notre attention sur les dures conditions de travail de sa corporation, de plus en plus malmenée.

Je suis postier depuis près de 20 ans et en tant qu'homme, je voudrais alerter la société sur la condition de ma corporation en France aujourd'hui. Ce mois-ci encore, ce ne sont pas moins de quatre suicides qui ont endeuillé notre entreprise. Ces suicides, on les récences via notre forum de postiers. Très souvent, des collègues racontent leurs situations, leurs mal-êtres, leurs appels au secours.

Ces différents suicides et les nombreuses tentatives de suicide ne nous étonnent pas, pire, tant le déni de l’humain est pratiqué chez nous, ils sont la conséquence logique, d’un management froid et sans concessions.

Lecture de la lettre d'adieu du jeune rennais par sa femme

Mercredi 29 février, le cadre de Rennes, qui a mis fin à ses jours de manière dramatiquement spectaculaire, avait 28 ans, très récemment papa. Il a laissé une lettre expliquant son geste. C'était un pur produit de cette nouvelle Poste, dictée par les marchés financiers, impersonnelle et "rentable".
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Suicide: la CFDT alerte La Poste
AFP Publié le 02/03/2012 
La Fédération communication, conseil, culture CFDT a décidé d'alerter les dirigeants de La Poste sur le climat social de l'entreprise, après le suicide mercredi d'un cadre supérieur de 28 ans, a-t-on appris aujourd'hui auprès du syndicat.
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Tarifs hospitaliers 2012 : La psychiatrie privée en appelle au Président-candidat

L’annonce discrète des augmentations tarifaires annuelles dans la psychiatrie fait réagir les Cliniques Psychiatriques de France qui en appellent au Président-candidat pour « faire des soins en psychiatrie une priorité de la santé publique, pas une variable d’ajustement décidée par des technocrates ». Les 162 établissements privés et leurs soignants, qui prennent en charge 120 000 patients chaque année, demandent à être un peu mieux respectés pour continuer à prendre toute leur place dans l’accueil des patients touchés par les pathologies psychiatriques.

Quelques jours après la présentation du nouveau plan de Psychiatrie et de Santé Mentale, en Conseil des Ministres le 29 février, le Ministère de la Santé laisse filtrer que les tarifs journaliers attribués aux cliniques psychiatriques seraient augmentés de 0,3%, soit environ 34 centimes d’euros par jour et par patient, pour « couvrir » l’inflation des charges depuis mars 2011.
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L'Association médico-psycho sociale dissoute, après trente-cinq ans de combat pour que les « fous » soient considérés comme des citoyens

samedi 03.03.2012, 05:21La Voix du Nord
 De gauche à droite, Jean-Luc Roelandt, Pascal Dudenko et Patrice Desmons.De gauche à droite, Jean-Luc Roelandt, Pascal Dudenko et Patrice Desmons.

| HELLEMMES |

Voilà deux ans qu'ils travaillaient sur le projet et ils disposent maintenant ...
d'un outil à la hauteur. Réunis en assemblée générale extraordinaire jeudi, les acteurs de l'AMPS (Association médico-psycho sociale) ont procédé à la dissolution de l'association.
Celle-ci sera dorénavant relayée par l'Association intercommunale de santé, de santé mentale et de citoyenneté (AISSMC), animée par les élus locaux du secteur de psychiatrie 59G21 (Faches-Thumesnil, Hellemmes, Lesquin, Lezennes, Mons-en-Baroeul et Ronchin).
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Forte chute de tension au centre hospitalier de Vendôme

03/03/2012 05:38
La visite du ministre de la Santé Xavier Bertrand le 14 mars se déroulera-t-elle dans la sérénité après l’annonce hier de plusieurs bonnes nouvelles ?
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Infirmiers de Rue, LA Solution Belge pour les SDF

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Nous parlons souvent dans ces colonnes de la question de la dignité humaine. Et bien mon coup de coeur de ces derniers mois y répond parfaitement. Il nous vient de Bruxelles et c'est une femme rayonnante qui le porte, Emilie Meessen, fondatrice d'Infirmiers de Rue. leur sujet: les SDF. Leur méthode, les réinsérer dans la société notamment grâce à l'hygiène. A quelques jours de la journée de la femme, en voici une  exeptionnelle,            Emilie Meessen et un patient              ce qu'elle fait avec ses équipes est absolument merveilleux, nous la recevons aujourd'hui.

Emilie, qu'est ce qui vous a donné l'envie de créer Infirmiers de Rue (IDR) ?
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IVG : «on croit encore que les femmes doivent souffrir»

Par figaro icon Caroline Piquet - le 27/02/2012
Si la pratique de l'avortement reste un sujet tabou en France, l'accompagnement médical l'est encore plus. Au détour d'un planning familial ou d'un service d'orthogénie, on parle des difficultés rencontrées, mais toujours discrètement.
90.000 avortements par an chez les moins de 25 ans. C'est ce que révèle unrapport sur la sexualité des adolescents remis par le gynécologue Israël Nisand à Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative en février dernier. «Des chiffres en augmentation de 5% chaque année depuis 20 ans», explique le professeur. Derrière ces chiffres alarmants, c'est aussi une pratique de l'IVG qui se heurte à des difficultés, tant sur le plan organisationnel qu'humain.
En France, la loi prévoit le choix entre deux méthodes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La méthode chirurgicale consiste à aspirer le contenu de l'utérus sous anesthésie locale ou générale, possible jusqu'à la douzième semaine de grossesse. La seconde méthode médicamenteuse, réalisée entre la cinquième et la septième semaine, consiste à la prise de deux médicaments: le premier interrompt la grossesse, le second permet l'évacuation de l'oeuf par contractions.
Au planning familial de Paris, Isabelle admet que «même si la loi prévoit que les femmes puissent choisir entre les deux méthodes d'IVG, on leur impose souvent la méthode médicamenteuse». À Strasbourg, le planning familial fait le même constat. «La méthode chirurgicale mobilise plus de professionnels de la santé, c'est pourquoi on les oriente plus facilement vers une méthode médicamenteuse, qui peut se dérouler à domicile».
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