Les salariés de l'Etablissement public de santé mentale des Flandres et les élus du secteur de Bailleul, se rassemblent ce jeudi, pour tirer la sonnette d'alarme. Ils dénoncent le risque de disparition des soixante lits d'hospitalisation. Comme partout en France, la psychiatrie manque de bras.
A deux semaines des assises nationales de la santé mentale, c'est le triste exemple de l'état de la psychiatrie en France : à Bailleul, l'EPSM des Flandres va fermer une trentaine de lits, et sans doute, dans un second temps, en transférer une trentaine d'autres dans l'établissement voisin d'Armentières. Ces pistes de travail sont encore à l'étude, mais bien avancées selon nos informations. C'est la survie même de l'établissement qui est en jeu, puisque que ce sont les 60 derniers lits d'hospitalisation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire