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« Déconstruire notre propre histoire » afin de « lutter contre les discriminations et le racisme. » Cette déclaration d’Emmanuel Macron a été prononcée dimanche dernier lors d’une interview à la chaîne américaine CBS. Faisant écho au passé colonial de la France, sa proposition a soulevé l’indignation de personnalités politiques de droite et d’extrême droite : « Un président ne devrait pas dire ça. Son discours nourrit le discours indigéniste et racialiste », s’est ainsi offusqué sur Twitter le député LR Éric Ciotti.
« Déconstruire » : le mot semblait autrefois réservé aux universitaires et aux amateurs de Jacques Derrida, grand théoricien de ce concept. Mais désormais, on l’entend aussi dans la bouche de coaches en développement personnel et de militants féministes ou décoloniaux. Petite nouveauté, il ne s’agit plus uniquement de déconstruire un discours, mais d’appliquer à soi-même une forme de vigilance permanente. Méthode d’autocensure ou souci de l’autre ? Voici pourquoi la « déconstruction » connaît un renouveau aujourd’hui.
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