Atteinte d’une surdité moyenne bilatérale, Anissa a récolté près de 14 000 euros pour mener à bien son projet de masque permettant de voir la bouche de son porteur.
Destiné prioritairement aux proches des sourds et malentendants, le masque transparent d’Anissa pourrait aussi séduire un public plus large qui souhaite garder de la convivialité dans ses échanges. AFP/Lionel Bonaventure
Alors que le port du masque se généralise en France, Anissa, une Toulousaine âgée de 30 ans, planche depuis le 24 mars sur le « masque inclusif », doté d'une partie transparente pour voir la bouche de celui qui le porte. Après avoir consulté les préconisations de l'Afnor, elle crée un premier prototype de ce masque transparent.
Atteinte d'une surdité moyenne bilatérale, cette créatrice de maroquinerie indépendante a été confrontée à la difficile communication avec une personne masquée, quand on ne peut plus lire sur ses lèvres.
« J'étais à la pharmacie début avril et je ne pouvais pas comprendre les employés qui portaient un masque, raconte-t-elle, encore sonnée par cette mauvaise expérience. Ils ont fait l'effort de parler fort… Comme j'avais déjà vu des masques transparents aux Etats-Unis il y a quelques années, je me suis dit qu'il y avait vraiment un besoin pour faciliter la vie des personnes sourdes et malentendantes en France ».
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