Partout en France, externes et internes en médecine sont mobilisés dans les hôpitaux.
A l’hôpital Edouard-Herriot, à Lyon, tout le monde se prépare à l’arrivée d’un afflux de patients atteints du Covid-19. « C’est un peu le calme avant la tempête, on s’attend à une énorme vague », raconte Lucas Reynaud, interne au service de réanimation, et à la tête du Syndicat autonome des internes des hôpitaux de Lyon. « Les voisins de la Croix-Rousse commencent à se remplir, ce sera bientôt notre tour », confie le jeune homme en neuvième année. Comme ses camarades internes, étudiants en médecine en fin de cursus et déjà en responsabilité dans les hôpitaux, il vit la crise du coronavirus aux avant-postes.
« On a un peu peur, mais on se dit qu’on fait ces études pour ça, pour vivre ces périodes, confie l’interne de 30 ans. Je suis urgentiste, on va vraiment servir à quelque chose. » Un « pool » est déjà prêt à relayer en cas de besoin : 300 internes ont répondu à l’appel lancé par les Hospices civils de Lyon, rapporte-t-il, « il y a énormément de solidarité ». Lui enchaîne les réunions et les formations, par exemple pour être prêt à intuber avec l’habillement de protection. « C’est comme si on intubait en portant une armure… », décrit-il.
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