#LaThéorie |Il y a la littérature d’épidémie mais aussi le "journal de confinement", un genre qui se multiplie ces jours-ci et suscite parfois l'indignation. Un certain romantisme de la claustra révèle les fractures sociales et culturelles, mais aussi le délai de conscience entre la France et l'Italie.
Il y a la littérature d’épidémie mais aussi, dans un autre registre, le "journal de confinement". Un genre qui se multiplie ces jours-ci et engendrera sans doute une sorte de « manuscrits boom » après le passage du coronavirus. Pour l’heure, les premières tentatives publiées suscitent surtout l’indignation.
Evidemment, écrivain confiné égale journal de bord, c’est presque mathématique. D’autant que nous vivons un moment "dramatique certes, mais historique" comme le soulignait l’auteur italien Roberto Ferrucci depuis sa mortuaire Venise. "Du jour au lendemain, notre vie quotidienne est de venue singulière, étrange et incompréhensible" notait-il dans Le Monde. Invitant ses étudiants comme chacun à tenir un journal, pour nous même, mais aussi pour ceux qui dans des années auront besoin de comprendre ce que fut ce « crash » du coronavirus.
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