31/05/2019
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Après la Géorgie, ou le Missouri, la Louisiane vient d’adopter un texte qui retreint l’accès des femmes à l’interruption volontaire de grossesse.
Mercredi, la Chambre des représentants de cet état américain a voté un projet de loi interdisant l'avortement dès lors que des battements du coeur de l'embryon sont décelables, une évolution dans le développement in utero qui peut intervenir dès la sixième semaine.
Le 15 mai dernier, le sénat de l'État de l'Alabama a adopté le projet de loi le plus restrictif du pays sur l'avortement. Le texte ne prévoit pas d'exception en cas de viol ou d'inceste et sanctionne les médecins pratiquant des IVG à de lourdes peines de prison.
Cette année, seize États américains ont déjà reformé leur législation sur l’avortement et au total, des lois restrictives ont été adoptées dans pas moins de 28 États sur 50.
Cette restriction du droit à l’IVG intervient alors qu’en Argentine des députés ont présenté mardi un projet de loi libéralisant le droit à l'interruption volontaire de grossesse. Actuellement la loi du pays n’autorise l'avortement que dans des cas spécifiques,
Et du côté de l’Europe, les scores importants des partis d’extrême droite aux élections européennes, font craindre pour les droits des femmes. La redéfinition du rôle de la femme est un axe central de la société illibérale portée par les partis populistes nationalistes.
Pour en discuter, nous recevons Bibia Pavard, historienne, maîtresse de conférences à l’université Paris 2, auteure notamment de Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979) paru aux Presses universitaires de Rennes.
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