Publié le 27/05/2019
Avec Un village pour aliénés tranquilles, Juliette Rigondet signe
son deuxième ouvrage. © Antoine Bonfils
Au travers de son ouvrage Un village pour aliénés tranquilles, Juliette Rigondet met en lumière le lien historique, et qui perdure, entre le village de Dun-sur-Auron et la psychiatrie.
Après le Soin de la terre, la journaliste Juliette Rigondet livre un témoignage passionnant sur la psychiatrie à Dun-sur-Auron, dans son ouvrage Un village pour aliénés tranquilles, paru début mai aux éditions Fayard.
« Ils sont nombreux à sillonner la petite ville. Lorsqu’il fait trop chaud, ou trop froid, ou que la fermeture hebdomadaire des commerces, le lundi, vide les rues du centre, ce sont surtout eux que l’on voit dans la “Grande rue”, au square, sur les places, devant la bibliothèque municipale, dans les cafés, au supermarché.. Attendre, observer, se rencontrer. Passer le temps. »
Dun, première « colonie familiale » en France
Un écrit qui parle de l’arrivée des « malades », des « patients », des « pensionnaires », des « petits fous » dans le village dunois, à la fin du XIXe siècle, pour délester les asiles psychiatriques parisiens. Également pigiste à l’Histoire et animatrice d’ateliers d’écriture, Juliette Rigondet s’est appuyée sur trois années de recherches et de rencontres pour nourrir sa réflexion.
« J’ai voulu faire exister ces hommes et ces femmes auxquels nous n’avons pas beaucoup fait attention »
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