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jeudi 30 mai 2019

L’état de la pédopsychiatrie en France et son avenir

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PUBLIÉ LE 29 MAI 2019

L’état de la pédopsychiatrie en France et son avenir

Il faut se pencher véritablement sur la pédopsychiatrie française, et savoir dans quel état elle se trouve dans la réalité des pratiques.

1ère partie : les constats

« La plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté » (Georges Bernanos)
Emmanuel Macron a récemment affiché son ambition de « redonner une perspective à la pédopsychiatrie et à la psychiatrie dans notre pays ». En présence de la première dame, il aime d’ailleurs s’afficher auprès des enfants souffrants (visite d’une unité de dépistage de l’autisme, d’une crèche spécialisée pour enfants handicapés, d’un centre pour enfants maltraités…). Ainsi, à l’occasion prochaine de l’inauguration officielle de la plateforme de diagnostic autisme de Paris, il a été fortement suggéré aux soignants de planifier la présence d’enfants, car le couple présidentiel apprécie particulièrement ces mises en scène très suggestives et photogéniques en termes de communication et de storytelling.
Cependant, au-delà des clichés et de la charitable sollicitude de nos bons gouvernants, la larme à l’œil, il conviendrait sans doute de se pencher véritablement sur la pédopsychiatrie française, et de savoir dans quel état elle se trouve dans la réalité des pratiques.
Dans ce billet, je souhaiterais donc mettre en exergue certains points issus du rapport de l’Igas (Inspection générale des affaires sanitaires) paru en septembre 2018, en rapport avec l’évaluation des CAMSP (Centres d’action médico-sociale précoce), CMPP (Centres médico-psycho-pédagogique) et des CMP-IJ (Centres médico-psychologiques de psychiatrie infanto-juvénile). En effet, ce document dresse un constat assez exhaustif de la situation de la pédopsychiatrie publique en France, tout de dévoilant également les présupposés, les angles morts, mais surtout les revendications des instances de tutelle sanitaires.

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