S’il y a une «urgence éthique» à penser la psychanalyse - puisqu’elle n’est guère «transmissible» mais «toujours à réinventer» - il y a aussi une difficulté épistémologique à le faire, dans la mesure où la penser, c’est «faire un saut dans le non-élucidé, le toujours pas encore pensé de l’expérience». Ecrite en pur langage lacanien, l’étude de Michel Bousseyroux affronte «la Chose freudienne - das Ding comme l’appelle Freud, la jouissance comme la nomme Lacan», et va en son «point le plus critique», qui est l’acte psychanalytique lui-même : «Avec la Chose freudienne, en effet, la pensée existe comme un "ce n’est pas je qui pense", pour la raison que c’est un savoirsans sujet.» Les références à Beckett, à Bataille, à Blanchot ponctuent la réflexion, et aident à dire comment, «au-delà de l’Œdipe», on peut penser la fin de l’analyse, la passe, le symptôme, la jouissance, la féminité, les phobies… R.M.
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