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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 18 novembre 2020

Y'a-t-il des neurones de la solitude ?

MIT TECHNOLOGY REVIEW (CAMBRIDGE (ÉTATS-UNIS))

Les efforts des neuroscientifiques pour comprendre le sentiment de solitude et comment il se joue dans notre cerveau pourraient nous aider à mesurer l’impact de l’isolement social, particulièrement répandu en cette période de confinement.

Bien avant que le monde ait entendu parler du Covid-19, Kay Tye, chercheuse en neurosciences au Salk Institute for Biological Studies [en Californie], avait décidé de répondre à une question qui prend une nouvelle résonance en cette période de distanciation physique : une personne qui se sent seule a-t-elle envie d’interactions sociales de la même façon qu’une personne qui a faim a envie de manger ? Et peut-on repérer et mesurer cette “envie” dans les circuits neuronaux du cerveau ?

“La solitude est quelque chose d’universel, assure Kay TyeIl semble raisonnable d’avancer qu’elle devrait être un concept des neurosciences. C’est juste que personne n’a jamais trouvé le moyen de la tester et de l’attribuer à des cellules spécifiques. C’est ce que nous essayons de faire.”

On a vu paraître ces dernières années un vaste corpus de littérature scientifique qui constate l’existence d’un lien entre la solitude, d’une part, et la dépression, l’anxiété, l’alcoolisme et la consommation de drogue, d’autre part. Un nombre croissant de travaux d’épidémiologie montrent même que la solitude rend plus susceptible de tomber malade : elle semble déclencher la libération chronique des hormones qui inhibent les défenses immunitaires.

Les modifications biochimiques provoquées par la solitude peuvent accélérer la progression d’un cancer, des maladies cardiaques et de la maladie d’Alzheimer ou simplement priver le plus dynamique d’entre nous de la volonté de continuer. Si on pouvait la mesurer et la détecter, on pourrait identifier les personnes à risque et ouvrir la voie à de nouvelles interventions.

La petite fille d’à côté

LE 17/11/2020

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

par Sonia Kronlund et Delphine Saltel

Une jeune mère célibataire s'installe dans un nouvel appartement avec son fils. Sur le même palier, vivent un père et sa fille. La nouvelle arrivante ne tarde pas à découvrir que cette petite fille est maltraitée...

La petite fille d'à côté
La petite fille d'à côté Crédits : Kinga Krzeminska - Getty

Une mère célibataire venant de Paris est partie s'installer en Bretagne où elle a vécu 2 ans. Intermittente, elle trouve pour elle et son fils un appartement presque inespéré et qui lui plait beaucoup. Il s'agit d'une maison coupée en deux qu'elle partage avec un voisin. Au début, les premiers échanges sont chaleureux. Lui, est père célibataire. Sa femme est morte en couche et il a la charge d'une petite fille de 8 ans très attachante. 

Pourtant, rapidement, la jeune mère constate des comportements surprenants chez la petite fille, qui ne semble pas bénéficier d’une grande attention. 

Petit à petit, la maman d'à coté vient de plus en plus souvent chez sa petite voisine quand, tous les soirs, elle se retrouve seule dans l'appartement de son père. La jeune mère se propose donc finalement de la prendre chez elle. Elle constate alors que l'enfant se jette sur la nourriture. Son père n’a pas le temps de lui faire à manger paraît-il. Elle mange mal et peu. 

Progressivement, la petite fille distille quelques phrases, qui semblent vouées à alerter la jeune femme, telles que : « mon papa, des fois, me gronde vraiment fort. » Malgré de sérieux doutes sur la sécurité de cette enfant, la jeune mère n'a pas de certitudes, d'autant qu'il est difficile pour elle de juger un autre parent seul, connaissant la complexité de cette situation. 

Petit à petit, comme elle était seule toute la journée, j’ai commencé à la voir tout le temps, même si elle n’avait pas le droit de venir.

Ca m’énervait que personne ne s’occupe de cette enfant et que ce soit à moi de le faire, alors que j’ai déjà du mal à m’occuper de moi et du mien.

Un dimanche soir, alors qu'elle est en train de repeindre son appartement, elle entend des hurlements provenant d'une beuverie dans l'appartement du père. Elle s'y rend avec pour prétexte le besoin d'un outil et voit la petite pleurer. Sa venue déplait fortement au père qui est fou de rage. Il semble aussi très alcoolisé. 

Après le départ des convives, la mère croit entendre des coups provenant de l'appartement voisin mais n’en est pas sûre. Elle mène son investigation et découvre, par la propriétaire du père ainsi que par la grand-mère maternelle de la petite, que le père a des addictions aux drogues en tout genre.

Je me suis dit que pour aider cette petite, je ne pouvais pas aller frontalement contre son père sinon je risquais de perdre le contact avec elle.

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Exposition Le Corps et l’Âme De Donatello à Michel-Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance

 Fichier:Musee du Louvre 1992 logo.png — Wikipédia

du 22 Octobre 2020 au 18 Janvier 2021

[...] Grâce à plus de 140 oeuvres, cette exposition, organisée avec le musée du Castello Sforzesco de Milan, dégage les principales lignes de force qui cheminent dans toute l’Italie durant la seconde moitié du Quattrocento pour aboutir, au début du 16e siècle, à un moment d’apogée de la sculpture de la Renaissance.

La représentation de la figure humaine dans la diversité de ses mouvements prend alors des formes extrêmement novatrices. Ces recherches sur l’expression et les sentiments sont au coeur des démarches des plus grands sculpteurs de la période, depuis Donatello jusqu’à l’un des créateurs les plus célèbres de l’histoire, Michel-Ange.

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L’arme des mots contre les coups du confinement

 Les Jours — Wikipédia

Épisode n° 1

exteSophie Boutboul PhotoMarion Péhée Édité par

« Les Jours » s’installent dans une unité psychologique qui accueille les femmes victimes de violences. La parole est à elles.

Dans un petit immeuble cubique de briques rouges d’un étage, douze nouvelles patientes victimes de violences conjugales ont été reçues depuis le début du déconfinement, le 11 mai. Ici, c’est l’Usap, pour Unité spécialisée d’accompagnement du psychotraumatisme, une structure singulière créée par la psychologue Fatima Le Griguer-Atig en mars 2016, au cœur de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Il s’agit d’un lieu dédié aux personnes victimes de psychotraumatisme et à leur reconstruction par le suivi individuel et le travail en groupes de paroles. Et le rôle de l’Usap va être plus capital encore dans les semaines et les mois à venir : le confinement a exacerbé les violences conjugales et intrafamiliales, avec une augmentation de 44 % des interventions des forces de l’ordre par rapport à la même période l’année passée.

Depuis le début de l’année, Les Jours sont autorisés à s’installer à l’Usap en compagnie des soignants et des patientes. Ici, gratuitement, une équipe de six psychologues accompagne des femmes et des hommes qui ont subi des violences sexuelles, conjugales, des traumatismes de guerre ou liés à la migration, du harcèlement ou des agressions au travail, des deuils, des attentats, des accidents… En 2018, 562 personnes ont été reçues à l’Usap : 80 % sont des femmes, dont 60 % victimes de violences conjugales.

Usap
Les locaux de l’Unité spécialisée d’accompagnement du psychotraumatisme de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois — Photo Marion Péhée pour Les Jours.

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Histoire du livre

4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)

Nos émissions ne seraient pas les mêmes sans les livres... Explorons la généalogie du livre, quand à l'origine était le papyrus, avant de visiter les très riches heures de l'enluminure. Puis, un petit tout sur le marché du livre, avec l'invention de la librairie et du livre de poche.

TOUS LES ÉPISODES
50 MIN
LE 16/11/2020

L’apparition de l’écriture, il y a 5 000 ans, correspond à des besoins comptables. Très vite, elle est utilisée pour des récits. D'abord pictographique...


51 MIN
LE 17/11/2020

Véritables best-sellers médiévaux, les livres d'heures permettent aux laïcs de suivre la liturgie au rythme des moines. Certains sont richement ornés,...


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Fausses nouvelles et théories du complot : la guerre des récits

LE 17/11/2020

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Le phénomène " Hold Up ", une histoire vieille comme le monde ? L'essayiste et professeur de littérature Pierre Bayard et le journaliste et documentariste Thomas Huchon croisent leurs regards sur nos relations aux faits.

Old Pinocchio News
Old Pinocchio News Crédits : RichVintage

De nos petits mensonges à nos grandes histoires, nos quotidiens regorgent d'arrangements avec les faits. Et ce n'est pas plus mal, ça peut même être très utile ! Cette bienveillance à l'égard de nos "pulsion narratives" à une époque en croisade contre le faux, c'est celle que Pierre Bayard soutien dans son dernier essai "C_omment parler des faits qui ne se sont pas produits ?_" (Ed. Minuit, novembre 2020). L'écrivain, essayiste et professeur de littérature à l'Université Paris VIII conclut ainsi une trilogie entamée en 2006 avec le désormais célèbre " Comment parler des livres que l'on a pas lu " (Ed. Minuit, Nov. 20), suivi par la très immobile "Comment parler des lieux on l'on a pas été " (Ed. Minuit, 2012). 

Pour le père de la "critique interventionniste" notre relation au réel est toute entremêlée de faits, de petites et grandes histoires, mythologies personnelles à mi-chemin entre croyance et doute, à divers degrés. En témoignent ces inépuisables exemples, dans la littérature comme dans la construction de l'Histoire, voire de théories scientifiques, la façon dont les hommes s'abreuvent et se mettent à distance des faits. 

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AU CŒUR DE LA CRISE, REPENSER LE SOIN

 Froid • Collège des Bernardins • L'Officiel des spectacles

Diffusion en direct sur le site internet, la page Facebook et la chaîne Youtube du Collège des Bernardins


La pandémie de Covid-19 marque profondément l’expérience des soignants. À partir de cette expérience, comment repenser les conditions du soin ?

L’expérience des soignants semble contrastée selon les spécialités. Au-delà des réformes promises par le « Ségur de la santé », ne convient-il pas de repenser à partir de cette expérience les conditions de la relation soignante ? 

Des membres du conseil scientifique du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins partageront leurs analyses. Elles seront discutées par deux acteurs majeurs du monde hospitalier, Pr. André Grimaldi et Pr. Philippe Juvin.

Programme

INTRODUCTION
P. Brice de Malherbe, co-directeur du département Éthique biomédicale et professeur de théologie de Faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins

RETOUR D’EXPÉRIENCE
18h05
Dr. Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre du sujet âgé, Hôpital Emile Roux AP-HP ; co-directeur du département Éthique biomédicale du Collège des Bernardins
18h20
Dr. Anne Lécu, médecin généraliste, Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis ; membre du séminaire Que vaut le corps humain ? du Collège des Bernardins
18h35
Dr. Anne-Laure Boch, neurochirurgien, Groupe hospitalier La Pitié-Salpêtrière ; membre du séminaire Que vaut le corps humain ? du Collège des Bernardins

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mardi 17 novembre 2020

Quand l'hôpital retient son souffle

France 5 Replay et Direct - Programmes, documentaires et vidéos | France tv  (ex Pluzz)

Disponible jusqu'au 10.12.20

Replay Le monde en face - Quand l'hôpital retient son souffle - France 5

Présenté par : Marina Carrère d'Encausse

Après la diffusion du documentaire "Quand l'hôpital retient son souffle", Marina Carrère d'Encausse poursuit le débat avec ses invités. Comment, en pleine crise sanitaire mondiale, les hôpitaux, dont celui de la Pitié-Salpêtrière, parviennent-ils à remplir leur mission alors qu'ils sont déjà en difficulté ?

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Diapo. Rabat : violente répression d’une manifestation du personnel infirmier

 h24.info | Media Ownership Monitor

16 novembre, 2020 

Crédits : MITSAM

Devant le siège du ministère de la Santé à Rabat, une manifestation pacifique du personnel infirmier et des techniciens de la santé a été «violemment dispersée». On compte plusieurs blessés parmi les manifestants. Les syndicats exigent l’ouverture d’une enquête.

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