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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 10 novembre 2020

URGENCE COVID-19 | Repaire Santé Femmes à Barbès

 Ulule — Wikipédia

Rénover un local pour accueillir et prendre soin de toutes les femmes en grande précarité et leurs enfants.

À propos du projet

Mise à jour du projet au 29/10 : 

Au vu de l’urgence sanitaire actuelle et le confinement annoncé à partir du 29 octobre, nous faisons appel à votre générosité pour financer et terminer au plus vite les travaux du Repaire Santé Femmes à Barbès.  

Le confinement précédent avait été une période traumatique pour les femmes sans-abri/en grande précarité : manque de nourriture, violences, isolement, anxiété... Nous avions redoublé nos maraudes et les accueillions à la Cité des Dames et dans le Repaire à Porte de St-Ouen (aujourd’hui trop petit). 

Pour ce second confinement, le Repaire Barbès sera donc le lieu dédié aux femmes pour prendre soin d'elles pendant cette période d’urgence sanitaire en respectant les gestes barrières. 

Il permettra de renforcer notre surveillance sanitaire médico-psychologique auprès des femmes les plus vulnérables et leurs enfants avec : 

•  Distribution de kits d’hygiène & de protection au COVID-19 et de paniers-repas par l’Armée du Salut, 

•  Entretiens médico-psychologiques avec les bénévoles et salarié·e·s (psychologues, sages-femmes, infirmier·e·s...) et sensibilisations/informations renforcées pour permettre aux femmes de comprendre la situation et d’appliquer les gestes barrières, 

•  Solutions de mises à l’abri organisées, 

•  Accès à l’hygiène grâce aux sanitaires (douches, toilettes) réservés aux femmes, 

•  Veille sanitaire campagne téléphonique auprès de l’ensemble des femmes accompagnées par l’ADSF et suivi psychologique

Le Repaire Barbès sera aussi le lieu de départ de maraudes en rues, gares, hôtels sociaux, que nous maintenons pendant le confinement.  

Nous avons besoin de vous pour prendre soin d’elles !  

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Face au Covid-19, la Suède à visage découvert

Le pays, qui n’avait pas confiné sa population au printemps, est l’un des seuls au monde à ne pas recommander le port du masque, à cause notamment du sentiment de « fausse sécurité » qu’il procure.

Par  Publié le 10 novembre 2020

Dans le centre de Stockholm, le 30 octobre.

LETTRE DE STOCKHOLM

Pour un visiteur étranger débarquant en Suède, le contraste doit être saisissant. D’un côté, les médecins font part de leur inquiétude face à l’augmentation très rapide des contaminations et, depuis début novembre, des hospitalisations. L’une après l’autre, les régions durcissent leurs recommandations, dans l’espoir d’endiguer cette deuxième vague de la pandémie due au coronavirus. Les habitants sont exhortés à limiter au maximum les contacts et à éviter les transports en commun, les magasins ou les salles de sport.

De l’autre côté, les Suédois continuent de sortir à visage découvert. Que ce soit dans le métro à Stockholm, dans les centres commerciaux, ou même pour rendre visite à une personne âgée en maison de retraite, la très grosse majorité des 10 millions d’habitants du pays ne porte pas le masque. Pas plus les pharmaciens que les techniciens de maintenance dans les grandes surfaces, les chauffeurs de taxi, les coiffeurs ou les enseignants…

Ce que le cinéma et les séries nous apprennent des troubles psy

 SLATE

Laure Dasinieres — 

Autrefois stigmatisés et fantasmés, les maladies psychiques sont devenues plus réalistes à l'écran. Un moyen de lutter contre la psychophobie?

Dans Joker, le public est incité à se mettre en empathie avec le personnage d'Arthur Fleck. | Capture d'écran Youtube via FilmsActu
 
Dans Joker, le public est incité à se mettre en empathie avec le personnage d'Arthur Fleck. | Capture d'écran Youtube via FilmsActu  

Ils et elles s'appellent Carrie, Hannah, Tony, Dexter, Arthur, John ou encore Pat. Nous les avons suivi·es le temps d'une séance de cinéma ou celui d'une ou plusieurs saisons. Héros ou anti-héros, ces personnages souffrent d'un trouble psychique plus ou moins déterminé: bipolarité, schizophrénie, dépression, psychopathie, syndrome de stress post-traumatique… Troubles parfois représentés avec une justesse implacable, parfois avec davantage de licence, propre à la fiction.

Ils et elles influencent nos représentations des troubles psychiques mais peuvent nous aider, aussi, et dans certaines conditions, à mieux les comprendre et à limiter nos réflexes psychophobes.

Comme l'explique le Dr. Christophe Debien, psychiatre au CHU de Lille auteur de Nos héros sont malades (édhumenSciences) et cocréateur de la chaîne YouTube Le PsyLab«Il y a une longue tradition du cinéma à traiter de psychiatrie qui montre un intérêt réciproque de ces deux champs. Le cinéma, et aujourd'hui les séries, constituent des miroirs de l'évolution de nos représentations sur la psychiatrie. Et, ce que nous voyons de la psychiatrie à l'écran influe sur nos représentations.»

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Comment éviter une dépression ?

 Fichier:Vivacite.svg — Wikipédia

Laure Clerebout   Publié le lundi 09 novembre 2020

BELGIQUE

depression

Une personne sur cinq est atteinte de dépression à un moment de sa vie. L’équipe de "La Grande Forme" a demandé des conseils au Docteur Benoît Gillain, chef de service de psychiatrie à la clinique Saint Pierre d’Ottignies et président de la société royale de médecine mentale de Belgique pour prévenir la dépression.

Pour commencer, il faut faire une distinction entre la déprime et la dépression. Dans le premier cas, le sentiment dépressif est banal et pas grave, même si pas gai à vivre sur le moment. Tout le monde l’éprouvera à divers moments de sa vie.

La dépression, c’est l’envie d’avoir envie, mais on n’a pas envie. On est triste et on n’a pas de plaisir.

Au-delà de 15 jours où tout au long de la journée notre corps nous renvoie des signes de maladie, on parle de dépression Pour certains, elle s’associe à des insomnies ou de la malnutrition. Pour d’autres, la maladie empêche de se concentrer. Les patients ont du mal à prendre des décisions. Ils ont des idées noires et pensent à la mort. Certains iront jusqu’à tenter de se suicider.

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«Rara Avis», loin du rivage pour «faire sauter les clivages»

Par Virginie Ballet, envoyée spéciale dans le Finistère, photos Joseph Gallix. Hans Lucas  

Les repas sont servis à l’équipage et à la trentaine de «stagiaires» dans le roof.

Les repas sont servis à l’équipage et à la trentaine de «stagiaires» dans le roof. Photos Joseph Gallix. Hans Lucas

Dans le Finistère, l’association AJD propose des voyages en mer sur sa goélette de 38 mètres de long où la diversité de l’équipage est primordiale. A bord pour quelques jours, on retrouve des enfants en difficulté scolaire, des retraités, des étudiants et «Libération».

Ils ont entre 10 et 63 ans. Sont écoliers, enseignante-chercheuse, étudiant en langue qui rêve de se reconvertir dans la pêche ou encore kinésithérapeute avide de voyager autrement, venus de toute la France, plus ou moins novices des flots. Pendant cinq jours, ils ont embarqué à bord du Rara Avis («oiseau rare», en latin). Au large des côtes bretonnes, ils se sont essayés à la navigation, grâce à l’association AJD, basée à Landéda (Finistère) et créée par feu le père jésuite Michel Jaouen. Cette semaine-là, ont embarqué des particuliers et un groupe d’enfants de 10 à 15 ans scolarisés dans un institut thérapeutique éducatif et pédagogique (Itep) de Tours, encadrés par trois éducateurs. Au total, 36 personnes ont pris part à ce séjour, dont Libération. Objectif : faire perdurer la religion du mélange, chère au père Jaouen.

Au milieu des vagues la vie du bateau continue, le repas doit être prêt à l'heure.

Reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne : Elisabeth Borne, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion confie à deux personnalités qualifiées, Christine Erhel et Sophie Moreau-Follenfant, une mission d’appui aux partenaires sociaux

 Fichier:Logo du Ministère du travail (2020).svg — Wikipédia

publié le30.10.20

Communiqués de Elisabeth Borne

Pour accompagner les partenaires sociaux dans leur réflexion et leurs travaux sur la reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a confié une mission d’appui à Christine Erhel et Sophie Moreau-Follenfant, spécialistes des questions de l’emploi et des ressources humaines.

Face à l’épidémie de la Covid-19, de nombreux travailleurs, dits « travailleurs de la deuxième ligne » – hôtes et hôtesses de caisse, éboueurs, agents d’entretien, aides à domicile…– ont permis au pays de continuer à fonctionner au printemps dernier. Cette mobilisation exceptionnelle a mis en lumière l’écart qui existe entre leur utilité à la cohésion sociale et la manière dont ils sont reconnus. C’est pourquoi le 17 juillet dernier, à l’occasion de la première Conférence du dialogue social, la reconnaissance de ces travailleurs de la deuxième ligne a été inscrite à l’agenda des travaux que mènent le Gouvernement et les partenaires sociaux.

Pour accompagner cette réflexion, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a confié à Christine Erhel – Economiste du travail et de l’emploi et chercheuse – et à Sophie Moreau-Follenfant – Directrice Générale Adjointe en charge des Ressources Humaines au sein de la société RTE – une mission visant à accompagner les partenaires sociaux dans la démarche de reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne.

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Covid-19 : la Suède, le Danemark et la Finlande ont-ils une « recette » pour mieux lutter contre l’épidémie ?

Le 10 novembre 2020

Anne-Françoise Hivert, correspondante du « Monde », a répondu à vos questions sur les mesures anti-Covid-19 des pays nordiques.

Bonjour, la Suède et les autres pays scandinaves resistent-ils mieux face à la crise économique?

-Julien

Bonjour Julien, 

Oui. En tout cas au second trimestre :
 

Le Monde aujourd'hui à 12h16
Vivant en Suède depuis plus de 10ans, j'ai pu constater avant même la période actuelle que les salariés suèdois souffrent moins que leurs homologues français du "présentéisme". La plupart des conventions collectives stipulent que l'employeur ne peut pas systématiquement exiger de certificat médical lors d'un arrêt maladie de moins de 15 jours. Cette différence significative entre le modèle suédois et le modèle français, si elle n'est pas spécifique à la crise que nous vivons, doit pourtant avoir un impact positif majeur sur les niveaux de contamination au Covid19. Il me semble que tout est fait pour ne pas évoquer le sujet. Ai-je l'esprit mal tourné ?

-Hubert

Bonjour Hubert,

Oui, vous avez raison. Les Suédois sont plus habitués à travailler depuis la maison que les Français, s’ils en ont la possibilité. Et je suis tout à fait d’accord avec vous, sur ce syndrome du présentéisme. Arriver le premier au boulot ou être le dernier à partir ne donne pas des “points supplémentaires” à un salarié. Au contraire.

Pour ce qui concerne les personnes malades, ou ayant des symptômes du Covid-19, la Suède a changé très vite les règles, pour permettre aux salariés de rester à la maison – soit en travaillant, soit en congé maladie.

Il existe aussi en Suède une “allocation enfants malades” qui permet aux parents de rester à la maison avec leur enfant souffrant et d’être rémunérés. Ce système, je pense, a aussi une incidence, puisque dès qu’un enfant a un symptôme – nez qui coule, mal de gorge, fièvre… – il reste à la maison et le parent avec.

Par contre, je ne crois pas que ce sujet soit tabou !

Covid-19 : du rejet des masques à la remise en cause de la deuxième vague, comment le discours des médecins « rassuristes » a émergé

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CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19

Portées par les médias et par les réseaux sociaux, de nouvelles figures scientifiques plus ou moins légitimes ont émergé en tenant un discours à rebours de celui des autorités sanitaires.

Par  et  Publié le 9 Novembre 2020


Les Français ont-ils relâché leur vigilance après la première vague épidémique, causant ou aggravant la seconde ? Ont-ils été incités à le faire à force d’entendre ou de lire, à la télévision ou sur les réseaux sociaux, des propos émanant de médecins ou de scientifiques – plus ou moins spécialistes du sujet – minimisant l’extrême sérieux de la crise sanitaire liée au Covid-19 ?

Ces derniers, que certains médias (Libération, L’Express) ont qualifiés de « rassuristes », sont des scientifiques, pourvus de leur rond de serviette sur des plateaux de télévision, qui ont relativisé la dangerosité de l’épidémie au lendemain de la première vague, et ont rejeté l’idée d’un reconfinement, comme celui mis en place depuis le 30 octobre.

Comme d’autres médecins, le professeur de médecine intensive en réanimation à l’hôpital Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis) Stéphane Gaudry a pointé, lors d’une interview remarquée sur BFMtv, l’irresponsabilité des médecins qui ont nié l’arrivée d’une deuxième vague.

Dès les prémices de la crise sanitaire, des voix scientifiques dissidentes, à rebours d’un relatif consensus scientifique sur la dangerosité du virus, ont émergé. Portées aux nues par la télévision et la visibilité que leur confèrent les réseaux sociaux, de nouvelles figures, plus ou moins légitimes en la matière, se sont ainsi distinguées. Parmi elles, Christian Perronne, Laurent Toubiana, Jean-François Toussaint, Patrick Bellier, Eve Engerer,…

De gauche à droite : Christian Perronne, Laurent Toubiana, Eve Engerer et Jean-François Toussaint.

Comment la société réagit-elle face aux attentats ?

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par Grégory Fléchet 09.11.2020

Gérôme Truc, sociologue au CNRS, étudie depuis plus de quinze ans les réactions sociales aux attentats. À l'heure où le pays est de nouveau frappé par le terrorisme, le chercheur analyse ses répercussions dans la société à l'aune de travaux collectifs lancés après les attentats de 2015.

Vous venez de publier aux Presses universitaires de France Face aux attentats. Quelle était l'ambition de cet ouvrage collectif que vous avez coordonné avec la politiste Florence Faucher ?
Gérôme Truc1 : Il s'agissait de fédérer un ensemble de travaux en sciences humaines et sociales sur les attentats de 2015 et 2016, dont certains menés dans le cadre de l'appel « attentats-recherche » financé par le CNRS. Ces recherches se focalisent sur des aspects peu explorés jusqu'ici, à savoir l'événement terroriste en lui-même et son impact psychologique, social et politique. Nous avons d'ailleurs besoin de la collaboration entre sociologues, politistes, psychologues et spécialistes des médias pour comprendre pleinement toutes les répercussions d’une attaque terroriste et la façon dont une société y fait face. C’est ce que propose ce petit livre qui se destine à un large public.

Cinq ans après ces évènements tragiques, quels enseignements peut-on tirer de leur impact sur la société française au travers de ces travaux inédits ?
G. T. Ces résultats remettent en cause un certain nombre d'idées reçues comme le fait qu'il faut être citoyen du pays frappé par une attaque terroriste pour se sentir concerné. En réalité, le processus sociologique est plus complexe que cela, et met en branle bien d’autres facteurs. Il y a aussi cette idée très ancrée selon laquelle les attentats islamistes feraient nécessairement le jeu de l’extrême droite, ce qui est loin d’être aussi mécanique et évident. Les conclusions des travaux présentés dans Face aux attentats amènent à dresser un tableau plus nuancé.

Tous les journaux français consacrent leur une aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris (15 novembre 2015).

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