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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 20 janvier 2020

Selon Oxfam, la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5 dollars par jour

Le rapport annuel de l’ONG britannique dénonce l’accentuation du déséquilibre entre riches et pauvres dans le monde, au détriment notamment des femmes, « en première ligne » des inégalités.
Le Monde avec AFP Publié le 20 janvier 2020
Les 2 153 milliardaires du globe disposent de plus d’argent que les 4,6 milliards de personnes les plus pauvres.
Les 2 153 milliardaires du globe disposent de plus d’argent que les 4,6 milliards de personnes les plus pauvres. ISSOUF SANOGO / AFP
Les milliardaires détiennent désormais plus d’argent que 60 % de l’ensemble de la population de la planète, dénonce, lundi 20 janvier, l’ONG Oxfam dans son rapport annuel sur les inégalités mondiales.
Selon les chiffres de l’organisation britannique – dont la méthodologie s’appuie sur les données publiées par la revue Forbes et la banque Crédit suisse mais reste contestée par certains économistes – les 2 153 milliardaires du globe disposent de plus d’argent que les 4,6 milliards de personnes les plus pauvres. Le document indique que les deux tiers des milliardaires tirent leur richesse d’un héritage, d’une situation de monopole ou encore de népotisme.
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Frêle équilibre entre sécurité et soins

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ALEXANDRE MARIETHOZ   19 JANVIER 2020

SUISSE

Les malades psychiques en détention peuvent-ils se rétablir ? Quid des perspectives de réinsertion? Ces questions sont délicates dans un contexte romand marqué par des affaires qui ont profondément influencé la perception des liens entre criminalité et santé mentale. Entretien avec Bruno Gravier, ancien chef du Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires vaudois.

PRISON 
Responsable fraîchement retraité du Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires du canton de Vaud, le professeur Bruno Gravier a été engagé en 1991 afin de créer une unité de psychiatrie pour les détenus souffrant de troubles psychiques. Dans le cadre d’un interview publié par la revue Diagonales, il revient sur trois décennies de développement progressif des soins en prison, analyse le glissement sécuritaire observé depuis une quinzaine d’années et relève que la prison peut aggraver des troubles existants.
D’abord médecin en France, vous êtes arrivé en Suisse au début des années 1990. Dans quelles circonstances?
Bruno Gravier: En 1990, alors que j’étais médecin cadre dans le service de psychiatrie en milieu pénitentiaire des prisons de Lyon, le responsable de la psychiatrie vaudoise m’a contacté afin de créer une unité de psychiatrie pour les détenus souffrant de troubles psychiques et d’ouvrir une consultation psychiatrique ambulatoire dans les prisons préventives vaudoises. J’ai été engagé en avril 1991. A l’époque, tout était à créer: seuls quelques médecins vacataires et trois infirmiers dispensaient des soins dans l’ensemble du canton. En 1992, nous avons pu ouvrir une unité de treize places à la prison de Lonay fonctionnant en hôpital de jour. Dans un second temps, une réflexion a été initiée par le Conseil d’Etat pour réunir toutes les activités médicales, psychiatriques et somatiques des prisons du canton en un seul service. En 1995, le Conseil d’Etat a décidé de créer le Service de médecine et psychiatrie pénitentiaires (SMPP).

dimanche 19 janvier 2020

Pas aussi facile d’être mère quand on est chirurgienne

Publié le 15/01/2020




Au Royaume-Uni, on compte actuellement 11,1 % de femmes parmi les chirurgiens, comparativement à 3 % en 1991. Aux États-Unis, 20,6 % des chirurgiens généraux sont des femmes, contre 13,6 % il y a 10 ans. Les femmes chirurgiennes ont des enfants à un âge plus avancé : l'âge moyen à l'accouchement de leur premier enfant dans l'enquête de 2012 était de 33 ans, alors qu’il était de 26 ans dans la population générale. L'avancement de l'âge de la mère est un facteur de risque d'infertilité et d'issue défavorable de la grossesse, mais il est difficile de déterminer l'importance du rôle de l'âge dans les taux de complications observées chez les chirurgiennes.

Plus d'infertilité et de complications de la grossesse chez les chirurgiennes

Les études comparant les chirurgiens à la population générale indiquent des taux accrus d'infertilité et de complications de la grossesse, affectant à la fois la mère et le fœtus, telles que l'avortement spontané, l'accouchement prématuré, le retard de croissance et les anomalies congénitales. Une enquête menée auprès de 1 021 chirurgiennes américaines de différentes spécialités a révélé un taux global de complications de la grossesse de 35,3 %, comparativement à 14,5 % dans la population générale. D'autres études appuient cette constatation, un taux de complications de 25,3 % ayant été constaté dans le cadre d'une enquête menée auprès de 163 urologues féminines.

Les hommes ne seraient pas épargnés. Des taux d'infertilité élevés chez les chirurgiens ont également été décrits : 32 % des répondants à l'enquête de 2012 ont signalé des difficultés en matière de fertilité, par comparaison avec 10,9 % dans la population générale.

"Mineurs en danger" : enquête documentaire sur les défaillances de l’aide sociale à l’enfance

par Sonia Devillers  Vendredi 17 janvier 2020

M6 enquête sur les défaillances de l'aide sociale à l'enfance. C’est ce qu’on pourrait appeler la double peine. Des enfants privés d’éducation et d’affection, retirés pour leur sécurité de familles gravement dysfonctionnelles et placés dans ces centres de soutien, eux-mêmes déficients.

"Mineurs en danger" : enquête documentaire sur les défaillances de l’aide sociale à l’enfance
"Mineurs en danger" : enquête documentaire sur les défaillances de l’aide sociale à l’enfance © Getty / Katja Kircher

"Mineurs en danger" sur M6

M6 a enquêté de longs mois sur les dérives de ces lieux économiquement exsangues, sans personnels qualifiés, où des mineurs vulnérables et parfois atteints de troubles mentaux sont livrés à eux-mêmes avec les dégâts que cela peut provoquer. Un travail d’investigation ardu pour le téléspectateur tant ces séquences sont déchirantes. Mais ardu également pour les journalistes qui ont plongé dans cet univers clos et n’en sont pas sortis indemnes. 
Jean-Charles Doria a coordonné l'équipe, a investi et travaillé sur ce dossier. Il signe cette enquête diffusée dans Zone interdite, dimanche soir, à 21h sur M6. 


« Le vieillissement et la mort en série des baby-boomeurs vont poser des questions vertigineuses »

Michèle Delaunay, médecin, députée et ministre, consacre un essai aux 20 millions de personnes nées entre 1946 et 1973.
Propos recueillis par   Publié le 18 janvier 2020
Michèle Delaunay en 2014.
Michèle Delaunay en 2014. ARCHIVES PERSONNELLES
Médecin spécialisée en cancérologie cutanée, qui a effectué toute sa carrière au CHU de Bordeaux, Michèle Delaunay a été députée PS de la Gironde de 2007 à 2012, puis ministre déléguée de François Hollande, chargée des personnes âgées et de l’autonomie, de 2012 à 2014. A 73 ans, elle vient de publier Le Fabuleux Destin des baby-boomers (Plon, 366 p., 20 euros), un ouvrage très documenté et résolument positif dans lequel elle invite cette génération à abolir les barrières de l’âge et à faire la révolution de l’âge.

D’abord, qui sont les baby-boomeurs ?

C’est la génération correspondant à la période où la natalité a été la plus forte en France, avec entre 800 000 et 900 000 bébés chaque année. Tout le monde s’accorde pour situer son début en 1946, année où le nombre de naissances avait bondi de 200 000 par rapport à l’année précédente. C’est moins clair pour la fin. L’historien Jean-François Sirinelli la fixe en 1969 ; j’ai pour ma part retenu 1973, année après laquelle les naissances ont chuté de façon importante.
Ce qui est remarquable, c’est que 20 millions des 24 millions de personnes qui ont vu le jour dans cette tranche 1946-1973 sont encore en vie. Jamais une génération n’avait perdu aussi peu de ses enfants. Pour autant, les baby-boomeurs, qui ont donc aujourd’hui entre 46 ans et 73 ans, ne constituent pas une génération homogène. Il y a clairement eu deux vagues.

Les baby-boomers sont-ils des privilégiés ?

Par Nicolas Martin    15/01/2020


La génération née après la guerre a-t-elle profité aux dépens de ses enfants ? C'est la question au cœur des Idées Claires, notre programme hebdomadaire produit par France Culture et franceinfo destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.
"Ok boomer", l'expression est utilisée par les plus jeunes pour signifier aux anciennes générations qu'elles sont dépassées. "Ok boomer", deux mots révélateurs d'un phénomène plus général : le sentiment dans la jeunesse que leurs prédécesseurs sont des privilégiés, une génération d'égoïstes qui auraient profité sans compter, laissant derrière eux une planète en ruines et une société inégalitaire.
Les baby-boomers, nés entre 1946 et 1964 ont-ils vraiment eu une vie plus douce ? Sans chômage, sans difficultés pour devenir propriétaire et surtout sans réchauffement climatique ? 
Pour répondre aux questions de Nicolas Martin, Hippolyte d'Albis Directeur de recherche au CNRS Professeur à l'école d'économie de Paris

Nous, Français musulmans (1/2) Du public à l'intime

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53 min
Disponible du 14/01/2020 au 07/01/2021

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Comment vit-on l'islam en France ? En deux volets, une photographie inédite des Français musulmans, loin des fantasmes d’un débat irrationnel. Entre malaise identitaire, lié notamment à la ghettoïsation des banlieues, et affirmation d’une islamité dans l’espace public avec le port du voile ou du burkini, ce premier épisode retrace les étapes qui ont contribué à l’incompréhension de l’islam de France.

Loin de la théorie du "grand remplacement", la communauté musulmane représente aujourd’hui 7,5 % de la population française. En 1983, la marche pour l'égalité des droits et contre le racisme marque les esprits. Mais par la suite, la revendication d’équité sociale est peu à peu associée au religieux. Entre malaise identitaire, lié notamment à la ghettoïsation des banlieues, et affirmation d’une islamité dans l’espace public avec le port du voile ou du burkini, ce premier épisode retrace les étapes qui ont contribué à l’incompréhension de l’islam de France. En explorant la diversité des pratiques, y compris à l’écart du dogme, ce film questionne les musulmans sur leur rapport au religieux, à la laïcité, à la femme ou à la discrimination. Alors que la communauté exprime une grande proximité avec la société française dans son ensemble sur nombre des questions posées, ses membres, en quête d’anonymat, déclarent souffrir de l’attention excessive et du rejet dont ils font l’objet.


samedi 18 janvier 2020

Entre savoirs partagés et savoirs rivaux : l’influence allemande sur la psychiatrie de guerre en France (1870-1919)

Revue germanique internationale


30 | 2019

Histoire et philosophie de la psychiatrie au XXe siècle : regards croisés franco-allemands


Cet article s’intéresse à la circulation des idées et des savoirs entre la France et l’Allemagne dans le champ de la psychiatrie militaire. Entre 1870 et 1914, les pionniers de la psychiatrie militaire ont pris appui sur l’exemple allemand pour convaincre les autorités françaises de mettre en place une assistance psychiatrique aux armées. Or, à partir de 1914 et jusqu’à la fin du conflit, la guerre semble totalement suspendre les échanges dans l’espace franco-allemand.

Sens commun et folie : contribution phénoménologique- anthropologique à la psychiatrie sociale d’un point de vue franco-allemand

Revue germanique internationale


30 | 2019
Histoire et philosophie de la psychiatrie au XXe siècle : regards croisés franco-allemands


RÉSUMÉS
Le but de notre article est de stimuler le discours théorique affaibli de la psychiatrie sociale allemande par l’ébauche d’une phénoménologie psychopathologique du sens commun (sensus communis) et ceci dans une orientation sociologique. Du point de vue historique, la psychiatrie sociale allemande ainsi que la phénoménologie psychiatrique germanophone ont des liens étroits, que nous allons explorer dans cet article. Après une courte introduction historique et conceptuelle, il s’agira ensuite de mener une investigation pour développer un modèle du sens commun qui intègre différents aspects de la phénoménologie philosophique et psychiatrique contemporaine. En guise de conclusion, nous esquisserons des pistes de réflexion pour mieux intégrer notre théorie dans la psychiatrie sociale.


Entre savoirs partagés et savoirs rivaux : l’influence allemande sur la psychiatrie de guerre en France (1870-1919)

Revue germanique internationale

30 | 2019
Histoire et philosophie de la psychiatrie au XXe siècle : regards croisés franco-allemands


Cet article s’intéresse à la circulation des idées et des savoirs entre la France et l’Allemagne dans le champ de la psychiatrie militaire. Entre 1870 et 1914, les pionniers de la psychiatrie militaire ont pris appui sur l’exemple allemand pour convaincre les autorités françaises de mettre en place une assistance psychiatrique aux armées. Or, à partir de 1914 et jusqu’à la fin du conflit, la guerre semble totalement suspendre les échanges dans l’espace franco-allemand.

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Le centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval, dévoile ses projets "innovants"

L'Echo Republicain

Publié le 17/01/2020

Le centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval, dévoile ses projets "innovants"
Le député (Libertés et Territoires) Philippe Vigier (au centre) et Pierre Best (à droite), directeur des Hôpitaux de Chartres, ont assisté, jeudi après-midi 16 janvier 2020, à la cérémonie des vœux de Philippe Villeneuve (à gauche), directeur du centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval.

La cérémonie des vœux, jeudi après-midi 16 janvier 2020, au centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval, a été l'occasion de fait part de son « engagement fort comme porteur de projets à vocation territoriale et nationale en psychiatrie ».  
« Être porteur d’une dynamique de prise en charge de la santé mentale sur le département. » Telle est la « forte volonté » exprimée par le centre hospitalier Henri-Ey, à Bonneval.  « Nous voulons mieux répondre aux besoins de proximité en psychiatrie et santé mentale exprimés par nos partenaires », a souligné, jeudi après-midi 16 janvier 2020, le directeur Philippe Villeneuve, lors de ses vœux.
Sous l’impulsion de l’Agence régionale de santé (ARS) et avec « l’active collaboration » des équipes des centres hospitaliers de Chartres et de Dreux, une équipe mobile territoriale de gérontopsychiatrie et une réorganisation visant à optimiser les prises en charge des centres médico-psychologiques du département ont été mises en place en 2019.

« Victime d’un système qui m’a broyée », une interne appelle à libérer la parole à l’hôpital

PAR 
STÉPHANE LONG
PUBLIÉ LE 18/01/2020

Crédit photo : Photo d'illustration S.Toubon
« Nous sommes des milliers d’internes en souffrance. Il faut dire haut et fort que ce n’est pas de notre faute, mais que c’est le système qui est malade ! » Interne en médecine, Louise (*) a vécu cette souffrance dès le début de son stage à l’hôpital, en novembre 2018. Près d’un an plus tard, la jeune femme de 26 ans jetait l’éponge. Devant son chef de service, elle éclatait en sanglots, au bout du rouleau, épuisée physiquement et psychologiquement.
Dans un texte poignant qu’elle a fait parvenir au « Quotidien » (lire ci-dessous), elle raconte avec beaucoup de lucidité cette expérience personnelle qui l’a conduite au burn-out. « Ce qui m’est arrivé, d’autres internes le vivent. Mais personne n’ose en parler. Chacun se débat seul dans son coin, confie Louise. Si j’ai écrit ce texte, c’est pour faire part de ma souffrance et la partager avec eux. Qu’ils puissent réaliser par eux-mêmes quand ça ne va pas, qu’ils ne sont pas les seuls à vivre ça mais qu’il y a des issues. » Tant qu’il n’y aura pas plus de témoignages, « la parole ne sera pas libérée et rien ne changera », dit-elle.

L'impact de la pollution et du réchauffement sur les hormones féminines

Par Olivier Monod — 
L'impact de la pollution et du réchauffement sur les hormones féminines
L'impact de la pollution et du réchauffement sur les hormones féminines 
Ralf Mohr. Plainpicture

La pollution de l'air et le réchauffement climatique pourraient avoir des effets négatifs sur le reproduction humaine, notamment en agissant sur les hormones féminines.

Les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé ne sont pas encore toutes connues. «On a commencé par s’intéresser aux effets sur la mortalité, les maladies cardiovasculaires ou respiratoires chez l'adulte. Il est en effet plus simple d’avoir un nombre conséquent de données sur des paramètres suivis en routine par les systèmes de santé», explique Rémy Slama, chercheur à l’Inserm.

« Ma » solution pour les Français sans médecin traitant

Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express
Vincent Olivier, publié le 
Morguefichier/Imelenchon
Morguefichier/Imelenchon

Petit exercice de maths : sachant que l’on compte environ 100 000 généralistes pour 52 millions de Français de plus de 15 ans, combien de patients se partagent un même médecin traitant ? A priori, la réponse devrait se situer autour de 520, ce qui est déjà considérable. Or, la réponse est… 850 ! Oui, vous avez bien lu : en moyenne, un généraliste suit 850 patients. Ce chiffre, révélé par Nicolas Revel, le directeur de la CNAM dans une interview récente au Généraliste, me laisse pantois.
L’explication est simple : même si le principe du médecin traitant est inscrit dans la loi depuis 2004,  même si les assurés sociaux sont tenus d’en déclarer un pour être bien pris en charge, les généralistes n’ont aucune obligation en la matière. Du coup, un certain nombre d’entre eux s’affranchissent allègrement de cette mission de service public. Quant aux autres, ils ont tellement de patients qu’ils n’en acceptent pas de nouveaux. Difficile effectivement de faire de la médecine de qualité quand on en a déjà 850.

vendredi 17 janvier 2020

Explorer la « carte » de notre cerveau pour ouvrir la voie à la médecine personnalisée du futur

RTFLASH  14/01/2020 

Une équipe de recherche menée par Christophe Bernard, chercheur Inserm, et Viktor Jirsa au sein de l’Institut de Neurosciences des Systèmes (Inserm/Aix-Marseille Université), a montré que la connaissance de la carte de la structure cérébrale d'un individu permet de prédire le fonctionnement du cerveau, le développement potentiel de maladies neurologiques et leur traitement.
Depuis une trentaine d’années, les rapides progrès de l’imagerie cérébrale (imagerie par résonance magnétique ou IRM) ont permis de grandes avancées en neurosciences. Cette technique a ouvert la voie à une meilleure compréhension du cerveau et des mécanismes de certaines pathologies. L’IRM permet d’avoir accès à l’organisation générale du cerveau, notamment la carte des connexions neuronales qui existent entre les différentes régions cérébrales (un peu comme une carte des routes qui relient les différentes villes entre elles). « Cette carte est unique à chaque personne, elle est même plus précise qu’une empreinte digitale », souligne le chercheur Inserm Christophe Bernard. Pour poursuivre l’analogie, les maladies neurologiques, telles que la maladie d’Alzheimer ou les épilepsies, sont associées à une réorganisation des cartes. 

Notre cerveau modélise notre environnement grâce aux probabilités

RTFLASH   16/01/2020 

Selon une étude réalisée par Philipp Schustek, Alexandre Hyafil et Rubén Moreno-Bote, chercheurs au Centre pour le cerveau et la cognition de l'université Pompeu de Barcelone (Espagne), pour comprendre et maîtriser son environnement, notre cerveau utilise des modèles d'inférence probabilistes très détaillés pour déterminer si nous sommes en sécurité ou en danger.
Ces travaux permettent de mieux comprendre comment les humains perçoivent leur environnement et prennent leurs décisions. Selon les chercheurs, une information recueillie dans notre environnement immédiat n'est pas suffisante pour déterminer si nous sommes dans un environnement sûr ou dangereux, c'est pourquoi notre cerveau utilise un modèle d'inférence probabiliste élaboré pour tirer une conclusion.
Les chercheurs ont découvert que le cerveau humain possède une forme raffinée de représentation de l'incertitude à plusieurs niveaux hiérarchiques, qui prend également en compte le contexte de ce qu’il perçoit.
Selon Rubén Moreno-Bote, coordonnateur du groupe de recherche en neurosciences théoriques et cognitives à l’université Pompeu, « les notions de probabilité, bien qu'intuitives, sont très difficiles à quantifier et à utiliser de façon rigoureuse. Par exemple, mes étudiants en statistique échouent souvent à résoudre certains des problèmes que je pose en classe. Dans notre étude, nous constatons qu'un problème mathématique complexe impliquant l'utilisation des règles de probabilité les plus sophistiquées peut être résolu intuitivement s'il est présenté simplement et dans un contexte naturel ».

La sombre histoire de Peter Pan

Par Derwell Queffelec   17/01/2020

Pour vous Peter Pan est un petit plaisantin qui vit dans un monde féerique ? Eh bien non, c'est une invention de Disney. Le roman d’origine étant beaucoup plus sombre, Peter Pan y est en fait méchant et égoïste.
Un Peter Pan maléfique voire même égoïste ? "Ce n’est pas du tout l’image que donne, par exemple, la version de Disney où on a l’image d’un personnage joyeux, qui incarne l’aventure, l’enfant éternel, la vitalité, l’insouciance", précise Nathalie Prince, professeur de lettres à l’Université du Mans. 

Pourquoi prendre le temps d’être en retard ?

LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert
17/01/2020
33 MIN

Réhabiliter le retard pour retrouver le temps de vivre face aux injonctions actuelles à la performance et à la rentabilité. Hélène L’Heuillet, psychanalyste et maître de conférence en philosophie à l’Université Paris-Sorbonne, nous en parle dans son "Eloge du retard" (Albin Michel, Janvier 2020).
Horloge
Horloge Crédits : mrs - Getty
Le retard sera-t-il salvateur de nos vies ? Alors que nous pensons manquer de temps, notre plus grande crainte est d’en avoir trop. C’est le paradoxe que souligne Hélène L’Heuillet, psychanalyste et maître de conférence en philosophie à l’Université Paris-Sorbonne, dans Eloge du retard (Albin Michel, Janvier 2020). Un essai en quatre temps pour autant de déclinaisons d’une angoisse qui nous hante et rythme notre vie : être en retard.