PAR
STÉPHANE LONG
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PUBLIÉ LE 18/01/2020
Crédit photo : Photo d'illustration S.Toubon
« Nous sommes des milliers d’internes en souffrance. Il faut dire haut et fort que ce n’est pas de notre faute, mais que c’est le système qui est malade ! » Interne en médecine, Louise (*) a vécu cette souffrance dès le début de son stage à l’hôpital, en novembre 2018. Près d’un an plus tard, la jeune femme de 26 ans jetait l’éponge. Devant son chef de service, elle éclatait en sanglots, au bout du rouleau, épuisée physiquement et psychologiquement.
Dans un texte poignant qu’elle a fait parvenir au « Quotidien » (lire ci-dessous), elle raconte avec beaucoup de lucidité cette expérience personnelle qui l’a conduite au burn-out. « Ce qui m’est arrivé, d’autres internes le vivent. Mais personne n’ose en parler. Chacun se débat seul dans son coin, confie Louise. Si j’ai écrit ce texte, c’est pour faire part de ma souffrance et la partager avec eux. Qu’ils puissent réaliser par eux-mêmes quand ça ne va pas, qu’ils ne sont pas les seuls à vivre ça mais qu’il y a des issues. » Tant qu’il n’y aura pas plus de témoignages, « la parole ne sera pas libérée et rien ne changera », dit-elle.
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