Par Chloé Savellon Publié 12.01.2020
Les anglophones et les italophones atteints de troubles du langage liés à la démence éprouvent des difficultés d'élocution et de lecture différentes selon les caractéristiques de leur langue maternelle, montre une nouvelle étude américaine.
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Les langues font partie intégrante du charme et de la diversité des civilisations. Et parfois, ces différences culturelles s’illustrent jusque dans le domaine médical. Les personnes atteintes de démence ne présentent par exemple pas les mêmes symptômes s'ils ont l'anglais ou l'italien pour langue maternelle.
Telles sont les conclusions d'une étude parue dans Neurology et réalisée par des scientifiques de l’université de Californie à San Francisco (États-Unis), sur 20 patients anglophones et 18 patients italophones. Tous étaient atteints de d'aphasie primaire progressive, un trouble neurodégénératif caractérisé par une difficulté à produire ou à prononcer des mots et souvent associé à la maladie d’Alzheimer.
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