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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 8 novembre 2019

NÎMES Quand le graff s’invite à l’hôpital

Objectif Gard

Corentin Corger 8 novembre 2019


Avec l'artiste Benoît Pyrate, les adolescents de l'hôpital de jour du pôle psychiatrie ont réalisé une fresque (Photo Corentin Corger)

Mardi matin, les adolescents accueillis à l'hôpital de jour du pôle psychiatrie du CHU de Nîmes ont dévoilé la fresque réalisée avec l'aide du graffeur Benoît Pyrate en six mois dans l'escalier qu'ils empruntent tous les jours. 
Rien de plus morne qu'une cage d'escalier en béton brut et en acier. D'autant plus lorsqu'il s'agit du chemin emprunté tous les jours par de jeunes adolescents malades pour se rendre au pôle psychiatrie qui dépend de l'hôpital Carémeau de Nîmes. Alors pour y mettre de la couleur et attirer le regard, les jeunes patients ont pris les bombes et ont réalisé un graffiti géant du rez-de-chaussée à l'étage.
Droopy est représenté sur la cage d'escalier du pôle psychiatrie de l'hôpital CHU Carémeau (Photo Corentin Corger)

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Détenues

Paris Art
FRICHE LA BELLE DE MAI  BETTINA RHEIMS



La série photographique Détenues de Bettina Rheims s’expose à la Friche la Belle de Mai, à Marseille, dans le cadre du cycle « Prison Miroir » dédié à l’exploration de la relation entre la prison et l’art. Les portraits réalisés par Bettina Rheims dans des établissements pénitentiaires français engagent une interrogation sur la construction et la représentation de la féminité dans ces lieux d’enfermement.
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L’exposition « Détenues » à la Friche la Belle de Mai, à Marseille, présente la série éponyme de Bettina Rheims, dans le cadre d’un cycle d’expositions, de rencontres, de performances, de projections, de tables rondes et d’écoutes sonores autour de la question de la relation entre la prison et l’art. Alors que la prison est souvent perçue d’une façon univoque qui conduit à une simplification de ses réalités, les démarches artistiques mises en avant dans le cadre de ce cycle intitulé « Prison Miroir » visent à construire avec les personnes détenues et l’institution un espace permettant une autre relation.

« Détenues » : photographies de Bettina Rheims à la Friche la Belle de Mai

La série photographique Détenues, réalisée entre septembre et novembre 2014 par Bettina Rheims et inspirée par Robert Badinter, forme une galerie de portraits de femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. A travers ces clichés s’ouvre une fenêtre de conversation avec l’univers méconnu de la détention. Chaque femme, photographiée en prison dans un studio improvisé, a pu engager à travers l’objectif de Bettina Rheims et les discussions avec elle une démarche de reconstruction de leur identité et de restauration de leur image.


Les enfants de la rue de Jim Goldberg

Dans « Raised by Wolves », publié en 1995, le photographe Jim Goldberg a documenté les destins de jeunes Californiens pour lesquels le trottoir servait de foyer. Son travail sera exposé à Paris Photo.
Par   Publié le 01 novembre 2019
« Hollywood et Highland », Los Angeles, Californie, 1988.
« Hollywood et Highland », Los Angeles, Californie, 1988. Jim Goldberg. Courtesy of the artist, Casemore Kirkeby Gallery, SF, and Pace/MacGill Gallery, NY
Installé depuis des années à l’est de San Francisco, dans la petite ville de Kennedy, Jim Goldberg a dû s’accommoder récemment des coupures de courant destinées à prévenir les feux qui assaillent, chaque fin d’été, la forêt californienne. Un handicap pour le photographe, en pleine préparation de l’exposition qui lui sera consacrée début novembre à Paris Photo, mais aussi une promesse de tranquillité qui ne lui a sans doute pas tout à fait déplu. « Quand je travaille sur le terrain, je m’immerge complètement, confie-t-il. Mais chez moi, à la campagne, je peux réfléchir à ce que j’ai photographié, élaborer des projets et me ressourcer. »

Ecrans et capacités cognitives, une relation complexe

L’intérêt suscité par le livre de Michel Desmurget, « La Fabrique du crétin digital », est l’occasion de faire le point sur un domaine où, s’il existe beaucoup d’études, la science a du mal à trancher.
Par   Publié le 28 octobre 2019
« La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle. » C’est ce qu’affirme le chercheur en neurosciences Michel Desmurget dans un entretien au Monde, très lu et commenté sur notre site. A l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants, ce chercheur a aussi alerté dans de nombreux autres médias sur les risques de l’exposition des enfants aux écrans.
Dans une interview au groupe L’Est républicain, très partagée depuis quelques semaines sur Facebook, il s’inquiétait ainsi pour « la première génération dont le QI sera inférieur à la précédente ». Sur RMC, il expliquait que « plus les enfants regardent d’écrans, plus le QI diminue ».
Ces formules-chocs résumées et alarmantes se propagent massivement auprès des parents, des enseignants et des générations exposées aux écrans, suscitant de nombreuses interrogations. Le point pour y voir plus clair dans un domaine où il existe beaucoup d’études mais où la science a bien du mal à trancher.

1. Les capacités cognitives sont-elles en baisse ?

C’est le point de départ de certaines recherches concernant nos changements environnementaux (éducation, nutrition, pollutions diffuses, écrans, etc.) : on constaterait une baisse des capacités cognitives des dernières générations, plus précisément depuis le milieu des années 1990. « Depuis 2000, c’est la première fois que le QI commence à descendre », affirme ainsi Michel Desmurget sur RMC. Mais ce point de départ est-il acquis ?
Pendant longtemps, dans les pays industrialisés, on a cru que le QI moyen ne ferait qu’augmenter, avec l’amélioration de la scolarisation, du niveau d’études, des conditions sanitaires… L’accroissement régulier du résultat moyen à des tests de QI avait même un nom : l’effet Flynn, en référence au chercheur néo-zélandais James Flynn à l’origine de ce calcul.
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Lindsay Caldicott

christian berst art brut
klein & frérot


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biographie

Lindsay Caldicott, née à Leicester en 1954, se forma au métier de technicienne en radiographie thérapeutique dès l'âge de 16 ans. Après un séjour en Israël, elle travailla au service de radiographie d’un hôpital hollandais de 1978 à 1983, puis de nouveau de 1988 à 1990, à Amsterdam, après une trêve durant laquelle elle étudia avec brio les beaux-arts au Middlesex Polytechnic à Londres. 
Ayant été abusée dans son enfance, elle souffrait de problèmes psychiques sérieux, qu’elle parvint à gérer jusqu’à une crise plus grave en 1990, qui la contraint à quitter son emploi en Hollande et à rentrer à Leicester, à l’âge de 34 ans. Elle passa l’essentiel des 24 ans suivants en hôpital psychiatrique, jusqu’à son suicide en 2014. 

Jacqueline, écrits d’art brut

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Par Orianne Hidalgo-Laurier   publié le 7 nov. 2019


<i>Jacqueline [ʒaklin], écrits d’art brut</i> de Olivier Martin-Salvan
Jacqueline [ʒaklin], écrits d’art brut de Olivier Martin-Salvan © Raphaël Mesa

Avec cette pièce qui fait vibrer les mots d’hommes et de femmes internés, Olivier Martin-Salvan et Philippe Foch réalisent non seulement une prouesse d’interprétation mais oppose à la misère psychologique, idéologique et culturelle de la langue, un chœur viscéral, plein de chair et bien en vie.

Pour tout préambule, une anémone de mille tiges de bois se meut entre les barreaux d’une cage, jouant avec les rais de la lumière et les réverbérations métalliques. Au sol, à l’extérieur, gravite une masse multicolore et rampante. Et puis, la chrysalide éclot : un homme géant s’en élève, magnifié par les couches de vêtements bariolés, qui de cocon deviennent manteau, rehaussant sa longue barbe brune. Et d’une voix puissante : « J’ai eu trois maris, j’ai eu des trillions des billions d’enfants, entre autres une portée de 400. L’aîné s’appelle “Hurteran”. […] Ils sont en bas dans les bas-fonds, où on leur fait supporter des vices monstrueux. Ils ont le toupet de prendre mes enfants, de les cuire en pain et de me les donner à manger. […] Je suis le commencement du monde et j’ai vécu des siècles. » Le Chronos se racle le ventre nerveusement, fouille dans ses nippes. Ce qui naît sous nos yeux comme un conte, où le merveilleux côtoie l’angoisse, prend en réalité sa source dans les écrits qu’Olivier Martin-Salvan a exhumé de l’invisibilité voire de l’indifférence. Fouillant dans les archives de l’hôpital psychiatrique de Saint-Anne à Paris et puisant dans les Écrits bruts rassemblés par Michel Thévoz et publiés en 1979. Des textes « bruts » donc, auxquels le comédien et le musicien donnent chair et voix.


A Epinay-sur-Orge, l’hôpital psychiatrique cherche sa nouvelle identité

Par Nolwenn Cosson   Le 7 novembre 2019


 Epinay-sur-Orge, vendredi 25 octobre 2019. Ce château, construit en 1743, a longtemps été occupé par les directeurs de l’hôpital.
Epinay-sur-Orge, vendredi 25 octobre 2019. Ce château, construit en 1743, a longtemps été occupé par les directeurs de l’hôpital. LP/Nolwenn Cosson

Il connaît le site - 98 ha ! - comme sa poche. Et peut animer une soirée entière juste sur les anecdotes. Des histoires de vie qu'il ne veut pas voir tomber dans l'oubli. Alors que le centre hospitalier spécialisé dans la santé mentale de Perray-Vaucluse, situé principalement à cheval sur les communes de Sainte-Geneviève-des-Bois et d'Epinay-sur-Orge, ferme petit à petit, Patrick Hottot fourmille de projets pour sauvegarder ce patrimoine unique en son genre. Avec l'association Les amis de Vaucluse, qu'il préside, il vient de présenter à la direction du Groupe hospitalier universitaire (GHU) de psychiatrie & neurosciences, propriétaire du domaine, ses idées de reconversion : rouvrir la maison du patrimoine et créer un musée de la psychiatrie.


Premiers mots

Par Aurélie Charon
28 MIN


Glenn Besnard est ingénieur du son. Il est aussi le père d'une petite fille de deux ans, qui découvre les mots et le langage. Depuis la naissance d'Elea, il enregistre les sons qu'elle émet : sa voix, ses gestes, ses cris, ses jeux... jusqu'à ses premiers mots. Il sonde la naissance du langage, et signe en creux un hommage : cinquante ans avant lui, Yann Paranthoën faisait entendre d'autres balbutiements. Une nouvelle Expérience à hauteur d'enfant.

Premiers mots
Premiers mots Crédits : Glenn Besnard

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