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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 5 octobre 2019

Levée de l’anonymat : le don de sperme paisible ?


Interview du Dr Véronique Fournier, Directrice et fondatrice du Centre d’éthique clinique de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris


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Chapitres


Pas de sperme pour les veuves




Paris le vendredi 27 septembre 2019 - L’Assemblée Nationale a rejeté de justesse ce jeudi l’autorisation de la PMA post-mortem.

« Il faut que la vie l’emporte. Laissons les morts enterrer les morts ». Le député Marc Le Fur a ému l’Assemblée Nationale ce jeudi en évoquant le deuil de sa femme. Il s’agissait pour lui d’exprimer, en évoquant son histoire personnelle, son rejet de la PMA post-mortem. La question de savoir s’il faut autoriser une veuve à réaliser une PMA avec le sperme congelé de son défunt mari (ou un embryon congelé conçu avec lui) a occupé ce jeudi les députés dans le cadre de l’examen du projet de loi bioéthique.

Après plusieurs heures d’un débat qualifié de « sincère et puissant » par la députée LREM Aurore Bergé, la mesure, qui ne figurait pas dans le projet de loi initial mais qui été porté par plusieurs amendements, a finalement été rejeté par l’Assemblée. L’un des amendements a été repoussé de justesse (60 voix contre, 51 pour). La question a divisé jusque dans la majorité : si le gouvernement était défavorable à la mesure, plusieurs députés LREM l’ont soutenu.


Parentologie : pourquoi les pères ne se réveillent-ils pas la nuit ?

L’éducation est une science (moyennement) exacte. Cette semaine, Nicolas Santolaria se penche sur la charge mentale et le fameux partage des tâches. Car si les hommes s’impliquent davantage dans l’éducation des enfants, les vieux modèles résistent.
Par   Publié le 5 octobre 2019
LASSE RUSSE
En ces temps de mea culpa généralisé, il est important de savoir faire son autocritique. Oui, je l’avoue, il m’arrive souvent de ne pas me lever la nuit lorsqu’un de mes fils se met à geindre parce qu’il a fait pipi au lit. Dit comme ça, ça paraît horrible, je sais. Mais, pour ma défense, je préciserais qu’en général, je n’entends même pas cette plainte qui monte de la chambre voisine. Parce que mon système de vigilance auditive est comme mis en veille, je dors aussi sereinement qu’un bienheureux alors que ma femme s’affaire en coulisses, douche le petit, change les draps, met parfois une machine à tourner, avant de reprendre discrètement sa place sous la couette…

“L’Hécatombe des fous” : 45 000 malades mentaux morts de faim sous le régime de Vichy

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Marie-Joëlle Gros   

 L’Hécatombe des fous.
L’Hécatombe des fous, d’Elise Rouard.

Des milliers de personnes abandonnées jusqu’à la mort entre les murs des hôpitaux psychiatriques : c’est l’effroyable réalité d’un fait méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Dans un documentaire diffusé sur Spicee, Elise Rouard tente d’éclaircir cette zone d’ombre de l’Histoire de France. 

C'est un chapitre de notre histoire que peu de Français connaissent. L’Hécatombe des fous raconte comment quarante-cinq mille personnes atteintes de maladie mentale sont mortes de dénutrition dans les asiles français pendant la Seconde Guerre mondiale. Une réalité passée sous silence, dérangeante.
Ex-rédactrice en chef à LCI, aujourd’hui sur France Info TV, la journaliste Elise Rouard a pris connaissance de cette histoire presque par hasard : « Je pensais tout connaître de la guerre, avoir tout lu, quand je me suis rendue dans une exposition à l’hôpital psychiatrique de Montdevergues (Vaucluse). Là, je suis tombée sur l’agonie de ces malades, dont j’ignorais tout. » Elle y redécouvre le destin de Camille Claudel, internée à Montdevergues depuis 1913, visitée de loin en loin par son frère Paul, et finalement morte en 1943, affamée et seule, comme tant d’autres, dans toute la France. « Un choc », résume Elise Rouard.

GPA à l’étranger : le lien de filiation d’un couple et leurs filles reconnu par la justice

« Nos enfants ne sont plus des fantômes » a rapidement réagi le père des jumelles Mennesson, nées par gestation pour autrui à l’étranger. La famille se battait depuis près de vingt ans pour la reconnaissance de la mère d’intention à l’état civil français.
Par   Publié le 4 octobre 2019
Dominique et Sylvie Mennesson, avec leur fille Fiorella, en octobre 2018.
Dominique et Sylvie Mennesson, avec leur fille Fiorella, en octobre 2018. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Voilà dix-neuf ans que Sylvie et Dominique Mennesson l’attendaient. Vendredi 5 octobre, la Cour de cassation a autorisé la transcription en droit français des actes de naissance américains de leurs filles jumelles, Fiorella et Valentina, nées en 2000 à la suite d’une gestation pour autrui (GPA) effectuée en Californie où cette pratique est légale, contrairement à la France.
A l’époque, le couple avait fait appel à une mère porteuse pour réaliser son projet parental, avec les spermatozoïdes de M. Mennesson et grâce à un don d’ovocytes d’une amie. Ils n’imaginaient pas qu’il leur faudrait attendre presque deux décennies pour être tous deux reconnus légalement parents de leurs filles.
C’est ce qu’acte désormais, et de manière irrévocable, la plus haute juridiction française dans son arrêt, considérant qu« une GPA réalisée à l’étranger ne peut faire, à elle seule, obstacle à la reconnaissance en France d’un lien de filiation avec la mère d’intention », le terme d’usage pour désigner la mère qui n’a pas accouchéElle précise que « dans le cas d’espèce, seule la transcription des actes de naissance étrangers permet de reconnaître ce lien dans le respect du droit à la vie privée des enfants ».
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Blois : journée d'étude Psypropos à la bibliothèque Abbé-Grégoire

Publié le 

Sa 28e journée d’étude a pour thème : « Penser l’intime. Respecter l’opacité d’autrui ». Elle accueille de nombreux intervenants prestigieux.


10 h 15 : Olivier Barbarant (poète, écrivain, directeur de publication de l’œuvre poétique d’Aragon dans la bibliothèque de la Pléiade, Prix Tristan-Tzara 1999, Prix Mallarmé 2004) : « Partager l’intime ? Une éthique de l’écriture».
11 h 10 : Cynthia Fleury (philosophe, psychanalyste, professeur titulaire de la chaire « Humanité et Santé » au Cnam, fondateur de la chaire de philosophie à l’hôpital) : « L’intime, ce qui résiste au sujet ? ».

Saintes : des riverains s'opposent au nouvel hôpital de jour en psychiatrie

4 oct. 2019


Me Elisabeth Sainte Marie Pricot est mandatée par quatre riverains du futur hôpital de jour en psychiatrie.

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Paroles de Patients : trois prix célèbrent la création artistique et le combat contre la maladie

 

Le jeudi 3 octobre, en soirée, le Cinéma les 7 Batignolles, à Paris, accueillait les lauréats de la 11e édition de Paroles de Patients. Trois témoignages mettant en perspective les liens intimes entre création artistique et combat contre la maladie ont ainsi été récompensés. La soirée a été également l'occasion de célébrer la Journée nationale des aidants, le 6 octobre, par la projection en avant-première du film "Hors Normes" d’Eric Toledano et Olivier Nakache, sur le sujet de l’accompagnement des enfants et des adolescents autistes.

Et vivre encore

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Au coeur d'une clinique psychiatrique pour ados

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04 octobre 2019

Avec «Mental», France.tv Slash aborde un thème sensible: celui des problèmes psychologiques des jeunes adultes.


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Constantin Vidal, Lauréna Thellier, Louis Peres et Alicia Hava (de g. à dr.) incarnent les héros de «Mental». (Photo: Jean-philippe Baltel/FTV)

Après la norvégienne «Skam» – dont le tournage de la saison 5 a commencé en septembre 2019 à Paris –, la plateforme de webséries de France Télévisions a choisi d'adapter une autre fiction nordique: la finlandaise «Sekasin».
Devenue «Mental» chez nos voisins, cette série se déroule dans une clinique pédopsychiatrique et suit le quotidien de Marvin, Mélodie, Simon et Estelle, quatre adolescents qui suivent une thérapie aux Primevères pour des troubles psychiques.

vendredi 4 octobre 2019

Grâce à mon test ADN, j’ai appris que j’étais 100 % moi

Comme beaucoup de Français, notre journaliste a réalisé un test pour découvrir son patrimoine génétique. Pour cela, il a choisi une firme américaine spécialisée. Récit d’une plongée dans les mystères de l’identité.
Par   Publié le 4 octobre 2019

MARCUS MOLLER BITSCH POUR LE MONDE

Qui suis-je ? Pour le savoir, je me suis récemment adonné à un rituel qui gagne en popularité. J’ai craché et recraché dans une petite fiole, jusqu’à atteindre la quantité de salive demandée, puis envoyé le tout à un laboratoire étranger. La gorge sèche et délesté de 169 euros, j’allais pouvoir découvrir mon patrimoine génétique, mes origines ethniques et même un peu plus : les maladies auxquelles mes gènes m’exposent…
J’allais devenir un cobaye de plus dans le Far West génétique. Au rythme actuel, près de 100 millions d’Américains auront fait ce genre de démarches d’ici deux ans, selon la MIT Technology Review. En France, l’interdit qui pèse sur ces tests n’empêche pas un nombre croissant de personnes de tenter l’expérience. Et alors que le Parlement a commencé, le 24 septembre, à débattre du projet de loi de bioéthique, le rapporteur de ce texte, Jean-Louis Touraine, s’oppose à la ministre de la santé, Agnès Buzyn, car, contrairement à elle, il est ­favorable à l’autorisation des tests génétiques à des fins généalogiques.