Le NHS, système de santé du Royaume-Uni, a entrepris de se préoccuper de l’activité sexuelle des sujets de Sa Majesté. Non pas cette fois pour les mettre en garde contre les infections sexuellement transmissibles ou les grossesses non désirées, ni pour les inciter à parler de dysfonctions sexuelles, mais au contraire, pour les encourager. Le NHS se base sur certains travaux tendant à prouver que l’activité sexuelle est un facteur de bien-être et peut-être de meilleure santé.
Mais des publications récentes font état d’une baisse de l’activité sexuelle dans les pays à hauts revenus. C’est pourquoi une équipe londonienne a décidé d’y regarder de plus près. Plusieurs enquêtes ont été réalisées. L’une en 1991 a porté sur 18 876 femmes et hommes âgés de 16 à 59 ans. Une seconde a été complétée en 2001, incluant 11 161 personnes âgées de 16 à 44 ans et enfin 15 162 personnes âgées de 16 à 74 ans ont participé à la 3èmeenquête menée en 2012. Les auteurs ont comparé la fréquence des rapports sexuels entre ces 3 études, et les facteurs associés à cette fréquence.