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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 13 juin 2018

Les urgences du centre psychiatrique Pierre-Janet du Havre ont déposé un préavis de grève

Stéphane ROUSSEAU   13/06/2018



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Première organisation publique des grévistes 
occupant un carrefour

Santé. Les urgences de l’hôpital psychiatrique se sont mises en grève. Et les collègues des autres services de les suivre pour réclamer des moyens

Première action significative des agents hospitaliers du centre Pierre-Janet avec le blocage hier durant une bonne trentaine de minutes de la rue Maréchal-Joffre au pied de l’hôpital psychiatrique. Ils étaient environ 80 à occuper le carrefour en sit-in, scandant des slogans. À l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT et Sud, les urgences psychiatriques ont déposé un préavis de grève reconductible pour samedi prochain. Le mouvement engagé par la psychiatrie de Saint-Étienne-du-Rouvray a fait tache d’huile. Après dix semaines de conflit marqué par une grève de la faim suivie par plusieurs agents, le « Rouvray » a obtenu gain de cause sur ses revendications. Le Havre s’est mobilisé en solidarité pour les voisins de Rouen tout en étant confronté aux mêmes maux. Après cette victoire, Pierre-Janet a aussi décidé de se lancer dans la grève.


Hôpital Saint-Jean-de-Dieu : soignants mobilisés et patients en danger

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  • Rassemblement devant l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu.

    À l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu, à Lyon 8e, les soignants dénoncent le manque de moyens humains qui met en danger leurs patients.

    Patients et soignants en souffrance à l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu. Le 31 mai dernier, trois infirmières et une patiente se faisaient agresser par un autre patient de l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu, à Lyon 8e, dernière agression en date d’une longue série. Sous les frondaisons des arbres imposants du parc de l’hôpital psychiatrique, une cinquantaine de soignants se sont rassemblés aujourd’hui à 13h au son des slogans « Psychiatrie en colère » et « Patients en danger ». Une mobilisation qui vise à montrer leur soutien envers les collègues agressés, mais aussi à mettre en lumière le manque criant de moyens humains.
  • Le personnel de l'hôpital psychiatrique Marchant dénonce une "situation de chaos"

    12/06/2018 

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    « On reconnaît le degré de civilisation d’une société à la façon dont elle traite ses fous. Nous sommes la cinquième économie mondiale, mais nous devrions avoir honte de la façon dont cela se passe dans les hôpitaux psychiatriques. » Ce cri du cœur, les collègues soignants de Guillaume Lahellec, infirmier et secrétaire de Sud, le partagent tous.
    Cela fait des années expliquent-ils qu’ils tentent de soigner les patients de l’hôpital psychiatrique Marchant de leur mieux, malgré une diminution constante de moyens humains et matériels. Face à cette « situation de chaos et d’urgence », les soignants se sont mobilisés ce mardi, un peu plus d’un mois après une première manifestation. « Nous ne demandons pas d’argent, mais simplement de travailler dans des conditions de travail satisfaisantes et d’accueillir les patients dans des conditions correctes. »

    Le jeu des chaises musicales imposé aux patients

    Il n’est pas rare selon les infirmiers, que faute de place, les patients soient changés de service en pleine nuit ou contraints de dormir en chambre d’isolement. « Les cliniques privées ne reçoivent pas ces patients, et nous avons l’obligation légale de les accueillir malgré le manque de place. Nous sommes donc obligés de jouer au jeu des chaises musicales, malgré toutes les questions éthiques que cela pose », témoigne un infirmier.

    LYON Hôpital Saint-Jean-de-Dieu: une manifestation pour demander des moyens pour la psychiatrie




    Photo S.M.
    Photo S.M.

    Une cinquantaine de personnels issus du Centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu (Lyon 8e), du Vinatier, de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et de Vienne ont manifesté à la mi-journée devant l’entrée de l’hôpital lyonnais. Ce mouvement avait pour origine l’agression de trois infirmières et une patiente, le 31 mai, dans une unité de Saint-Jean-de-Dieu.

    Si les personnels de cet hôpital ont des revendications locales en terme d’effectifs et de non fermeture de lits, l’ensemble des manifestants réclament des moyens pour la psychiatrie.


    mardi 12 juin 2018

    La victoire des grévistes du Rouvray : pour une autre psychiatrie!

  • 12 JUIN 2018 .  
  • PAR    ÉDITION : CONTES DE LA FOLIE ORDINAIRE
    Après deux mois et demi de mobilisation et quinze jours de grève de la faim menés par sept salariés, la création de 30 postes a été obtenue ; le protocole d’accord entre les deux parties a été signé vendredi 8 juin
    Depuis le 22 mai, sept salariés encartés dans quatre syndicats (CGT, CFDT, CFTC, SUD) avaient fait une grève de la faim. Ces derniers jours, il y eut 1 100 personnes dans les rues de Rouen en soutien aux grévistes, l’évacuation par le Samu de trois grévistes de la faim, puis le 7 juin au matin, une manifestation mêlant soignants et cheminots, qui a bloqué la zone industrielle. Ce n'est qu'alors que la directrice de l’ARS, sous pression de la préfecture, a accepté de revenir à la table des négociations.
    Les grévistes ont obtenu notamment :
    La création et le financement de 30 postes sans que ces postes soient retirés à d'autres établissements de la région (les salarié-e-s ont refusé les premières propositions qui étaient de 40 postes mais redéployés à partir d'autres hôpitaux de la région).

    CH du Rouvray : les organisations saluent la victoire des grévistes

     

    Plusieurs organisations ont salué, par voie de communiqué, la "victoire" des grévistes du Rouvray.
    Alors que vendredi dernier, l'intersyndicale CGT-CFTC-CFDT-SUD a signé un protocole de sortie de crise reposant notamment sur la création d'une trentaine de postes et mettant ainsi un terme aux 78 jours de conflits et à la grève de la faim suivie par plusieurs agents, les communiqués saluant la "victoire" des grévistes se multiplient. 
    "La détermination de ces collègues a ainsi fait reculer le gouvernement, représenté par l'organisme de tutelle, l'ARS", juge l'Union syndicale de psychiatrie. "Mais cette victoire arrachée in extremis est inquiétante : il a fallu que plusieurs salariés mettent leur vie en danger pour l'obtenir", souligne le syndicat. 

    Pour une meilleure évaluation psychiatrique en urgence

    24hSanté
    12 juin 2018

    Le Groupement Hospitalier de Territoire Paris Psychiatrie & Neurosciences et la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris collaborent pour une meilleure prise en charge des patients hors des lieux de soin, nécessitant une évaluation psychiatrique en urgence.


    Psychotropes : les médicaments de la psychiatrie sont-ils efficaces ?

    UNIVERSITÉ DE NANTES
    CONFÉRENCES   
    12.06.2018

    Des prises de médicaments parfois éloignées des recommandations, des situations de souffrance que les psychotropes soulagent mais ne guérissent pas, des effets secondaires... Les psychotropes, pierre angulaire de la psychiatrie contemporaine, questionnent.
    Psychotropes : quelle efficacité ?
    Psychotropes : quelle efficacité ? Crédits : George Marks - Getty
    Xanax, Lexomil, Prozac, Valium... Ce sont les psychotropes, médicaments qui agissent sur Psyché pour l’aider à calmer ses troubles.

    Les autres enjeux de la mondialisation pour les psychiatres

     08/06/2018

    Les médecins n’échappent pas à la mondialisation. Ainsi, 31 % des praticiens sont actuellement des « DIM » (Diplômés Internationaux en Médecine) au Royaume-Uni, 20 % en Australie, et 23 % au Canada (où certains secteurs comme les forces armées sont actuellement « confrontés à une pénurie de médecins »[1]). Par définition, cette dénomination « DIM » s’applique à « un médecin qui a été diplômé d’une faculté de médecine à l’extérieur du pays où il entend exercer la médecine. » On connaissait déjà les recommandations de bonnes pratiques professionnelles (clinical practice guidelines). L’Association des Psychiatres du Canada (APC) publiant aussi des exposés sur leur position (position papers) dans différents domaines, The Canadian Journal of Psychiatry propose un article élaboré dans ce contexte et relatif aux « enjeux culturels de la formation et de la formation continue post doctorales », suivies par les DIM aux Canada. 

    Dépression des villes et dépression des champs

    04/06/2018




    La fréquence de la dépression augmente avec l’âge. Or comme la proportion de personnes âgées progresse en Chine (où plus de 17 % de la population a désormais plus de 60 ans), l’incidence de la dépression augmente donc dans ce pays. D’autre part, on constate une disparité importante entre la fréquence de la dépression en zone urbaine (16,4 %) ou en secteur rural (30 %). Le soutien social passant pour « un moyen efficace de soulager la dépression », une étude réalisée en Chine vise ainsi à déterminer « dans quelle mesure le soutien social peut expliquer la disparité des symptômes dépressifs entre les citadins et les ruraux âgés. »

    Elisabeth ROUDINESCO : Séminaire d’histoire de la psychanalyse, ENS, année 2019 Etat des lieux de la psychanalyse

    J’ai le plaisir de vous annoncer que mon séminaire de l’ENS est bien reconduit pour l’année prochaine. Les dates peuvent encore être modifiées et je n’ai pas encore la salle
    Bien à vous
    E. ROUDINESCO

    Séminaire d’histoire de la psychanalyse, ENS, année 2019 
    Etat des lieux de la psychanalyse
          Pour le séminaire de l’année 2019, j’étudierai l’état des lieux de la psychanalyse dans le monde d’aujourd’hui : institutions, formation des praticiens (hommes et femmes et origines sociales). Je montrerai comment cette discipline, qui a dominé toutes les approches psychiques du XXème siècle, en imprégnant toutes les cultures, est perçue au sein des sociétés occidentales (où elle s’est massivement implantée) et dans les pays non occidentaux.

    Comment les psy ont investi le pénal

    Parallèlement à la pénalisation croissante des malades mentaux, on constate une extension du médico-psychologique au sein du champ pénal. Une évolution qui remet en cause l’éthique médicale, justifie une extension du filet pénal et entrave toute réflexion sur les déterminants sociaux à l’origine des passages à l’acte. Et qui légitime l’enfermement et, partant, l’institution carcérale elle-même.
    Par Sébastien Saetta, sociologue, chargé de recherche au sein du programme de recherche COMET (APEMAC, Université de Lorraine) et de l’action Capdroits (Centre Max Weber) et membre du conseil d’administration de l’Observatoire international des prisons-section française.
    Dossier Psychiatrie & Prison, 10/13.
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    Parallèlement au phénomène de (sur)pénalisation des malades mentaux se produit une autre évolution : une extension du filet médico-psychologique visant à évaluer, repérer et soigner les auteurs d’infractions. Cela se traduit par l’entrée d’un nombre croissant de « psy » (psychologues, psychiatres, infirmiers psychiatriques ou autres spécialistes du psychisme) à différents niveaux de la chaîne pénale – voire en amont (1). Et par l’introduction progressive de mesures telles que l’incitation aux soins au cours de la détention, l’injonction de soins à la suite ou à la place d’une peine d’emprisonnement, ou la surveillance et la rétention de sûreté une fois la peine arrivée à son terme.

    « La psychiatrie publique est devenue un enfer »

    Dans une tribune au « Monde », le psychiatre Daniel Zagury dénonce l’état de délabrement des soins psychiatriques. Il appelle à remettre les professionnels au centre du jeu.
    LE MONDE |  | Par 

    A l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), le 29 mai 2018, pendant la grève de la faim d’une partie du personnel hospitalier.
    A l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), le 29 mai 2018, pendant la grève de la faim d’une partie du personnel hospitalier. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

    Grève de la faim à l'hôpital psychiatrique du Rouvray : les leçons de la sortie de crise

    Par Eric Favereau — 

    A Sotteville-lès-Rouen, sur le centre hospitalier psychatrique du Rouvray, la semaine dernière.
    A Sotteville-lès-Rouen, sur le centre hospitalier psychatrique du Rouvray, la semaine dernière.Photo Martin Colombet. HansLucas pour Libération

    Après deux semaines de conflit social dans un établissement en grave manque de moyens, les autorités ont annoncé la création de trente postes, un geste historique pour la psychiatrie publique, où depuis dix ans les politiques officielles se traduisent par une réduction constante des effectifs.

    Nouvelles du front de la psychiatrie…

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    Pour la Psychanalyse

    11 JUIN 2018 — Ci-dessous un article sur l’actualité de la psychiatrie.
    Cet article doit nous interpeller à au moins deux titres.
    Le premier c’est l’argument « le privé proposant une offre déjà pléthorique sur ce créneau, le public doit s’investir ailleurs » (là où c’est moins rentable) cela signifie que l’hôpital public (Psy et MCO c’est la même démarche politique) doit redevenir l’hôpital pour les indigents ou des maladies rares.


    Mon enfant m'adore Enfants otages et parents modèles

    Traduit par Patrick FAUGERAS
    Préface de Michel PLON
    Mon enfant m'adore
    Dans une belle écriture, où se conjuguent savoir et expérience, psychanalyse et littérature, Laura Pigozzi mène une analyse rigoureuse sur les dégâts que provoquent l’évolution de la famille contemporaine et la place accordée à la mère exemplaire.

    Pénurie de gynécologues médicaux : Buzyn veut rattraper « vingt ans d'indigence »

    Marie Foult
    | 11.06.2018


    « Ce n'est pas en une année que nous rattraperons vingt ans d'indigence. » Interrogée à l'Assemblée nationale par la députée du Val-de-Marne Maud Petit (MoDem) sur le sort de la gynécologie médicale, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a été claire : la route sera longue pour rattraper le retard démographique pris dans cette spécialité en berne.
    Fermée en 1987 puis rouverte en 2003, la filière comptait 1 136 praticiens (libéraux et salariés) au 1er janvier 2017, « pour 28 millions de femmes en âge de consulter », a rappelé la députée centriste. En dix ans, 809 gynécologues ont cessé d'exercer, soit une baisse de 42 %, selon les chiffres de l'Ordre des médecins. 80 % des gynécologues médicaux exercent en ville.

    Mort d’Yvette Horner, la diva de l’accordéon et des bals populaires

    La musicienne, qui aurait eu 96 ans le 22 septembre, avait commencé sa carrière en 1947 et donné son dernier concert en 2011.
    Le Monde.fr avec AFP 
    Yvette Horner, le 17 février 1987.
    Yvette Horner, le 17 février 1987. GEORGES BENDRIHEM/AFP
    Yvette Horner, la diva de l’accordéon, est morte lundi 11 juin, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), a annoncé dans la soirée son agent. Elle avait 95 ans. « Elle n’était pas malade. Elle est morte des suites d’une vie bien remplie », a commenté Jean-Pierre Brun.
    La musicienne, qui avait commencé sa carrière en 1947, disait que l’accordéon était « [s] a religion ». Musicienne aussi virtuose qu’enthousiaste, elle a toute sa vie défendu avec passion le piano à bretelles, capable de « tout jouer »« J’ai le même frisson avec certaines mélodies de rock stars qu’avec la quatrième symphonie de Beethoven. Je suis éclectique », aimait-elle raconter.

    lundi 11 juin 2018

    «Psyché» de Hubert Fichte : La folie et le «ndeup» vus de l’extérieur

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    12 juin 2018

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    En octobre prochain, Dakar va organiser une exposition sur la folie et l’évaluation du «ndeup». A cet effet, un atelier s’est penché sur l’œuvre «Psyché» de l’écrivain allemand Hubert Fichte aux fins de préparer l’évènement. C’est le prétexte avancé pour parler de la folie, de la psychiatrie, de l’évaluation du «ndeup».

    Psychologues de l’hôpital Fann de Dakar, le plasticien Abdou­laye Diallo et le photographe Boubacar Touré Man­demory ; d’ordinaire ces entités ne se côtoient pratiquement jamais, à moins que ce soit sur un évènement malheureux. Mais hier, l’enjeu était beaucoup plus gai. Ils étaient tous au Goethe institut de Dakar. Accompagnés du Pr Maguèye Kassé, ils ont échangé autour de l’œuvre Psyché de l’écrivain allemand Hubert Fichte.