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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 23 août 2016

Faux souvenirs vraie emprise

Par Emmanuel Fansten — 23 août 2016 à 20:01

Après avoir relié plusieurs cas d’abus de faiblesse, la police a découvert en 2010 l’existence d’un système d’escroquerie orchestré par une thérapeute experte dans l’art d’influencer ses patientes.

Les premiers soupçons remontent à l’automne 2009. Dans ces territoires déshérités du nord de la France, les gendarmes de la Section de recherches de Lille ont la triste habitude d’enquêter sur des affaires de mœurs sordides. Ce jour-là, c’est Emeline A. (1), 35 ans à l’époque, qui vient les voir et leur explique calmement : «Je suis ici pour vous dire tout ce que je sais sur les agissements d’un réseau de pédophilie qui tue des enfants.»
Ancienne cadre chez BNP Paribas, cette femme au discours clair et aux mots choisis affirme avoir été elle-même victime de ce réseau dans son enfance, et va jusqu’à mettre en cause ses parents dans l’organisation de faits atroces : orgies avec mineurs, sacrifices d’enfants, avortements forcés, expériences sur le cerveau, et même magie noire.
Aucune de ces accusations n’étant étayée par un début de preuve, les gendarmes pensent aussitôt au phénomène des «faux souvenirs induits». Cette technique, bien connue de la mouvance sectaire, consiste à faire croire à une personne que sa souffrance psychologique provient d’un traumatisme dont elle ne se souvient plus. Une thérapie déviante qui vise à faire rompre le patient avec sa famille pour mieux le mettre sous emprise.

Psychothérapies sauvages

Rapidement, les enquêteurs font le rapprochement avec d’autres dossiers étrangement similaires. Au cours des mois précédents, plusieurs plaintes pour «abus de faiblesse»enregistrées à Paris présentent en effet de nombreux points communs avec le récit livré devant les gendarmes lillois. Les victimes, des femmes pour la plupart, décrivent toutes le même scénario : des séances de kiné ou d’ostéopathie prodiguées par une certaine Marie-Christine P., qui glissent peu à peu vers des psychothérapies sauvages. Au fil de ces rendez-vous hebdomadaires, réglés 100 euros en espèces, la thérapeute conduit invariablement ses patientes à raconter des souvenirs qu’elles n’ont jamais vécus, toujours en lien avec des abus sexuels prétendument subis durant l’enfance. «Elle m’a fait comprendre que ma mère avait cherché à me tuer quand j’étais dans son ventre», relate l’une des victimes dans sa plainte.«J’en suis arrivée à accuser mon père de viol sur ma personne», confesse une autre. A chaque fois, la «rupture» avec l’environnement familial et amical est présentée par Marie-Christine P. comme la seule voie possible vers la «guérison». Les patientes sont alors incitées à faire un «procès» à leurs parents, voire à les «briser» par tous les moyens.
Saisis de l’enquête en janvier 2010, les policiers de l’Office central de la répression de la violence aux personnes (OCRVP) ne tardent pas à relier directement les plaintes parisiennes à l’affaire lilloise. Car la femme qui s’est présentée spontanément aux gendarmes du Nord, Emeline A., connaît elle aussi très bien Marie-Christine P., la thérapeute adepte des faux souvenirs. Elle l’a consultée la première fois au début des années 2000 à la suite d’une chute de cheval, en qualité de kinésithérapeute. Mais les massages aux cervicales ont rapidement dérivé vers des séances de confession de plus en plus intrusives. Puis, comme les autres patientes de Marie-Christine P., Emeline A. en est arrivée à détester viscéralement ses parents. Face aux policiers de l’OCRVP qui l’auditionnent à nouveau, l’ancienne directrice financière décrit une mère «perverse» véhiculant des rumeurs à son encontre pour l’empêcher de dévoiler les activités de son réseau pédophile. Une génitrice prête à tout pour «éliminer les témoins gênants de ses crimes» et qui bénéficierait, selon elle, d’un «réseau infiltré dans les RG, la police, la justice et chez les experts psychiatriques». Un cas d’école de faux souvenirs induits.
Mais plus encore que la paranoïa aigue d’Emeline A., ce sont les sommes colossales versées à sa guérisseuse qui intriguent les enquêteurs. En à peine un an, la patiente de Marie-Christine P. a retiré près de 800 000 euros en liquide. Une somme repérée grâce à un signalement de Tracfin, le service antiblanchiment de Bercy. Lors des perquisitions menées au domicile parisien et dans la résidence secondaire de la thérapeute, les gendarmes mettront la main sur de grosses sommes en espèces. Dans un procès verbal de synthèse, ils mentionnent également «de fortes incohérences entre les activités de consultante alléguées par Marie-Christine P. et son train de vie élevé» . Un train de vie qui doit beaucoup à la fascination exercée sur ses patientes, toutes de plus en plus généreuses.

Les personnes handicapées psychiques à domicile rencontrent des difficultés d'accès à la PCH

HOSPIMEDIA 15/07/16

L'Observatoire national des aides humaines, porté par Handéo, livre une étude sur l'accompagnement à domicile des personnes en situation de handicap psychique. Plusieurs freins à cette prise en charge persistent et notamment les difficultés d'accès à la compensation financière, via la prestation de compensation du handicap.

L'intervention de services d'aide à domicile auprès de personnes en situation de handicap psychique se heurte à plusieurs freins. La difficulté d'accès aux aides sociales et tout particulièrement à la prestation de compensation du handicap (PCH) constitue l'un des obstacles. Le manque de formation de certains intervenants à ces troubles particuliers, ainsi que le défaut d'information sur les situations et la méconnaissance des aides possibles et des procédures apparaissent également. 

Dans une étude dédiée à l'accompagnement des personnes adultes en situation de handicap psychique, l'Observatoire national des aides humaines porté par l'association Handéo s'est attaché à identifier les besoins et les attentes de ces usagers et de leurs proches aidants, ainsi que le rôle et le positionnement des services d'aide à domicile (voir ci-dessous). Il présente les freins à cette intervention, ainsi que les leviers pour y remédier.

L’hyperactivité, taille adulte

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Sandrine Cabut
Vous êtes un forcené de l’action, un distrait qui oublie tout, un impulsif qui s’emporte pour un rien ? Vous êtes un ténor de la procrastination ? Vos idées se bousculent, votre impatience est légendaire ? Et quand vous ressortez vos bulletins scolaires, vous retrouvez les agaçants « Il faut apprendre à se concentrer » ou « Ne tient pas en place » ? Alors, vous êtes probablement un hyperactif, si l’on en croit le livre du docteur Gabriel Wahl, Les Adultes hyperactifs. Dans un style enlevé et percutant, le psychiatre et ­pédopsychiatre, également spécialiste de la précocité et de l’échec scolaire, fait un tour d’horizon complet de ces troubles fréquents, mais méconnus au-delà de l’adolescence.
« Il faut se souvenir que l’hyperactivité peut perturber toute une vie, qu’elle n’abandonne que rarement ses victimes (près de 60 % des enfants hyperactifs gardent ce trouble à l’âge adulte) », souligne-t-il, en expliquant pourquoi bien des cas restent sous le radar. Si l’on retient pour seule définition du TDAH (trouble avec déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) la triade observée dans l’enfance (inattention, agitation et impulsivité), le risque est grand de conclure que l’hyper­activité tend à disparaître avec l’âge. En effet, les symptômes évoluent : l’agitation diminue tandis qu’apparaissent des signes spécifiques de l’âge adulte.

L’ARRIVÉE D’UNE CLINIQUE PSYCHIATRIQUE PRIVÉE EN 2019 NE RÉJOUIT PAS LES SALARIÉS CGT DU CPN

24/08/2016


Le conseil municipal, lors de sa dernière séance, le 29 juin dernier, se félicitait de l’arrivée en 2019 d’une clinique psychiatrique privée sur le secteur de Gama, avec création d’une centaine d’emplois à la clé. La section syndicale CGT du CPN (centre psychothérapique de Nancy) montre un enthousiasme plus mesuré… Doux euphémisme.
Le point de vue de Jacques Brimant, infirmier au centre d’accueil thérapeutique de la rue Joly (dépendant du CPN) et élu cégétiste.

Pour vous, cette annonce n’est pas une bonne nouvelle ?
Je comprends que Toul, malmenée économiquement ces dernières années, se réjouisse. Mais l’équation n’est pas si simple. Cette centaine d’emplois ne viendra pas en plus. Mais à la place… Selon nos calculs, entre 80 et 100 lits ont été supprimés sur l’ensemble du secteur géré par le CPN sous couvert de justification financière depuis 3 ans. Sans nous donner davantage de moyens pour de l’ambulatoire… Et puis, ne nous leurrons pas, certaines pathologies nécessitent vraiment des hospitalisations…

Pourquoi le privé s’intéresse-t-il à la psychiatrie selon vous ?

Parce que c’est ce qu’il y a de plus lucratif dans le domaine de la Santé. Ce secteur dégage 13 % de bénéfices. Il ne requiert pas de machines lourdes, ni d’actes de biologie importants et peu de personnel à leurs yeux. Le ratio personnel soignant/lit est moindre dans le privé que dans le secteur public. Mais, à la limite, libre au privé de se lancer. Ce qui est embêtant, c’est que cela se fasse au détriment du service public. Notre combat à nous, est de préserver ce système de santé historique, accessible à tout le monde.


Devenir Freud / Revue Enfances & Psy

02.02.2015

Phillips
Phillips  Crédits : Editions de l'Olivier
Dans un précédent ouvrage intitulé La meilleure des vies , Adam Phillips avait eu l’idée singulière et pénétrante d’évoquer ces vies que nous n’avons pas eues mais que les circonstances ou des choix différents nous auraient permis de vivre, et qui nous habitent à la manière du membre « fantôme » des amputés, que ce soit dans le deuil de ces « possibles » ou parce que – je cite « nous partageons nos vies avec les gens que nous avons échoué à être », des fantômes qui peuplent les divans des psychanalystes.
Dans Devenir Freud , il se livre à un exercice délicat, pour ne pas dire périlleux : examiner au contraire les conditions et les aléas qui ont fait de la vie de Freud ce que nécessairement elle devait être, à savoir celle de l’inventeur de la psychanalyse. Le premier obstacle tient à l’hostilité déclarée de Freud lui-même à l’égard de l’entreprise biographique, qui l’avait notamment amené à faire disparaître différents documents, notes et lettres pour compliquer la tâche des ses futurs biographes. S’il est vrai que l’enfance est déterminante dans notre vie adulte, les souvenirs que nous en conservons sont reconstruits à l’aune de ce que nous sommes devenus, désirs et frustrations inclus. C’est d’ailleurs l’objet de la psychanalyse que de décrypter ces fictions qu’on appelle « souvenirs » et de mettre au jour ce qu’ils dissimulent ou ont relégués « hors-champ » à la façon d’écrans . D’une certaine manière, la question de la biographie est au cœur du travail analytique et Freud était bien placé pour le savoir. D’où sa méfiance à l’égard des conclusions hâtives qu’on peut tirer de tel ou tel élément.

Désescalade des antipsychotiques, un défi à relever

 22/08/2016

Une étude concernant 156 sujets résidant dans 24 centres de soins australiens montre que le fait d'avoir dû prescrire des antipsychotiques pour contrôler des manifestations comportementales ou psychologiques en cas de démence ne signifie pas que cette prescription doive être maintenue à long terme.

L’AYAHUASCA VU PAR UN PSYCHIATRE JUNGIEN

22/08/16

© Istockphoto/Kilav
Le tourisme ésotérique reprend du poil de la bête. La consommation d’Ayahuasca, une plante hallucinogène très puissante utilisée depuis des millénaires par les tribus chamaniques d’Amazonie, attire de plus en plus de personnes à la recherche d’expérience transcendantales et salvatrices.

Suite à la prohibition du LSD en 1966 par Ronald Reagan, les études portées sur les effets thérapeutiques des molécules hallucinogènes ont été entièrement bloquées. Après de multiples bras de fer entre les autorités étatiques et le monde scientifique, on observe depuis quelques années un regain d’intérêt pour les possibles effets bénéfiques des psychédéliques. Le 16 mai 2016, la revue Lancet Psychiatrie publie une étude démontrant l’efficacité des champignons hallucinogènes dans le traitement de la dépression. En quête d’une explication psychologique sur l’effet des drogues hallucinogènes sur la psyché, nous avons sollicité le docteur Alexandre Ahmadi, spécialiste de la pensée du psychiatre suisse Carl Gustav Jung. En se rattachant au monde visionnaire de l’âme dont Jung est l’auteur, il répond à nos questions.
En vous référant à l’œuvre de Carl Jung, en quoi la consommation de psychédéliques pourrait-elle améliorer une dépression?
Jung considérait la dépression comme une tentative de la psyché de s’autoguérir, ou plus précisément de s’équilibrer. Psychologue empiriste, il avait observé que dans la nature rien n’apparaissait sans raison. Nous faisons par exemple de la fièvre lorsque notre système immunitaire se bat contre une infection, nous vomissons pour évacuer un poison lors d’une intoxication alimentaire, etc. Il en va de même pour la dépression. Lorsque nous sommes déprimés, nous dormons mal, nous souffrons d’une mauvaise concentration, nous sommes tristes, démotivés, c’est comme si «la machine» ne fonctionnait plus: notre Conscient est ralenti. Mais l’énergie de ce Conscient ou de cette «machine» ne disparaît pas. Elle descend simplement dans les profondeurs de l’Inconscient. Elle part chercher des éléments qu’elle compte ensuite ramener au Conscient en vue de réparer un déséquilibre psychique. Pour Jung, le déséquilibre psychique serait dû à un fonctionnement trop unilatéral, donc non complet et non total du Conscient.

Gestionnaire de cas en santé mentale

QUEBEC 18 août 2016


Description du poste


Contrat de 12 mois à temps plein

Sommaire de l'emploi
Le gestionnaire de cas en santé mentale de l’Agence Ometz soutient les adultes, vivant avec une maladie mentale grave, à réaliser leurs objectifs personnels de rétablissement, en les aidant à se connecter à la communauté, en favorisant leur autonomie et en leur permettant de s’outiller avec les compétences de vie et d’adaptation nécessaires, tout en offrant un soutien continu. L'objectif principal du poste vise les clients du Programme d’aide à la vie autonome, mais aussi s’étendre à d'autres clients du département de santé mentale.

Responsabilités
• Évaluation psycho-sociale des clients et communication avec les familles, lorsque autorisé
• Évaluation financière et soutien budgétaire continus des clients, le cas échéant
• Formulation du plan d'action axé sur le client en collaboration avec le secteur public et d'autres services, y compris l'intervention en cas de crise, un soutien continu, la défense des droits et l'orientation
• Psychoéducation pour acquérir les compétences de vie autonome



Suicide à l'hopital de Saint-Calais : la directrice pointée du doigt par les syndicats

Par Julien JeanFrance Bleu MaineLundi 22 août 2016

Philippe Keravec et Catherine Brulé-Delahaye de la CGT Santé
Philippe Keravec et Catherine Brulé-Delahaye de la CGT Santé © Radio France - Julien Jean

Après le suicide cet été d'un cadre de l'établissement, la CGT et FO dénoncent les méthodes de la directrice du centre hospitalier de Saint-Calais et appellent le personnel à s'exprimer. Depuis ce lundi, les agents de l'inspection générale des affaires sociales sont sur place.
Les agents de l'inspection générale des affaires sociales (Igas) sont arrivés à l’hôpital de Saint-Calais ce lundi après-midi. Saisis par l'ARS (l'agence régionale de santé), ils sont chargés d'enquêter sur le suicide cet été d'un cadre de l'établissement. Selon la CGT, ce dernier aurait mis en cause dans plusieurs courriers les méthodes de management de la directrice, entendue par l'Igas ce lundi.
Pressions, harcèlement, mises au placard : aujourd'hui, il faut dire les choses
En attendant les conclusions de cette enquête, le syndicat a décidé d'aller à la rencontre des employés du centre hospitalier calaisien. Tracts à la main, Philippe Keravec, le secrétaire départemental de la CGT Santé a fait le tour des services du petit hôpital pour sensibiliser le personnel. Afin de mettre un terme à ce qu'il qualifie de "harcèlement et de gestion perverse", il faut libérer la parole explique-t-il : "Malheureusement, il faut en arriver à un drame pour que les gens qui sont en souffrance ici depuis plusieurs années commencent à s'exprimer. Aujourd'hui, ils parlent de pressions, de harcèlements, de mises au placard. C'est intolérable". Cette situation aurait conduit au départ d'une vingtaine de cadres depuis 10 ans affirme la CGT.

Faut-il ficher les médecins ?

30/07/2016


 Internet a donné une nouvelle vigueur à une habitude (un vice ?) vieille comme le monde : faire des listes. Classer en différentes catégories des choses, des œuvres… mais aussi des personnes. Séparer le bon grain de l’ivraie, épingler. Les avantages et inconvénients d’une telle pratique, l’enfermement que représente ce type d'habitude, mais tout en même temps la clarté qu’elle apporte sont également connus depuis une époque éloignée, ce qui n’a pourtant pas empêché les nouvelles technologies de leur offrir une seconde jeunesse.

A défaut de réseau…

On classe tout sur Internet. Et les médecins n’échappent pas à la règle. Au-delà d’une tendance générale visant à numéroter les praticiens en fonction de leurs tarifs, de leur compétence (supposée ou réelle) ou de leur gentillesse, des groupes de population, sujets à différentes discriminations ont pu trouver dans cette technique une façon d’améliorer l’accès à des praticiens jugés bienveillants. « Un grand nombre de personnes qui ne correspondent pas au modèle dominant (femmes handicapées, lesbiennes, précaires, racisées (sic), séropositives, personnes trans ou inter, etc.) sont moins bien soignéEs, traitéEs avec mépris ou brutalité, discriminéEs ou carrément excluEs du soin » peut-on ainsi lire sur le site de Gyn and Co, groupe fondé il y a trois ans. La crainte de ne pas être prise en charge par un praticien n’exerçant aucun jugement sur elles peut parfois inciter ces personnes à renoncer aux soins. « Ce n’est donc pas une surprise si beaucoup de personnes gros-ses évitent au maximum de voir des médecins. Je suis coupable d’attendre que mes symptômes deviennent insupportables ou pire pour prendre rendez-vous » explique par exemple un des auteurs du blog Gras Politique qui a récemment été lancé. D’autres pour éviter ces retards de prise en charge tentent de s’adresser à leurs proches. « Quand ils le peuvent, les gays et les lesbiennes choisissent leur médecin sur recommandation de leurs ami(e)s. Mais tous ne disposent pas du réseau relationnel qui le permet » remarque-t-on dans le texte de présentation du site Médecin-gay-friendly.fr. D’où l’idée de publier au grand jour des listes de praticiens dont des témoignages ont «certifié » qu’ils offraient une prise en charge si non de qualité tout au moins bienveillante et sans discrimination.

lundi 22 août 2016

« Les peines ­alternatives à la détention sont absolument indispensables »

LE MONDE | Par Jean-Pierre Sueur (vice-président PS de la commission des lois du Sénat) et Dominique Raimbourg (président PS de la commission des lois de l'Assemb...

Par Dominique Raimbourg, président PS de la commission des lois de l’Assemblée nationale, et Jean-Pierre Sueur est vice-président PS de la commission des lois du Sénat.

Disons-le tout net : nous voyons poindre une polémique inutile, néfaste et sans fondement. Elle consiste à opposer au prétendu « angélisme » de Christiane Taubira le réalisme de Jean-Jacques Urvoas. La vérité, c’est que Christiane Taubira a construit, aménagé et rénové des prisons, et que Jean-Jacques Urvoas continue de construire, d’aménager et de rénover des prisons tout en poursuivant le travail de rénovation de notre justice entamé par la ministre qui l’a précédé. La vérité, c’est que l’une et l’autre se sont battus pour accroître les crédits du ministère de la justice, mais qu’il est difficile de rattraper, en quelques années ou quelques mois, des décennies de retard.
La vérité est qu’il n’y a pas de laxisme judiciaire, même si le manque de moyens se traduit par des dysfonctionnements et des jugements trop longtemps différés. En témoigne le nombre record des détenus. Le 1er juillet, 69 375 détenus se partageaient les 58 311 places de prison, soit un taux de surpopulation dans les maisons d’arrêt (seuls établissements frappés par ce mal) de 141,9 détenus pour 100 places.

«Fuck up nights», une catharsis professionnelle incontournable au cœur de l’été

Par Sophie Simon

InsoliteAvec la participation du public, l’événement frôle la psychothérapie collective. Et ça marche.


Le sport d’endurance, une arme antivieillissement ?

LE MONDE  | Par Florence Rosier
Vous manquez de motivation pour chausser vos baskets, enfiler votre maillot ou enfourcher votre vélo ? Eh bien, voici une nouvelle raison de vous y mettre. L’argument n’est plus seulement hédoniste ou sanitaire : il est biologique. Publiée dans la revue Science Advancesle 27 juillet, une étude souligne l’impact du sport d’endurance sur vos cellules : il stimule l’activité de vos télomères, ces capuchons d’ADN qui coiffent les extrémités de vos chromosomes – et qui les protègent de l’usure liée à l’âge. Ainsi, le sport d’endurance pourrait retarder le vieillissement de vos tissus.
« Un lien statistique avait déjà été observé chez l’homme entre le niveau d’activité physique et la longueur des télomères [un marqueur du vieillissement] », indique Anabelle Decottignies, de l’Université catholique de Louvain (Belgique), dernière auteure de la nouvelle étude.

Musique & Cerveau 10 septembre Radio France

La prochaine journée Musique du futur/Cerveau du futurse déroulera à Radio France le 10 septembre prochain.

Au programme : Les Big data et notre cerveau : Jean-Gabriel Ganascia (Professeur à l'université Pierre et Marie Curie de Paris)
Musiques numériques, de la perception à la composition :Daniel Pressnitzer (Directeur de recherche au CNRS, École Normale Supérieure de Paris)
Nouvelles technologies musicales et prise en charge des patients : Hervé Platel (Professeur de neuropsychologie à l’Université de Caen)
Grand Témoin : Wally Badarou (musicien, compositeur, producteur et spécialiste des synthétiseur.

La prochaine journée Musique du futur/Cerveau du futurse déroulera à Radio France le 10 septembre prochain.
Au programme : Les Big data et notre cerveau : Jean-Gabriel Ganascia (Professeur à l'université Pierre et Marie Curie de Paris)
Musiques numériques, de la perception à la composition :Daniel Pressnitzer (Directeur de recherche au CNRS, École Normale Supérieure de Paris)
Nouvelles technologies musicales et prise en charge des patients : Hervé Platel (Professeur de neuropsychologie à l’Université de Caen)
Grand Témoin : Wally Badarou (musicien, compositeur, producteur et spécialiste des synthétiseurs)
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