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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 14 avril 2016

Yolande Moreau à la rencontre des réfugiés de Calais et Grande-Synthe

Par David Carzon — 9 avril 2016 

A VOIR EN LIGNE ET À LA TÉLÉ

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Yolande Moreau à la rencontre des réfugiés de Calais et Grande-Synthe


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L'actrice et réalisatrice a filmé les camps de réfugiés de Calais et de Grande-Synthe. Un documentaire fort et sensible.
Donner une carte blanche à Yolande Moreau. C’est l’idée qu’a eu Arte Reportage pour un nouvel épisode de sa série sur les réfugiés dans le monde. La comédienne et réalisatrice est partie avec une équipe de tournage dans les camps de Calais et de Grande-Synthe pour en ramener une œuvre forte, sensible et pleine d’empathie, à travers de longs plans fixes et des textes écrits par Laurent Gaudé et lus par Yolande Moreau elle-même.

mercredi 13 avril 2016

AUTOUR DE L'ART BRUT

L’ART BRUT








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Jacques Lacan, la psychanalyse à grand pas

LE MAGAZINE   Hommage - 13/04/2016 par Amélie Cooper 
Littéraire 

Jacques Lacan, la psychanalyse à grand pas

Le psychiatre et psychanalyste Jacques Lacan est né à l’aube du siècle dernier, le 13 avril 1901. Ses recherches ont remué le monde de la psychanalyse, dont un nouveau courant a vu le jour en 1953 : le lacanisme.
Jacques Lacan voit le jour à Paris, dans une famille où le cléricalisme fait foi. Alors que son petit frère devient moine, Jacques, lui, se penche vers la philosophie pour tenter de comprendre les rouages de la religion dans laquelle il a baigné toute son enfance. Il s’éloigne de plus en plus de cette atmosphère familiale, surtout lorsqu’il rencontre des membres du mouvement dadaïste comme Philippe Soupault. Prenant goût à la littérature, Lacan s’oriente finalement vers la médecine, n’écoutant pas l’avis défavorable de son père.
Exempté du service militaire, le jeune homme continue d’étudier la philosophie, et est grandement influencé par Nietzsche, qu’il lit en allemand.

MICHELLE PERROT : "FAIRE L’HISTOIRE DU TRAVAIL DES FEMMES"

Les femmes ont été des actrices de l’histoire, de leur histoire, au rebours de ce qu’écrivait Simone de Beauvoir : "Toute l’histoire des femmes a été faite par les hommes". Les femmes ont agi de bien des manières. Par l’obstruction, le refus, la résistance. L’égalité n’est pas le fruit d’une modernité automatique, mais le résultat d’une volonté. Conquête inachevée, elle reste fragile. L’histoire incite à la vigilance.

CC muyfifi / Flickr


La Psychiatrie, une sous-discipline des Neurosciences : pas si vite !

Laurent Vercueil, le 12 avril 2016
Xl agent service hopital psychiatrique
Dans un éditorial de la parution du mois d'Avril 2016 de la revue British Journal of Psychiatry, un psychiatre américain du nom de Mark D. Rego (1), soutient une position inattendue, dans le climat actuel très "neurophile" (mais attention aux "neurosalades") : A rebrousse chemin de la vision de plus en plus dominante de la psychiatrie comme une branche des neurosciences cliniques, Rego affirme qu'il s'agit là d'un point de vue prématuré, surfant sur la vogue phénoménale de l'imagerie cérébrale, mais pour lequel les bases solides font encore cruellement défaut. Ainsi fait-il la liste de ce qui empêche encore aujourd'hui la psychiatrie de s'appuyer sur des fondations neuroscientifiques valables :
1) La cause de l'ensemble des diagnostics psychiatriques est inconnue. La schizophrénie, la dépression, les troubles anxieux, les troubles bipolaires, etc...ne connaissent pas d'étiologie définie, génétique, structurale lésionnelle ou même fonctionnelle.

« Tous connectés : Le numérique et le soin »

16e colloque SMP : 27-28 janvier 2017, Paris




« Tous connectés :

   Le numérique et le soin »

Le moi conscient que Freud, voici presque cent ans, définit comme la partie émergée de l’iceberg a aujourd’hui partie liée avec le numérique.
Que la santé soit bonne, stabilisée ou critique, le numérique accompagne notre existence au quotidien, à tous les âges de la vie.  Peut-on parler d’addiction et de sevrage ?
Ce 16e colloque nous donnera l’occasion de nous pencher sur le renouveau des soins et de la clinique médicale et psychanalytique qu’apporte le numérique à différents âges de la vie, pour l’individu lui-même mais aussi pour la société dans laquelle il vit et pour ses dangers. Ce renouveau véhicule-t-il du positif ? du négatif ? Ces questions seront portées aux débats de même que les enjeux cliniques, économiques et éthiques qui en découlent. Entre l’individu et la société : quelle place pour le Big Data ? pour la protection de la confidentialité et de l’anonymisation ?

mardi 12 avril 2016

Quand les parents sont déprimés, les enfants sont souvent en échec scolaire !

11/04/2016

« Les chiens ne font pas des chats », « les corbeaux ne font point d’agasses », « tel père, tel fils », « la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre » : les dictons ne manquent pas pour suggérer la continuité familiale... Et des problèmes psycho-éducatifs peuvent aussi s’enraciner dans ce déterminisme transgénérationnel, comme le montre une étude réalisée sur une cohorte de plus d’un million d’enfants nés en Suède entre 1984 et 1994 (48,9 % de filles et 51,1 % de garçons).
Complétant des travaux indiquant l’incidence défavorable d’une dépression parentale sur « l’évolution neuro-développementale, comportementale, émotionnelle, psychique et sociale » dès le début de l’enfance (un contexte dépressif chez les parents pouvant ainsi «multiplier d’un facteur 2 à 6 » le risque de troubles anxio-dépressifs chez les enfants), cette recherche évalue l’incidence d’une dépression parentale sur le niveau scolaire atteint à la fin de la scolarité obligatoire, vers l’âge de 16 ans.

Boire de l’alcool à 11 ans ?


Une grande majorité des buveurs réguliers d’alcool ont commencé pendant l’adolescence. Une étude suggérait récemment que l’alcoolisation des jeunes était en lien étroit avec le processus de socialisation. Si, au Royaume –Uni, la consommation d’alcool a diminué chez les jeunes au cours de la dernière décennie, sa prévalence resté la plus élevée d’Europe et le nombre d’hospitalisations en lien avec l’alcool reste très préoccupant chez les moins de 18 ans.  C’est ce qui a poussé une équipe londonienne à rechercher les facteurs pouvant avoir une influence sur l’alcoolisation des très jeunes gens. Des travaux ont déjà examiné les facteurs entourant les conduites d’alcoolisation chez les 13-19 ans. Il s’agit cette fois de rechercher les éléments pouvant être présents dès l’initiation,  c’est-à-dire dès 11 ans. Les auteurs ont exploité les données de l’étude de Cohorte du Millénium concernant plus de 10 mille jeunes âgés de 11 ans.

> GHT PSYCHIATRIE EN DANGER

 

Le Groupement Hospitalier de Territoire pour la psychiatrie
Quel non-sens !
Le secteur psychiatrique en danger
Le GHT condamne le secteur psychiatrique à une mort certaine. Je ne peux m’y résigner. Il sera englouti, avalé par cette grosse machine hospitalière annulant ainsi tout une période humaniste de la psychiatrie. Rien ne s’est fait sans lutte. Le secteur mis en place dans les années 60-70 est l’œuvre de tout une communauté de soignants militant pour une prise en charge globale du patient, dans un souci de lien entre l’hôpital et la cité. Ainsi un patient qui décompense est hospitalisé puis à sa sortie est suivi au CMP, avec la possibilité d’un accompagnement thérapeutique à l’hôpital de jour, au CATTP voire une mise en place de visites à domicile.
Ce continuum thérapeutique, véritable étayage soutient l’être souffrant en lui offrant des réponses à tout moment de sa vie. Il évite les hospitalisations trop longues, prévient des rechutes, l’enkystement des symptômes, la déshérence…

Le secteur permet de créer une enveloppe contenante entre le dedans et le dehors. C’est un repère, un appui. La circulation entre les différentes unités détermine un espace dans lequel le patient peut exprimer sa souffrance qu’elle soit passagère, réactionnelle ou chronique comme pour la psychose.
FLUENTH L'ACTUALITE DES INFLUENCEURS 
Maxime Le Guenno 13 avril 2016
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PSYLAB : LE DUO DE PSYCHIATRES 2.0 QUI PERCE SUR YOUTUBE

La psychiatrie, ou l’étude médicale des maladies mentales, est une discipline complexe et souvent effrayante pour la plupart des gens. Face aux termes incompréhensibles et aux préjugés vis-à-vis de cette discipline, deux psychiatres ont créé une chaîne YouTube pour la rendre plus accessible. Le Psylab, c’est un ensemble d’émissions en ligne qui reviennent sur les concepts-clefs et les mécanismes de la psychiatrie, illustrés à travers des jeux vidéo, des séries et des œuvres de cinéma.
Christophe Debien, ancien chef des urgences psychiatriques du CHRU de Lille, et Geoffrey Marcaggi, psychiatre hospitalier en Guadeloupe, sont les deux protagonistes de la chaîne Psylab. Depuis plus d’un an, les deux docteurs publient une émission par mois, sur des thèmes aussi variés que la schizophrénie, la psychologie sociale, le suicide ou encore l’effet placebo. En alliant sérieux et humour, ils réussissent à vulgariser et démystifier les maladies mentales, souvent mal comprises par le grand public. Avec près de 800.000 vuesau compteur et environ 40.000 « psychonautes » abonnés à leur chaîne, Christophe et Geoffrey ont su s’octroyer une réputation certaine.

Désir d'enfant : la fin justifie-t-elle les moyens ?

 Du Grain à moudre
07.04.2016

Le mois dernier, 130 médecins et biologistes revendiquaient publiquement avoir aidé des couples et des femmes célibataires à réaliser leur projet d’enfant en dehors du cadre légal. Une façon de relancer le débat sur la PMA ?
Vélo de livraison de la banque de sperme de Seattle
Vélo de livraison de la banque de sperme de Seattle  Crédits :Anthony Bolante - Reuters

_‘’Nous, médecins, biologistes, reconnaissons avoir aidé, accompagné certains couples ou femmes célibataires dans leur projet d’enfant dont la réalisation n’est pas possible en France’’. _Ainsi débute le manifeste publié mi-mars dans le journal Le Monde, et cosigné par 130 médecins et biologistes. Un texte dans lequel la législation française est pointée du doigt pour son retard par rapport à d’autres pays européens et ses incohérences. Les signataires demandent notamment de revoir, en les élargissant, les conditions dans lesquelles sont effectués aujourd’hui les dons d’ovocytes et de sperme. Et ce en mettant en place, en parallèle, un plan national contre l’infertilité.

Le nombre de jours de compte épargne temps stockés gonfle chez les personnels hospitaliers en 2014

Selon le bilan social des établissements publics de santé à fin 2014 établi par l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH), le nombre moyen de jours de compte épargne temps (CET) stockés par agent est en augmentation. Par ailleurs, le taux d'absentéisme pour motif médical et non médical reste quasiment stable à 8%.

Quinze pages pour encourager les parents à mieux traiter leurs enfants

LE MONDE  | Par Gaëlle Dupont
Un livret de ressources, mettant en garde notamment contre les châtiments corporels, est envoyé à tous les nouveaux parents à partir de lundi.
Un livret de ressources, mettant en garde notamment contre les châtiments corporels, est envoyé à tous les nouveaux parents à partir de lundi. CHARLES PLATIAU / REUTERS
A partir du lundi 11 avril, tous les couples qui attendent leur premier enfant, soit environ un million de personnes chaque année, recevront un petit livret d’une quinzaine de pages. Les auteurs de ce « livret des parents » sont la Caisse nationale d’allocations familiales, les ministères des familles et de la santé, et la Sécurité sociale. Rien d’institutionnel pourtant, dans ce document au contenu innovant. Pour la première fois, les pouvoirs publics cessent de se cantonner aux prestations sociales ou au suivi médical de la grossesse quand ils s’adressent aux futurs parents. Ils délivrent conseils et ressources.
Au premier rang desquels une mise en garde concernant les châtiments corporels. « Frapper un enfant (fessée, gifles, tapes, gestes brutaux) n’a aucune vertu éducative, explique le document. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n’apprennent pas à l’enfant à ne plus recommencer, mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement. » Le tout « sans culpabiliser les parents qui, à un moment, n’ont pas imaginé d’autres solutions ».

Normopathie, ou quand la « normalité » devient une « maladie »

11/04/2016




Jean-Louis Trintignant dans Le Conformiste (Bernardo Bertolucci, 1970)
Par son sujet insolite (la «normopathie », conformisme « excessif » aux normes de comportement sociales, au mépris de sa propre subjectivité), thème « rarement abordé » dans la littérature médicale, un article du Dr Françoise Chaine (psychiatre et psychanalyste) n’est pas sans rappeler La Parisienne [1], cette célèbre chanson que Marie-Paule Belle a consacrée précisément aux déboires « psy » d’une femme « ordinaire », apparemment « trop normale. » Bien différent des publications que nous évoquons ici d’habitude (lesquelles s’appuient sur des éléments objectifs comme des examens complémentaires, ou des analyses statistiques), cet article illustre la nécessaire diversité de la pensée en psychiatrie.
Loin de l’imagerie par résonance magnétique ou d’autres données émaillant l’actuelle littérature psychiatrique internationale, cet article évoque en effet un « autre continent » (que certains estimeront désormais à la dérive), celui du « fonctionnement inconscient », du « transfert » et « contre-transfert », du « processus primaire », de la « névrose infantile » ou de l’« imago maternelle », bref tout l’univers suranné de la psychanalyse...

SUIVI D’HOSPITALISATION EN VILLE : BIENTÔT LA FIN DU CASSE-TÊTE

7 avril 2016 | Johana Hallmann

La start-up Apicéa a présenté son dernier-né mardi matin au cours d’une conférence de presse. Il s’agit d’une plateforme de suivi du patient, pour que le médecin de ville puisse tracer son malade à chaque étape de son parcours de soin.

« C’est une révolution qui n’en est pas une » lance Alexandre Pochon, créateur de la plateforme. « Tous les changements de services, comptes-rendus d’intervention, les sorties, les consultations du patient sont déjà enregistrées depuis très longtemps. La seule chose qui pêche, c’est la transmission de l’info au médecin traitant. C’est là que nous intervenons ».Savoir où se trouve son patient à chaque étape de son hospitalisation. Un idéal auquel beaucoup de médecins de ville rêvent… tout particulièrement quand ils découvrent que leur malade a subi deux coloscopies dans la même semaine. L’utopie pourrait bientôt se réaliser, voire se démocratiser dans les centres hospitaliers grâce à la plateforme Apicéa.


Loi El Khomri : les médecins du travail aussi dans la rue

31/03/2016
Les médecins du travail sont vent debout contre l’article 44 du projet de loi El Kromri qui menace un droit fondamental, estiment-ils : la santé des salariés.
 Ils sont pourtant discrets et peu enclins à descendre dans la rue et pourtant aujourd'hui, ils seront eux aussi dans le cortège des manifestants contre le projet de loi portant sur la réforme du droit du travail et précisément contre l'article 44 intitulé « Moderniser la médecine du travail ». Deux médecins, Éric Ben Brik enseignant-chercheur en pathologie professionnelle à Poitiers, et Annie Thébaud-Mony, chercheur en santé publique, en Seine-Saint-Denis, ont cosigné une lettre ouverte réclamant le retrait du projet et l'abrogation du décret du 9 février 2016.

lundi 11 avril 2016

Ce que vos vieux patients adorent et ce qu'ils détestent...

10.04.2016
Qu’est-ce qui plaît, qu’est-ce qui agace vos vieux patients ? Deux chercheurs de l’Irdes ont mené l’enquête au printemps dernier. Et ils ressortent de ces entretiens avec 18 personnes entre 72 et 90 ans que la qualité de la relation avec le professionnel de santé est pour eux un élément crucial de satisfaction en termes de prise en charge médicale. Question de respect, de qualité d’écoute et d’avoir droit de cité dans les décisions qui sont prises… Le constat vaut pour les patients qui sont chez eux, comme pour ceux qui se trouvent en institution.  « Qu’on vous prenne pour des vieilles débiles, moi ça m’énerve », tempête par exemple Thérèse, 88 ans. A l’inverse, de petites attentions sont énormément appréciées. Comme Monique, 74 ansle dit à propos de son médecin : « Elle vous tranquillise, elle est très très gentille, elle vous rassure et elle rit. Elle se rappelle que je suis venue trois mois avant avec un pull bleu, enfin, des petits trucs, des petites choses, mais ça veut dire qu’elle ne me considère pas comme un numéro ».