A partir du lundi 11 avril, tous les couples qui attendent leur premier enfant, soit environ un million de personnes chaque année, recevront un petit livret d’une quinzaine de pages. Les auteurs de ce « livret des parents » sont la Caisse nationale d’allocations familiales, les ministères des familles et de la santé, et la Sécurité sociale. Rien d’institutionnel pourtant, dans ce document au contenu innovant. Pour la première fois, les pouvoirs publics cessent de se cantonner aux prestations sociales ou au suivi médical de la grossesse quand ils s’adressent aux futurs parents. Ils délivrent conseils et ressources.
Au premier rang desquels une mise en garde concernant les châtiments corporels. « Frapper un enfant (fessée, gifles, tapes, gestes brutaux) n’a aucune vertu éducative, explique le document. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n’apprennent pas à l’enfant à ne plus recommencer, mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement. » Le tout « sans culpabiliser les parents qui, à un moment, n’ont pas imaginé d’autres solutions ».
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