La France détient un triste record en Europe, celui du nombre de suicide en prison.
D’après les “données du Conseil de l’Europe”:12,4 détenus pour 10 000 se donnent la mort chaque année dans le pays, c’est deux fois plus qu’en Espagne, et ce chiffre s’avère également presque deux fois supérieur à la moyenne des pays européens. Le plus souvent, les prisonniers mettent fin à leurs jours par pendaison, ou succombent à une overdose.
D’après les “données du Conseil de l’Europe”:12,4 détenus pour 10 000 se donnent la mort chaque année dans le pays, c’est deux fois plus qu’en Espagne, et ce chiffre s’avère également presque deux fois supérieur à la moyenne des pays européens. Le plus souvent, les prisonniers mettent fin à leurs jours par pendaison, ou succombent à une overdose.
Comment ces gestes peuvent-ils échapper à la vigilance de l’administration pénitentiaire, malgré l’existence d’un plan anti-suicide, lancé en 2010 ?
Pour y répondre, nous sommes allés à Lille, à la rencontre de Rahma. Son frère est mort en 2010, au terme d’une agonie de deux mois, suite à une overdose de psychotropes. Il était incarcéré à la prison de Maubeuge. Après ce drame, sa famille a porté plainte pour “non assistance à personne en danger” et “mise en danger de la vie d’autrui”.
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