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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 15 mars 2016

Un décret réforme la commission médicale d'établissement et les fonctions de chef de service

Les chefs de services seront désormais nommés sur proposition du président de la commission médicale d'établissement, après avis du chef de pôle, et non plus l'inverse. C'est l'un des changements instaurés par un décret publié le 11 mars au Journal officiel. Il revient aussi sur le règlement intérieur et le fonctionnement de la CME.

Gouvernance à l'hôpital : deux syndicats de PH saluent un décret renforçant le rôle des CME

Anne Bayle-Iniguez 14.03.2016

Un décret relatif aux missions de la commission médicale d'établissement (CME), au règlement intérieur de l'hôpital et aux fonctions de chefs de service, satisfait Avenir hospitalier et la CPH, qui réclamaient de longue date une réorganisation de la gouvernance hospitalière avec précisément un renforcement du rôle des CME.
Selon ce texte qui entre en vigueur ce lundi, la CME se prononcera désormais sur la cohérence médicale et la conformité au projet médical de l'organisation en pôles.
Le texte précise également les principes du règlement intérieur de l'établissement (que la CME définira librement). Les responsables de structures internes, services ou unités fonctionnelles seront maintenant nommés après avis du président de la CME et du chef de pôle.

Germanwings : la levée du secret médical prôné par le BEA ne fait pas l'unanimité chez les médecins

Coline Garré
| 14.03.2016
Le Bureau d'enquêtes d'analyses (BEA) a rendu public ce 13 mars son rapport final sur l'accident de la Germanwings, survenu le 24 mars 2015 dans les Alpes françaises. Les enquêteurs y confirment le scénario d'une « action volontaire et planifiée du copilote Andreas Lubitz, qui a décidé de se suicider lorsqu'il était seul dans le poste de pilotage ».
Le BEA revient dans ses recommandations sur le secret médical, déjà mis en cause après le drame. « Des renseignements personnels devraient être divulgués dans l'intérêt public, même sans le consentement du patient, si les avantages de cette divulgation pour un individu ou la société l'emportent sur l'intérêt du public et du patient au maintien confidentiel de ces informations », lit-on. Le BEA invite l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la commission européenne à aider les États membres à définir des obligations, pour les professionnels de santé, d'informer les autorités compétentes en cas de danger pour la sécurité publique, sans courir de risque juridique. Il invite dès aujourd'hui l'Ordre des médecins allemands à publier des lignes directrices rappelant la possibilité de rompre le secret médical en cas de risque pour la sécurité du public ou de danger imminent et à définir ces notions.

Dans la tête de Harald Helfgott, génie des maths

Dans la tête de Harald Helfgott, génie des maths
Harald Helfgott, vu par Carlo Gigli ((Carlo Gigli))

Le mathématicien franco-péruvien a résolu l'un des problèmes les plus ardus de la discipline. Quel genre d'esprit se cache derrière ces exploits mentaux? Portrait, en partenariat avec le magazine “BoOks”.

Publié le 06 mars 2016 

Sur YouTube, au-dessous d’une vidéo qui lui est consacrée, une jeune femme écrit à Harald Helfgott, en criardes lettres majuscules: «Fais-moi un enfant mathématicieeeen !» Lui se charge de briser ses illusions: «Malheureusement, la génétique ne fonctionne pas ainsi.» «Oh, quel dommage !» Ces deux-là ne se connaissent pas. Ils n’auront jamais d’enfant mathématicien.
Harald Helfgott, l’une des stars des mathématiques, est fils d’un professeur de géométrie et d’une statisticienne. Il ne voit pas là l’effet de la génétique: aucun de ses deux frères n’est mathématicien. Né en 1977, cet expert en théorie des nombres affirme n’avoir aucun chiffre favori. «Tu ne rencontreras aucun mathématicien, que je sache, qui croie à la numérologie, répond-il très sérieusement à notre question en forme de boutade. C’est de la superstition (ou pseudoscience) fondée sur les coïncidences qui se produisent quand on observe une certaine quantité de nombres et qu’on cherche à les corréler avec une certaine quantité de choses.»

dimanche 13 mars 2016

Avec des infirmiers surchargés de travail, la mortalité augmente

Par Anne Prigent - le 09/03/2016
Si on fait passer de dix à six le nombre de patients à gérer, la mortalité diminue au contraire de 20 %.
À l'heure des contraintes budgétaires et des personnels soignants au bord du burn-out, une étude vient nous rappeler que la pression sur le personnel soignant dans les établissements de santé est surtout néfaste pour les patients. En effet, selon une étude publiée sur le site duBritish Medical Journal, dans les hôpitaux où les infirmières s'occupent de six patients, le taux de mortalité est inférieur de 20 % à celui des hôpitaux où elles sont en charge de dix patients.
Ces résultats confortent ceux de travaux antérieurs. En 2014, une vaste étude publiée dansThe Lancet montrait que dans les hôpitaux où chaque infirmière est chargée de six patients en moyenne et où la majorité de l'équipe a le niveau licence, le risque de décès d'un patient dans les 30 jours est pratiquement inférieur d'un tiers à celui des établissements où chaque infirmière a à sa charge huit patients et où seulement 30 % d'entre elles possèdent ce degré d'éducation. Cette étude révélait notamment que chaque patient supplémentaire par infirmier augmentait le risque de mortalité de 7 %.

PSYCHIATRIE ET SANTÉ MENTALE EN QUESTION

dubuffetDepuis septembre 2015, Grenouille s’est engagée dans un projet d’expression et de diffusion radiophonique qui implique des usagers de la psychiatrie et des soignants en centre ville : Quelle en est la raison ?
Du 14 au 27 mars ont lieu les Semaines d’Information de la Santé Mentale. Radio Grenouille vient donc y mettre son grain de sel (ou de folie). On vous propose de se retrouver du 21 au 25 mars, chaque jour à 13h30 pour une série d’émissions : rencontres avec des psychiatres, des usagers, des cinéastes… en studio, dans la rue et à l’hôpital.

UN PSY DANS LA VILLE

Ce blog se veut une vitrine d’une psychanalyse contemporaine, actuelle, vivante et en mouvement.
La psychanalyse est née au tournant du XIX° et du XX° siècle du fait d’un homme, Freud, qui a su entendre combien le monde conservateur dans lequel lui-même et ses patients vivaient, pouvait les affecter. La psychanalyse est toujours de son temps, elle n’a pas vocation à s’immobiliser dans une doctrine établie.
Le monde actuel connaît une évolution rapide et brutale, ce qui n’exclut pas de pouvoir le penser sans le rejeter ni prôner un retour en arrière. Notre époque est marquée par des évolutions technologiques et scientifiques sans précédent, mais qui ne remettent pas en cause l’existence de l’inconscient et de ses manifestations. Les découvertes de la psychanalyse il y a cent ans, font partie de notre savoir commun au XXI° siècle.
Nous sommes psychanalystes et prenons en considération la manière dont nos patients, comme nous-mêmes, sommes affectés par notre époque, de même que l’étaient Freud, ses patients et ses disciples en leur temps.

REVUE VST T.125; L'AVENIR DE LA PSYCHOTHERAPIE INSTITUTIONNELLE

ex libris 


Cover: https://www.cdi.ch/Blobs/Blob.aspx?ref=120cdedf2666b3b49afca5ce7c1682354124d988&type=f
Après le décès de Jean Oury, la psychothérapie institutionnelle a-t elle un avenir ? Ce numéro nous donne l'occasion de revenir  sur les origines de cette pratique révolutionnaire, de s'interroger sur son fonctionnement, d'analyser les articulations avec ses proches cousins comme la pédagogie institutionnelle.

MARGARET DRABBLE : «L’ÂGE EST UNE GRANDE AVENTURE»

Par Sonia Delesalle-Stolper — 11 mars 2016 à 17:51


On arrive à l’heure du thé, forcément. C’est une grande maison au nord du quartier de Notting Hill. Margaret Drabble, 76 ans, y vit avec son mari, le biographe Michael Holroyd. Mais elle s’échappe aussi souvent pour la verdure et l’isolement du Somerset, dans le sud-ouest de l’Angleterre, où elle préfère écrire. Cette grande dame de la littérature anglaise, dont Doris Lessing fut l’amie intime, a le regard bleu profond. Elégante et vive, sa tasse entre les doigts, elle pèse chacun de ses mots, réfléchit à chaque question. Aux murs, les livres sont soigneusement classés par ordre alphabétique. On repère Iris Murdoch, que Margaret Drabble a également bien connue, et puis Joyce Carol Oates, Sir Walter Scott, Ernest Hemingway et même Jean-Paul Sartre. On ne relèvera pas d’ouvrage de sa sœur aînée, A. S. Byatt, auteur, entre autres, de Possession. Les deux écrivains ne sont pas proches et le sujet ne sera pas franchement abordé.
Toutes deux sont des auteurs renommés. Au contraire de son aînée, de trois ans plus âgée, Margaret Drabble ne se destinait pas à l’écriture. Elle a commencé au théâtre, à la Royal Shakespeare Company, comme doublure de Vanessa Redgrave et Judy Dench notamment. Née en 1939 à Sheffield, dans le Yorkshire, deuxième fille d’une fratrie de quatre (elle a aussi une plus jeune sœur, célèbre historienne d’art puis un beaucoup plus jeune frère, avocat comme leur père), Margaret Drabble a été élevée dans le culte de la culture, de l’éducation. Tous les enfants ont étudié, brillamment, à Cambridge. Margaret Drabble a été la première à publier, avec un succès d’estime dès le début. Elle a, depuis, écrit dix-sept romans, dont plusieurs primés.
Sa peinture délicate mais aussi acérée du quotidien, son empathie pour les émois de femmes qui pourraient être toutes les femmes, l’ont placée au panthéon des plus belles plumes de la littérature anglo-saxonne des cinquante dernières années.

Le doyen des Français décède à 109 ans

11.03.2016
Robert Bourdon, doyen des Français, est décédé à l'âge de 109 ans, à Nice, où il résidait, a annoncé jeudi le département des Alpes-Maritimes.

samedi 12 mars 2016

La déshumanisation des étudiants permet-elle de former de bons médecins ?

Paris, le samedi 12 mars 2016 – Si l’on ignore tout des circonstances qui ont pu entraîner le suicide d’un interne en chirurgie de 27 ans à Marseille à la fin du mois de février, ce drame a soulevé une importante vague d’émotions dans la communauté médicale. Il a en effet rappelé combien la souffrance psychique est tout à la fois très présente dans ce monde et encore largement tue. Le mal être des internes ne serait ainsi pas un phénomène marginal. Dans un texte publié en décembre sur le site de l’Observateur, deux internes du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP), Leslie Grichy et Nicolas Delanoy avançaient quelques chiffres. Ils rappelaient tout d’abord les résultats d’une méta analyse (reposant sur des études conduites dans plusieurs pays) publiée récemment dans le JAMA estimant que près de 30 % des internes présenteraient des signes de dépression. Les deux étudiants remarquaient encore que « Si la France ne faisait pas partie de cette étude, un chiffre permet d’affirmer qu’il en est très probablement de même dans notre pays : chaque année, c’est au moins cinq internes qui mettent fin à leurs jours en Ile-de-France (selon l’ARS et l’AP-HP). Nous connaissons tous un interne qui s’est suicidé ou a tenté de mettre fin à ses jours ».
Pour expliquer ce phénomène les deux internes évoquaient le passage important constitué par l’internat « du monde sécurisé des livres et des exercices théoriques à une réalité plus complexe, plus incertaine ». Cependant, d’autres observent que les conditions dans lesquelles se déroulent les études de médecine et ce dès l’externat pourraient favoriser la vulnérabilité de certains. Un externe évoque ainsi pour le JIM la "déshumanisation des étudiants" et la tendance de plus en plus marquée des structures hospitalières à les utiliser comme une main d’œuvre bon marché, reléguant l’exigence pédagogique et humaine au second plan. En se basant sur sa propre expérience, il nous livre une réflexion sur les dérives d’un système, qui une nouvelle fois susciteront probablement de nombreux commentaires et un témoignage dérangeant. 
Par Antoine X (Etudiant en médecine)

Le placebo est-il "légal" ?




Paris le samedi 12 mars 2016 - L’efficacité du « sérum américain » dans le traitement de douleurs d’origine inconnue n’est plus à démontrer. Mais en dépit de son succès et de son efficacité, force est de constater que le fameux sérum ne fait l’objet d’aucune autorisation de mise sur le marché, aussi bien par l’ANSES que par la FDA…
Peut-on alors le prescrire ? L’effet placebo peut-il être utilisé par le médecin lorsque celui-ci souhaite (ou pense) éviter au patient une prescription inutile ? Question proche, le médecin peut-il faire preuve d’un optimisme débordant pour rassurer un patient ?

La réintroduction du lithium dans le traitement des maladies mentales en débat à Tizi Ouzou

ALGERIE  11 Mars 2016

TIZI-OUZOU - L’opportunité de l’utilisation du lithium dans le traitement des maladies mentales en Algérie a fait l’objet de discussions lors des 15èmes journées de psychiatrie qu’a abritées vendredi le centre hospitalo-universitaires (CHU) Nedir Mohammed de Tizi-Ouzou.
Le professeur Abbes Ziri, directeur général de l’établissement, a signalé à l’ouverture de la rencontre que cette molécule est absente en Algérie depuis une quarantaine d’années alors qu’elle est utilisée à travers le monde dans la médecine psychiatrique.
L’objectif du débat engagé en présence d’experts et de professeurs algériens, français et tunisiens, "est de faire un exposé de motifs, réfléchir sur les mesures pouvant permettre de réintroduire le lithium qui doit avoir sa place à côté de tous les médicaments et les molécules utilisés en Algérie dans le traitement des maladies mentales, d’autant plus qu’il n’est pas cher", a soutenu le Pr Ziri.

vendredi 11 mars 2016

Suicide en France : "une autre conséquence de la crise économique ?"

 Frédéric Pennel,  

D'après l'Observatoire national du suicide, près de 10 500 personnes se tuent volontairement chaque année en France. Un chiffre en partie lié aux conditions économiques et sociales des Français, comme le démontre notre contributeur Frédéric Pennel de Délits d'Opinions.

Ces chiffres dérangent. Chaque année, près de 10 500 personnes se suicident. La France figure tristement parmi les pays européens les plus frappés. Et, même si la tendance longue est plutôt à la baisse depuis 25 ans, ce nombre reste trois fois supérieur à celui des décès par accident de la route. Et il serait sous-estimé d'environ 25%. 
"On ne pourra jamais être certain du nombre de suicides. Une personne âgée qui se trompe de posologie et ingère trop de médicaments: comment être certain qu'il s'agit d'un accident et non d'un suicide?" explique Juliette Côme, psychologue clinicienne, dédiée à la prévention du suicide, à Rouen. Et au-delà des décès par suicide, près de 200 000 personnes fréquentent les urgences hospitalières chaque année à la suite d'une tentative: on les appelle les suicidants. 

La dépression reste méconnue : avec 40 psychiatres, on a créé un Livre blanc pour aider

10-03-2016

Par 
Professeur de psychiatrie

La Fondation Pierre Deniker pour la recherche et la prévention en santé mentale vient de mettre en ligne un Livre blanc de la dépression, somme des connaissances actuelles sur la maladie. Objectif : donner une information à jour, scientifique et documentée, sur les différentes formes de dépression. Explications du psychiatre Jean-Pierre Olié qui a conduit le projet.


Une soirée grand public sur la psychiatrie

14/03/2016


L'association Les Psy Causent organise une soirée le lundi 14 mars, à 19 heures, au Chai des Clauzades, route de Caraman, sur le thème des soins psychiques en psychiatrie. Cette rencontre est coorganisée avec l'UNAFAM81, une association nationale reconnue d'utilité publique qui accueille, soutient et informe les familles confrontées aux troubles psychiques d'un des leurs. «Cela fait maintenant 4 ans que nous menons ensemble cette collaboration. Nous avons tissé des liens solides, constructifs et amicaux avec l'Unafam 81.


A Dijon, les soignants craignent pour l'avenir de la psychiatrie

Par Marion Bastit, France Bleu Bourgogne  10 mars 2016 







A Dijon, près de 150 soignants en psychiatrie ont manifesté devant l'ARS.
A Dijon, près de 150 soignants en psychiatrie ont manifesté devant l'ARS. © Radio France - Marion Bastit
Ce jeudi après-midi, plus de 150 soignants en psychiatrie de toute la grande région ont manifesté devant l'Agence régionale de santé à l'appel de la CGT. Ils craignent que le regroupement des hôpitaux, imposé par la loi santé, se fasse au détriment de la psychiatrie.
A Dijon, les soignants craignent pour l'avenir de la psychiatrie. Ils étaient près de 150 à manifester devant l'Agence régionale de santé ce jeudi après-midi. Venus de toute la grande région, ils protestent contre les groupements hospitaliers de territoire (GHT). A partir du 1er juillet prochain, dix hôpitaux de Côte-d'Or et de Haute-Marne seront regroupés au sein d'une même structure.

La sombre photographie de la santé mentale dans le département de l’Eure

10/03/2016

Le Nouvel hôpital de Navarre d’Évreux, pôle départemental spécialisé en psychiatrie, vient de dresser un état des lieux de la santé mentale dans notre département. Une photographie plutôt sombre...

Suicides, troubles névrotiques et mentaux, addictions : l’Eure connaît des taux de pathologie élevés (photo d’illustration)
Si derrière les chiffres, il y a des hommes et des femmes avec leurs souffrances passagères ou ancrées à vie, les pourcentages et les courbes ont quand même le mérite de présenter une photographie intéressante.
C’est tout l’intérêt du tome I du projet médical de territoire (2016-2020), un diagnostic fouillé porté par le Nouvel hôpital de Navarre (NHN), à Évreux. Il détaille les enjeux et les besoins en psychiatrie dans notre département.
Fort taux de suicide
Et c’est un voyage édifiant dans les tourments les plus sombres de la population euroise que met en exergue ce document.
Ainsi, l’Eure comptait 21,1 décès par suicide en 2010. Si le sud-ouest est la zone la plus touchée, le taux de suicide s’est élevé à 42,4 pour 100 000 habitants à Pont-Audemer ! Cette surmortalité euroise atteignait alors 4,9 points de plus par rapport à l’ensemble de l’Hexagone. Sans compter les 131 séjours pour tentatives de suicide enregistrés en 2014 par le Nouvel hôpital de Navarre.
L’alcool, ce fléau
Dans un registre tout aussi dramatique, l’alcoolisme et autres addictologies font des ravages. En 2013, 15 % des Eurois ont bénéficié d’un médicament psychotrope. «Le département déplore des taux de mortalité précoces dus à l’alcool plus importants qu’au niveau national, soit 36,8 pour 100000hommes et 12,1 pour autant de femmes», décrit le rapport.