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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 15 février 2016

Génétique de la schizophrénie : on peut ajouter le complément…

 09/02/2016

La schizophrénie est un trouble psychiatrique caractérisé par un ensemble de symptômes très variables tels les délires et les hallucinations, mais aussi le retrait social et les difficultés cognitives. Les mécanismes physiopathologiques sous tendant cette pathologie restent mal compris. On observe cependant des anomalies cérébrales : atteintes de la substance grise et réduction du nombre de synapses formées par les neurones. Parmi les facteurs génétiques prédisposant à la schizophrénie, le locus du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est le plus important. Les auteurs de cette étude se sont penchés sur un gène de ce locus codant pour le fragment C4 du complément. 

EMDR : une thérapie oculaire pour occulter les traumatismes

Par  — 14 février 2016 à 20:12
Vue de l'Hôtel-Dieu, à Paris, en 2013. Dans cet hôpital a été centralisée la prise en charge psychiatrique des victimes des attentats du 13 Novembre 2015.
Vue de l'Hôtel-Dieu, à Paris, en 2013. Dans cet hôpital a été centralisée la prise en charge psychiatrique des victimes des attentats du 13 Novembre 2015. Photo Fred Dufour. AFP

Importée des Etats-Unis et basée sur le mouvement des yeux, cette thérapie cognitive a pour but de combattre les souvenirs douloureux. Des rescapés des attentats de Paris y ont eu recours, même si elle est controversée en France.

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Santé mentale : les listes d'attente débordent

QUEBEC Caroline Morneau 09 février 2016


Environ six postes de première ligne et sept de deuxième ligne en santé mentale n'ont pas été reconduits après le printemps 2015 à travers Lanaudière. Une situation qui inquiète les regroupements syndicaux dans la région.

Une douzaine de postes non reconduits dans Lanaudière

COMPRESSIONS. Environ 1 000 personnes seraient présentement en attente de services en santé mentale à travers le réseau public de Lanaudière. Des postes dans différents domaines d'activités sont vacants et on constate une pénurie de psychologues et d'ergothérapeutes sur le territoire.

dimanche 14 février 2016

La médecine menacée d’ « ubérisation »  ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Par Pascale Santi
Demander conseil pour une allergie par téléphone, prendre un deuxième avis médical ou encore avoir une consultation en ­ligne, les offres se multiplient, sur ­Internet, sur mobile… Face à ce qu’il appelle l’« ubérisation de la santé », le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) a rendu public, le 10 février, un rapport pour réclamer la ­réglementation de la télémédecine et une meilleure régulation de ces offres émanant de sociétés privées.
La télémédecine (selon le décret du 19 octobre 2010) recouvre les actes médicaux réalisés à distance : télé-expertise, télésurveillance, téléassistance, téléconsultation et la régulation médicale – ce que fait le Samu par téléphone depuis des années. Elle est aussi utilisée de longue date dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ou d’autres établissements de santé. Mais le lancement, en décembre 2015, du site Deuxiemeavis.fr, qui propose le service éponyme pour 295 euros, ainsi que les téléconsultations proposées par des assureurs privés tel Axa depuis mai, ont fait grincer des dents.

En Égypte, des milliers de médecins manifestent contre la police

15.02.2016

Des milliers de médecins égyptiens ont participé vendredi à un rassemblement autour du siège de leur syndicat au Caire, pour protester contre l'agression par la police de deux confrères dans un hôpital public le mois dernier.
Le syndicat des médecins avait lancé un appel à la tenue d'une «journée de la dignité » après que deux praticiens de l'hôpital al-Matriya (dans le nord-est du Caire) eurent été frappés le 28 janvier par neuf policiers pour avoir refusé d'établir un rapport médical mensonger.

Les maladies rares, nouvel eldorado des labos

LE MONDE | Par Chloé Hecketsweiler
Imagine, le tout récent Institut de recherche sur les maladies génétiques, est installé sur le campus de l'hôpital Necker, à Paris.
Imagine, le tout récent Institut de recherche sur les maladies génétiques, est installé sur le campus de l'hôpital Necker, à Paris. CORENTIN FOHLEN/ DIVERGENCE
Installé sur le campus de l’hôpital Necker, à Paris, l’Institut des maladies génétiques, Imagine, se définit comme un « tube à essai » géant. Ici, patients, médecins et chercheurs se croisent au quotidien. Avec une même obsession : les maladies orphelines.
Arrivé depuis moins d’un an chez Imagine, l’américain Alexion est l’un des pionniers du médicament « orphelin ». Fondée en 1992 par Leonard Bell, un scientifique de l’université Yale, dans le Connecticut, cette « biotech » est l’inventeur du Soliris, indiqué pour le traitement des patients atteints d’hémoglobinurie paroxystique nocturne.
Cette maladie très rare, à l’origine d’anémie sévère, est liée à une mutation génétique que l’on ne sait pas corriger. La molécule d’Alexion permet de réduire de façon importante les symptômes et de diminuer le recours aux transfusions. Elle doit être prise à vie.

Le burn out, une maladie mal définie

Le Figaro Santé damien Mascret - le 16/02/2016
L'Académie de médecine reconnaît la réalité de la souffrance mais demande d'affiner le diagnostic.
Quels que soient vos symptômes, vous ne souffrez pas de burn out. Cette maladie n'existe pas! Elle est absente des grandes classifications internationales des maladies mentales (DSM-V américain, CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé) encadrant la recherche internationale en psychiatrie. Et rien n'indique que cela soit envisagé prochainement.
«Le terme de burn out renvoie à une réalité mal définie», souligne l'Académie de médecine dans un rapport rendu public mardi. Une réalité qui va «d'un état de détresse psychologique, un état pathologique de syndrome d'inadaptation, à un facteur stressant chronique».
L'important, pour les psychiatres, reste de bien poser le diagnostic. Est-ce une dépression d'épuisement? Un état de stress post-traumatique? Un trouble de l'adaptation? Une pathologie anxieuse? Loin d'être une coquetterie d'académicien, il s'agit de bien nommer les choses pour mieux les traiter.
«Le malade c'est la plainte, et les personnes en burn out sont des malades, explique le Pr Bruno Falissard, polytechnicien et médecin pédopsychiatre. Mais pour parler de maladie, il faut un ensemble de caractéristiques statistiquement associées (phénotypes) qui permet de déterminer un diagnostic, un pronostic et une thérapeutique.»

Suivre une psychothérapie sur Internet améliorerait les troubles de l'image du corps

 03/02/2016 
Une nouvelle étude, publiée mercredi 3 février dans le British Medical Journal (BMJ) montre pour la première fois que des patients qui ont une image erronée de leur corps améliorent leur santé mentale en suivant un programme de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en ligne.

Autisme : alerte sur l’utilisation d’un médicament non indiqué

13.02.2016

L’Agence de sécurité du médicament remet les pendules à l’heure. L’Abilify, indiqué dans la schizophrénie, n’est pas autorisé en traitement de l’autisme.


La pilule ne passe pas pour Vaincre l’autisme. Après avoir dénoncé le décès par suicide de Yassine, un jeune autiste de 13 ans, l’association adresse une lettre à la ministre de la Santé ce 12 février. Elle y demande le lancement d’une enquête sur les conditions de prescription de l’Abilify (aripiprazole), un antipsychotique indiqué dans le traitement de la schizophrénie et du trouble bipolaire.
Le 8 février, Vaincre l’autisme alerte sur le décès d’un jeune autiste récemment placé sous Abilify. Sa famille n’a pas été informée des effets secondaires du traitement, alors que le risque suicidaire figure sur le résumé des caractéristiques du produit. Pendant l’année qu’il dure, « deux incidents graves se produisent », selon Vaincre l’autisme. Yassine « se jette dans les escaliers, puis lors d’une sortie au bord d’un lac où il se rendait souvent avec sa famille, décide soudainement d’y rentrer jusqu’à la taille. » Le dernier épisode est fatal : l’enfant se défenestre du 10e étage.

Les tentatives de suicide sont plus fréquentes parmi les Wallons

BELGIQUE 5 février 2016


178 Wallons sur 100.000 ont tenté de se suicider entre 2011 et 2013. Une moyenne 3,5 fois plus élevée qu’à Bruxelles.

Une étude de Solidaris met en évidence un ensemble de facteurs aggravants en matière de tentatives de suicide. La mutualité s’est basée sur les admissions à l’hôpital de ses affiliés (environ 3 millions) pour établir ses chiffres. On apprend ainsi que les personnes ayant connu un épisode de chômage ont un risque plus élevé de tenter de se suicider, avec 220 tentatives pour 100.000 chômeurs contre 160 pour les autres.

Reportage de M6 sur les pharmaciens : la pilule ne passe pas au sein de la profession


27 janvier 2016. 




« Avec en moyenne un salaire supérieur à 7 600 euros par mois, les pharmaciens gérants sont les commerçants les mieux payés de France. Si une pharmacie fait faillite tous les 3 jours dans l'hexagone, d'autres au contraire n'en finissent pas de développer leur chiffre d'affaires. La clé de leur succès : des techniques de vente dignes des meilleurs commerciaux et des outils marketing très étonnants ». Ce « teaser » trouvé sur le site de l’émission Capital (M6) résume assez bien le contenu du reportage sur les pharmaciens d’officine qui a été diffusé le dimanche 24 janvier au sein d’une enquête intitulée : « Les grands secrets des petits commerces ». Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas été du goût de tout le monde au sein de la profession.

Que signifie le terme "décompensation" en psychiatrie?

BELGIQUE 14/02/16


Le terme de décompensation est utilisé en médecine pour désigner la dégradation d'un organe. En psychiatrie, il sous-entend le passage d'une névrose à une psychose, selon un psychologue clinicien. "La pression est tellement forte que la personne craque." Dans la nuit de vendredi à samedi, une mère de famille a étranglé et égorgé son fils de 8 ans à Schaerbeek. Elle affirme que son acte est dû à une crise de décompensation.


vendredi 12 février 2016

La psychiatrie autrement dans une expo photos à Couillet

Sarah Heinderyckx 12-02-15

BELGIQUE


La galerie Jacques Cerami à Couillet accueille jusqu'au 05 mars des photos de Vincen Beeckman. Pendant un an et demi, il a capté des instants de vie à La Devinière à Farciennes. La Devinière, c'est un lieu de psychothérapie alternative où ceux qu'on appelle les gossesvivent libres et sans traitement médicamenteux. Le photographe nous plonge dans leur quotidien.

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Grève à l'hôpital psychiatrique de Thuir dans les Pyrénées-Orientales

  • Par Fabrice Dubault 11/02/2016
  • Les salariés de l'hôpital de Thuir ont manifesté, ce jeudi, dans l'enceinte de l'établissement pour dénoncer les non remplacements qui génèrent l'épuisement des personnels et le sentiment de ne plus faire correctement leur travail.


  • Thuir (Pyrénées-Orientales) - les salariés de l'hôpital psychiatrique protestent contre le manque de personnels - 11 février 2016. © F3 LR
    © F3 LR Thuir (Pyrénées-Orientales) - les salariés de l'hôpital psychiatrique protestent contre le manque de personnels - 11 février 2016.


Psychiatrie : l'hôpital de Thuir lance une appli pour aider les généralistes à orienter les patients

12.02.2016


Le centre hospitalier (CH) de Thuir (Pyrénées-Orientales), spécialisé en soins psychiatriques, vient de lancer l'appli mobile « CH Thuir » pour faciliter l'orientation des patients en psychiatrie. Plus qu'un annuaire, ce guide pratique du CH de Thuir vise à aider les généralistes des Pyrénées-Orientales.

L'appli permet également aux médecins généralistes et urgentistes d'avoir accès à des modèles de certificat de soins psychiatriques sans consentement en fonction des pathologies et/ou de la situation sociale du patient. Les soins publics sont sectorisés au sein d'un même département et en fonction de l'âge, la structure de soins de recours peut changer. « L'organisation de soins en psychiatrie est complexe. Cette appli est un bon outil pour nous autres généralistes car il permet de trouver rapidement le bon interlocuteur », explique le Dr Jean-François Loève, médecin à Salses-le-Château, par ailleurs président de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Orientales.

jeudi 11 février 2016

« Il y a obsession commune aux dépressifs et aux djihadistes »

Le Monde.fr
Ali Muhammad Brown, 31 ans de Seattle accusé d'avoir assassiné quatre personne pour protester contre la politique extérieure américaine en 2014 en s'inspirant de l'Organisation Etat islamique. (Patti Sapone/NJ Advance Media via AP, Pool)
Ali Muhammad Brown, 31 ans de Seattle accusé d'avoir assassiné quatre personne pour protester contre la politique extérieure américaine en 2014 en s'inspirant de l'Organisation Etat islamique. (Patti Sapone/NJ Advance Media via AP, Pool) Patti Sapone / AP
Par Thomas Bouvatier, psychanalyste
Il y a autant de lumière dans le regard des premiers, que d’ombre dans celui des seconds. Autant de foi dans les bienfaits de la mort, que de désespoir à cause d’elle. Autant d’énergie à surmonter de périlleux obstacles, que d’impossibilité à accomplir un acte aussi simple que de se lever de son lit. Quelle est cette chose aussi aliénante que les djihadistes croient posséder et que les dépressifs pensent avoir perdue ? Quelle est cette source de tant de pouvoirs, capable de transformer un gentil geek qui l’a trouvée en un monstre sanguinaire, ou une bête de travail qui l’a égarée en un velléitaire alité ? Cette question me travaille depuis que j’ai intégré l’association de contre radicalisation Entr’Autres et que je n’anime un atelier d’écriture thérapeutique avec des patients souffrant de dépression à Saint-Antoine.
Avant de jeter un regard sur leur enfance réciproque où pourrait se trouver la réponse, revenons d’abord à cette période où tout ce dont le bébé a besoin est fourni par sa mère, ou celle ou celui qui joue ce rôle. Donald Winnicott l’a nommée « l’illusion de toute puissance », que l’enfant devra apprendre à quitter progressivement pour bénéficier de sa puissance réelle, grâce à l’aide du père, ou de celui ou celle qui joue ce rôle. Il lâche le sein et le biberon pour apprendre à goûter différentes saveurs ; il abandonne sa couche-culotte pour connaître l’intimité et davantage de motricité ; il perd le babillage pour exprimer ses besoins en apprenant un langage construit ; il laisse son parent pour jouer avec d’autres enfants en respectant les codes de la sociabilité. Durant toutes les étapes de son autonomisation, il renonce à quelque chose de fusionnel et de magique, pour apprendre quelque chose d’autre, toujours plus tangible, en interférence avec le monde extérieur où il se ménage une place grandissante et un bonheur solide.
Parce qu’il dit adieu à cette croyance que son désir sera réalisé sur le moment, juste par l’intermédiaire d’un autre qu’il aura sollicité (réalisation immédiate du désir qu’on va appeler « jouissance »), il peut s’initier à différentes règles pour récolter les fruits de son travail (réalisation du désir par l’effort, qu’on va appeler « plaisirs »). Il fera ce qu’il veut, mais dans le cadre de cet ensemble de mesures, qu’on retrouve à la base de toutes les sociétés humaines et qui garantissent sa cohésion (et qu’on va nommer « la loi »).

JOURNAL DE BORD D’UN INFIRMIER EN PSYCHIATRIE



DES RENFORTS AVANT LA CAPITULATION

Des renforts avant la capitulation

Ce jour-là, Sylvia, infirmière, perd son calme avec un patient qui a la fâcheuse habitude de lui passer la main dans les cheveux. En furie, elle l'humilie...
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La météo peut-elle inciter au suicide ?


Al Huffington PostMAROC  11/02/2016
Gilles Brien  Biométéorologue et auteur du livre «Les Baromètres humains: comment la météo vous influence» 




À l'époque de Voltaire, la croyance que la pluie pouvait pousser les gens au suicide était tellement répandue que le suicide était appelé "la maladie anglaise" à cause du temps pluvieux qui caractérise l'Angleterre. De nos jours, beaucoup de gens croient que les conditions météo peuvent pousser au suicide. Et le plus étonnant, c'est qu'ils ont raison!
Plusieurs chercheurs dans le monde ont mis en lumière les liens entre les éléments météorologiques et les tendances suicidaires. Et leurs résultats sont en général très convergents. Au Japon, par exemple, un pays au taux de suicide les plus élevés dans le monde, le nombre de suicides sur les chemins de fer augmente après plusieurs jours de mauvais temps. On a même exhorté les opérateurs ferroviaires à augmenter les patrouilles quand le temps pluvieux s'éternise.
En Afrique du Sud, on a démontré que les orages font augmenter les suicides. En Pennsylvanie, c'est la pression barométrique. Une augmentation de 30% des tendances suicidaires est observée quand la pression tombe de 2 kPa en 24 heures. De telles chutes de pression sont courantes au Québec. Observe-t-on ici le même phénomène? Impossible à savoir. Pour les organismes qui s'occupent du suicide, la météo n'a jamais été un facteur de risque. Pourtant, en Colombie-Britannique, on a démontré le contraire.



Les histoires d’amour ne commencent pas sur Internet, en général

Le Monde.fr  | Par Gaëlle Dupont
EVA HAMBACH / AFP
Ils promettent l’amour à grands coups de campagnes publicitaires accrocheuses, et publient des chiffres aussi vertigineux qu’invérifiables sur le nombre de leurs utilisateurs… Au point que peu à peu, la croyance se répand que les sites de rencontres amoureuses sont devenus un moyen privilégié de trouver l’âme sœur. Une enquête de l’Institut national d’études démographiques (INED), publiée mercredi 10 février, fournit les premières statistiques fiables sur l’amour en ligne en France. Le phénomène est ainsi ramené à ses justes proportions.
Quelque 7 800 personnes âgées de 26 à 65 ans, représentatives de la population française, ont été interrogées sur leur vie affective en 2013 et 2014 par l’INED et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Parmi elles, 14 % s’étaient déjà inscrites sur un site de rencontre – les applications de rencontre, dont le succès est grandissant, n’ont pas été prises en compte. Le chiffre grimpe entre 16 % et 18 % en incluant une estimation de l’usage des 18-25 ans. Ce qui est loin d’être négligeable.
Mais si leur fréquentation est importante, les utilisateurs y nouent surtout des relations éphémères (sauf pour les couples homosexuels, qui y trouvent souvent des partenaires durables). Parmi les personnes ayant connu leur conjoint actuel récemment, c’est-à-dire entre 2005 et 2013, moins de 9 % l’ont rencontré par le biais d’un site.