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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 15 septembre 2015

C'est arrivé le 14 septembre 1849 Naissance d'Ivan Pavlov

14.09.2015

Le futur prix Nobel, né à Riazan dans une famille où l'on était pope de père en fils, entra comme interne à 11 ans au séminaire de Riazan, destiné à suivre la tradition familiale. Mais son goût pour les sciences naturelles et la lecture d'un livre du Pr Ivan Setchenov, " Réflexes de l'encéphale" bouleversèrent la donne. Pavlov, après être rentré la Faculté de physique et de mathématiques de Saint-Pétersbourg, s'intéressa à la physiologie animale et s'inscrivit à l'Académie de chirurgie et de médecine. Il y suivit les cours d'Élie de Cyon qui le prit sous son aile.

Une vie bien réglée

Après avoir obtenu sa thèse de doctorat en 1883, Pavlov est nommé titulaire de la chaire de pharmacologie de l'Académie de médecine militaire de Saint-Pétersbourg. Il mène alors une vie extraordinairement réglée : il déjeune à midi exactement, il se couche tous les soirs à la même à la même heure et, chaque année ; il quitte Leningrad le 30 juillet pour aller passer ses vacances en Estonie. Une conduite qui se perpétuera jusqu'au jour où son fils Victor, qui s'était enrôlé dans l'Armée blanche, fut tué. Le chagrin de Pavlov fut tel qu'il s'accompagna dès lors d'insomnies profondes qui eurent raison de son train de vie bien réglé.

Ivan Pavlov

Anne Dufourmantelle «La sécurité engendre plus la peur que l’inverse»

 
«Oskar Van Degenball», 2012
«Oskar Van Degenball», 2012 Photo Thorsten Brinkmann Adagp. Courtesy galerie Mathias Gunther, Hamburg

Pour la philosophe et psychanalyste, l’idée de «risque zéro» est un fantasme. Il faut donc se méfier de celui qui propose une totale protection. Un être autonome est moins facilement influençable qu’un individu gouverné par la peur.

Face à la menace terroriste et la crise migratoire, comment continuer à vivre sans céder à la panique sécuritaire ? Certains veulent fermer les frontières, d’autres avancent l’idée d’une présence armée accrue dans les transports en commun. Mais ces propositions rassurent-elles ou ne rappellent-elles pas plutôt sans cesse un danger imminent ? La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, auteure de l’Eloge du risque (Payot 2011), explique que vivre suppose de prendre des risques. Et qu’aujourd’hui, ce sont les migrants, victimes des guerres au Moyen-Orient, qui nécessitent protection.

La thérapie par avatar pour soigner la schizophrénie

MONTRÉAL 8 septembre 2015

Résultat de recherche d'images pour "La thérapie par avatar pour soigner la schizophrénie"
Grâce à une thérapie innovatrice basée sur la création d'avatars en 3D par le laboratoire de réalité virtuelle de l'Institut Philippe-Pinel, des patients schizophrènes pourraient être délivrés de leurs hallucinations.
(Capture d'écran YouTube)
Un projet pilote permettra d'évaluer l'efficacité du traitement sur un groupe de 25 patients. Ces derniers devront créer un avatar dont la voix est la même que celle qu'ils entendent durant leurs hallucinations auditives. L'avatar devra incarner à leurs yeux les caractéristiques physiques qu'ils prêtent à leur voix persécutrice. Ils devront ensuite le confronter en immersion dans un monde de réalité virtuelle.
Richard Breton, premier patient à avoir expérimenté la thérapie par avatar, a témoigné: «Avant je priais pour tenir le diable éloigné. J'arrivais à le chasser, mais il revenait tout le temps. Lorsque je suis dans le laboratoire de réalité virtuelle et que le diable me parle, mon avatar, je n'arrive pas à le faire disparaître, même en priant. Il se tient devant moi, projeté en 3D».

lundi 14 septembre 2015

Vers la fin de la guerre des méthodes de lecture ?

LE MONDE |  | Par 




Comment garantir les meilleures conditions d’apprentissage de la lecture ? En misant sur l’enseignement du « code », c’est-à-dire des correspondances entre les sons et les lettres, et ce dès le tout début du CP, répond la plus importante étude menée en France sur ce sujet, dont les premiers résultats sont divulgués mardi 15 septembre. En outre, le rythme de cet enseignement doit être rapide pour, contrairement à l’idée reçue, ne pas désavantager les élèves les plus faibles.

Ce sont deux des conclusions qui ressortent de l’étude « Lire et écrire », financée par le ministère de l’éducation nationale et conduite sous l’égide de l’Institut français de l’éducation (ENS de Lyon) par le chercheur Roland Goigoux, professeur à l’université Blaise-Pascal Clermont-II. Une étude qui, peut-on lire dans sa présentation, « souhaite concourir à éteindre la guerre des méthodes », répercutée depuis trente ans dans les médias sous la forme d’une opposition schématique entre « globale » et « syllabique », sans réalité tangible dans le quotidien des classes.

Faut-il écouter son médecin ?

Par Olivier Postel-Vinay, Fondateur et directeur du magazine «Books» — 

A l’heure de l’hystérie sur le bio ou les OGM, on apprend que l’effet des graisses saturées sur la santé cardiaque n’est qu’un mythe, renforçant l’idée d’establishment médical.

Selon la Fédération française de cardiologie, «le foie, organe essentiel, est extrêmement sensible aux mauvaises graisses contenues dans ce que nous mangeons, qui le poussent à fabriquer plus de cholestérol que nécessaire et qui diminuent ses capacités à l’éliminer. Ces mauvaises graisses, ou graisses saturées, se trouvent dans tous les produits de type laits entiers (fromages à plus de 45 % de matières grasses, crème fraîche entière), dans les viandes grasses (travers de porc, épaule d’agneau, côte de bœuf…), dans les abats (cervelle, rognons, foie) qui sont riches en cholestérol, toutes les graisses animales et charcuteries grasses (gras de la viande, du jambon, du saucisson, dans les rillettes, boudin, andouillette, saucisse, etc.), dans les pâtisseries, les gâteaux apéritifs, les barres chocolatées et dans les plats industriels cuisinés quand ils apportent plus de 10 grammes de lipides par portion». Voilà la doxa, serinée par tous les cardiologues depuis des décennies.

dimanche 13 septembre 2015

Nouvelles protestations attendues jeudi contre le "plan Hirsch"

15.09.2015


Après que les discussions ont été rompues en juillet dernier, l'intersyndicale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris va tenter jeudi de remobiliser les personnels. Les syndicats représentatifs (CGT, SUD, FO, CFDT) alliés à la CFE-CGC, la CFTC et l'Unsa, convient en effet les grévistes à un rassemblement à 10H00 devant le siège de l'AP-HP contre le projet de réorganisation du temps de travail du directeur général Martin Hirsch.

Au Texas, les bibliothèques ne contiennent plus de livres…

 Alban De Michiel

… Mais des iMac et des iPad ! C’est la ville de San Antonio qui se dote de la seconde bibliothèque du genre. “Dr. Ricardo Romo BiblioTech”, voici le nom de cette établissement 100% numérique et donc sans aucun livre imprimé.
bibliotech

Bodyware : le corps au travail

Par  le 10/09/15



bodyware
“Le corps est-il la nouvelle frontière de l’innovation numérique ?”, telle était la question et le postulat de Bodyware, le groupe de travail de la Fondation internet nouvelle génération lancé en 2014. Voilà venu le temps pour ce groupe de remettre les résultats de plusieurs mois d’ateliers, de discussions et de réflexions. 


Pour chacune de celles que nous avons retenues, nous publierons une problématique permettant de mettre la question en perspective éclairée de controverses pour la nourrir et de pistes d’innovation ouvertes qui souhaitent orienter l’innovation à venir.
Premier “territoire d’innovation” dont nous vous proposons analyse : le corps au travail.
Pour l’essayiste Paul Ariès, la “sportivation de la vie” consiste à faire de l’activité physique une idéologie, qui met en avant les valeurs de performance, de compétition… dans lesquelles se retrouvent le capitalisme et le productivisme. Au-delà de la santé, du bien-être, de la beauté et du sport, principaux terrains d’exploration du groupe de travail Bodyware de la Fing, cette transformation de l’activité physique en idéologie qui trie et hiérarchise les individus se retrouvent d’abord et avant tout dans le monde du travail, où le corps, là aussi, devient un idéal.

L’intuition : la mesure de soi va se développer dans le monde professionnel

Depuis l’invention du taylorisme au moins, le monde professionnel s’est toujours intéressé à la mesure : il a toujours été à la recherche d’indicateurs chiffrés permettant d’optimiser le cycle de production. Pour cela, il n’hésite pas à mettre sous surveillance la productivité, en s’intéressant au corps des employés. De plus en plus d’applications, d’outils et de services réfléchissent à introduire, via des outils numériques, des métriques d’ordre corporel ou social pour améliorer la productivité, fluidifier les chaînes de production, évaluer les compétences et l’efficacité de chacun et de l’ensemble des travailleurs.

Bien plus que dans le monde de la santé, du bien-être et du sport, le monde du travail est appelé à devenir le premier terrain d’application des outils de mesure de soi. Le monde du travail s’annonce comme la killer app du Quantified Self et de l’analyse des grandes masses de données (Big data) que génère l’entreprise. Comme le soulignait James Wilson pour le Wall Street Journal, ces outils sont en train de trouver leurs principales applications pratiques dans le monde de l’entreprise.
Plus que le domaine de la santé où la scientificité des outils est un prérequis, le monde du travail est un milieu où l’acceptation n’est pas toujours un prérequis, ou l’obligation et la contrainte de l’autorité sont des moyens de pression communément utilisés, ou le manque de scientificité des outils ne gène pas leur diffusion : l’important étant de documenter et mesurer le process (reporting). Le monde du travail pourrait bien être à l’avenir le premier espace de mise en surveillance des corps pour connaître et améliorer leur état productif.
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Image : infographie de l’historique des objets qui se portent au travail, via la Harvard Business Review.

La guérison inexpliquée de l’hôpital de Créteil qui pourrait valoir canonisation pour le père Popieluzko

12.09.2015

Plus de 30 ans après sa mort, la canonisation du prêtre polonais martyr Jerzy Popieluszko, assassiné en 1984, arrive entre les mains du pape après la clôture en France d'une enquête de l'Eglise catholique saisie d'un cas de rémission "totale" d'un mourant atteint de leucémie. "C'est vrai, c'est une guérison étonnante, j'y vois un signe du royaume de Dieu", explique l'évêque du Val-de-Marne, Mgr Michel Santier. En septembre, 2012, François, patient de l'hôpital Albert-Chenevier de Créteil a connu une rémission rapide et spectaculaire de son cancer après la prière d'un prêtre accompagnateur de l'aumônerie, Bernard Brien, pour demander l'intercession posthume de Jerzy Popieluszko.

Au Havre, une patiente du centre psychiatrique Pierre-Janet se suicide

PARIS NORMANDIE.FR Publié le 12/09/2015 
Au Havre, une patiente du centre psychiatrique Pierre-Janet se suicide
Le drame a eu lieu dans l’unité fermée du pavillon Caravelle de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet au Havre (photo d’illustration)

Le drame s’est déroulé au sein de l’unité fermée du pavillon Caravelle au centre psychiatrique Pierre-Janet (CPJ) au Havre, mercredi. Une patiente, âgée de 38 ans, s’est pendue, avec un drap, à la poignée de sa fenêtre de chambre. « Cela s’est passé entre 14 h et 14 h 30, pendant la période de transmission, explique Philippe Paris, le directeur du groupe hospitalier du Havre (GHH). C’est le moment où il y a changement d’équipe et où le personnel soignant fait le point. Ils se réunissent dans une salle qui se trouve dans l’unité fermée, unité où était la patiente qui a mis fin à ses jours. »
Il n’y aurait pas eu de signes avant-coureurs

samedi 12 septembre 2015

UZÈS Le Mas Careiron célèbre ses 50 ans sur fond de conflit social

  12 septembre 2015

Le directeur du Mas Careiron Pierre Nogrette (au micro) et le Dr Philippe Gasser (à G.), ce matin (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Le directeur du Mas Careiron Pierre Nogrette (au micro) et le Dr Philippe Gasser (à G.), ce matin (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
Le coup d’envoi des célébrations du cinquantenaire du centre hospitalier uzétien a été donné ce matin, alors que le conflit social qui oppose la direction aux salariés dure depuis maintenant un an.
Pour autant, après les sommets atteints au printemps dernier, l’ambiance semble être désormais être plus à l’apaisement entre les différents protagonistes.
« On est dans un souci de médiation »

Ainsi, le directeur du centre hospitalier psychiatrique Pierre Nogrette est brièvement revenu sur l’histoire de l’établissement, et notamment ses implantations dans de nombreuses villes du département, du Vigan à Villeneuve, en passant par Beaucaire ou encore Remoulins, avant de « remercier les milliers de femmes et d’hommes qui, depuis ce mois d’octobre 1965, ont accueilli et pris en soins au Mas Careiron ceux qui sont les plus fragiles de nos concitoyens, c’est la noblesse et la grandeur de cet hôpital. »

Pas question pour autant de passer sous silence le conflit social qui fait rage dans l’établissement. Ainsi, le directeur avait invité sur l’estrade un représentant de l’intersyndicale, en l’occurrence le Dr Philippe Gasser. « On est dans un souci de médiation, explique Pierre Nogrette. La médiation est là pour procurer une distance entre les acteurs et le problème du temps de travail, sachant qu’aujourd’hui d’autres sujets, comme l’implantation de l’hôpital de jour, sont sortis du conflit. »




vendredi 11 septembre 2015

Cynthia Fleury, Les irremplaçables






Les Nouveaux chemins de la connaissance

Syndiquer le contenupar Adèle Van ReethLe site de l'émission
Emission Les Nouveaux chemins de la connaissance
du lundi au vendredi de 10h à 10h54 Durée moyenne : 53 minutes
Ecoutez l'émission53 minutes

Actualité philosophique : Cynthia Fleury 0

04.09.2015

Nous sommes irremplaçables.

Et si le pouvoir veut nous faire croire que nous sommes des rouages d'une machine, l'expérience du deuil nous le rappelle : personne ne peut nous remplacer. Mais comment trouver sa singularité, et pourquoi est-ce si important en démocratie ? Écoutez Cynthia Fleury nous l'expliquer brillamment.


Cynthia Fleury © RADIO FRANCE
 





240 milliards d’euros par an : le coût énorme du tabac et de l’alcool !

11.09.2015

120 milliards d’euros pour chacun et par an ! C’est le chiffre astronomique auquel est arrivé l'Observatoire français des drogues et toxicomanie (OFDT) qui a tenté de chiffrer le poids économique de la consommation d'alcool et de tabac en France. Cette étude visait à mesurer le "coût social" des drogues, c'est à dire le coût monétaire des conséquences de la consommation et du trafic des drogues licites et illicites. Il prend en compte les "coûts externes" (composés notamment de la valeur des vies humaines perdues, les pertes de qualité de vies, ainsi que les pertes de production), et le coût pour les finances publiques (les dépenses de prévention, de répression, de soins, les économies de retraites non versées et les recettes des taxes sur l'alcool et le tabac).

Les anti-IVG ne désarment pas, Paris défend le libre choix des femmes

11.09.2015

À la veille des discussions au Sénat sur la loi de santé où sera abordée la question de l’évolution des pratiques des IVG en France, le Dr Bernard Jomier (adjoint à la mairie de Paris responsable de la santé, handicaps et relations sociales) a tenu à se rendre au planning familial du 2e arrondissement où il a annoncé des mesures pour faciliter l’accès à l’IVG.

Ce centre a été victime en juillet dernier d’une attaque perpétrée par des militants anti-IVG d’à peine 18 ans, membre de l’association SOS Tout-petits, présidée par le Dr Xavier Dor qui s’était déjà introduit en juin 2012 dans les locaux du planning. Le 1er septembre dernier, la Chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté le pourvoi du Dr Dor, maintenant sa condamnation du 27 octobre 2014 à 10 000 euros d’amende dont 5 000 euros avec sursis. « Le rejet de son pourvoi est un signal fort contre ces activistes qui croient pouvoir commettre leurs méfaits en toute impunité », souligne le planning.

Quels patients "décrochent" le plus volontiers ?

11/09/2015

Les structures délivrant des soins ambulatoires en psychiatrie sont confrontées de façon récurrente au problème de l’absentéisme de certains patients à leurs rendez-vous ou de l’abandon de la prise en charge par les intéressés. Plus généralement, rappelle Acta Psychiatrica Belgica, environ « 28 millions de consultations médicales » seraient chaque année « annulées ou "ratées"» en France, et les médecins "perdraient" ainsi en moyenne « 6 à 8 rendez-vous par semaine, soit 2 heures de consultations », à la suite de la défection inopinée de ces patients apparemment trop peu motivés pour entamer ou poursuivre une démarche thérapeutique.

C’est arrivé le 11 septembre 1962 Mort de Robert Soblen, psychiatre… et espion

11.09.2015

Robert Soblen est né en Lituanie en 1900 sous le nom de Ruvelis Sobolevicius. Arrivé en France au début des années 1920, il fréquente les milieux trotskistes dont il devient une figure. Il commence à collaborer en 1931 pour le NKVD (Narodnii komissariat vnoutrennikh diel ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures, la police politique de l'Union soviétique « chargée de combattre le crime et de maintenir l'ordre public »). En 1932, il rejoint le parti communiste d’Allemagne.

Desi infos sur la bombe atomique transmises au Kremlin

En 1941, Robert Soblen et son frère Jack émigrent aux États-Unis et aurait presque immédiatement commencé son activité d’espionnage pour l’URSS en transmettant des documents secrets de l'Office of Strategic Services (OSS), l’agence de renseignement du gouvernement des États-Unis qui avait été créée le 13 juin 1942 après l'entrée en guerre des États-Unis pour collecter des informations et conduire des actions « clandestines » et « non ordonnées » par d'autres organes. Il aurait aussi fait parvenir au Kremlin des informations sur la bombe atomique provenant des Sandia National Laboratories d'Albuquerque.
Soblen, qui exerçait comme psychiatre au New York's Rockland State Hospital, fut finalement arrêté par le FBI en décembre 1960 pour ses activités d’espionnage Durant la Seconde Guerre mondiale.

Le psychiatre fut condamné à la prison à vie en 1961. Mais ayant fait immédiatement appel, il fut libéré après avoir versé une caution de 100 000 dollars en attendant son nouveau procès. Les agences de cautionnement rayant refusé d'avancer la somme car on venait de diagnostiquer une leucémie incurable à Sobien, les 100 000 dollars avaient été réunis par sa femme qui apporta 40 000 dollars provenant de ses économies et par George Kirstein, éditeur de l'hebdomadaire libéral The Nation, qui versa les 60 000 dollars restants.

Ressources humaines La Cour des comptes invite à freiner davantage la progression des effectifs de la FPH

 - HOSPIMEDIA
Dans un rapport, la Cour des comptes prône une reprise de la baisse des effectifs de l'État en lui associant un effort partagé dans les autres fonctions publiques. À l'hôpital, des économies sont envisagées d'ici 2017 avec le non-remplacement d'un départ à la retraite sur trois, soit 22 000 postes par an évoqués.
La Cour des comptes a rendu public ce 9 septembre un rapport sur la masse salariale de l'État demandé par la commission des finances du Sénat. Établi dans le cadre de l'application de l'article 58-2 de la loi organique relative aux lois de finances, il vise à éclairer les enjeux et évolutions récentes de ces dépenses. Quatre axes de mesures d'économie sont préconisés : une réduction des effectifs résultant d’une rationalisation des missions de l'État, d'un accroissement du temps de travail et d'un effort supplémentaire demandé aux opérateurs de l'État ; la simplification du régime des primes ; la fin de l'automaticité des avancements ; et le développement de la mobilité dans l'intérêt du service. Dans ce contexte, la fonction publique hospitalière (FPH) pourrait ainsi être appelée à freiner davantage encore la progression de ses effectifs d'ici 2017.

Politique de santé Le débat sur la fusion échauffe les esprits sur les groupements hospitaliers de territoire

 - HOSPIMEDIA
Pas encore validées dans leur principe par le Parlement, les GHT n'en finissent pas pourtant de faire débat. Pour les participants ce 9 septembre au colloque du Syncass-CFDT, l'impact social de cette opération de pré-fusion pose question. Un faux-débat rétorque-t-on du côté des ARS et de la mission GHT. Des propos qui crispent les directeurs.
Le directeur général de l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur, Paul Castel, a eu beau jeu d'affirmer ce 9 septembre à Levallois-Perret ne pas disposer de schémas pré-établis des futurs groupements hospitaliers de territoire (GHT), que ceux-ci n'allaient pas accoucher d'usines à gaz et que les maîtres-mots ministériels étaient "discussion, dialogue et proximité" pour une copie venant essentiellement du terrain. Il ne s'est pas vraiment trouvé de participants au colloque du Syncass-CFDT pour lui emboîter le pas. Ciblés sur un thème qui questionne aujourd'hui la totalité des directeurs en parallèle du plan triennal d'économies – GHT : vers un nouveau mode organisationnel ? –, les débats ont en effet confirmé toutes les craintes suscitées par cette évolution imminente de la cartographie hospitalière. D'ailleurs, ce projet est "loin de faire l'unanimité, tant dans sa forme que sur son principe", a rappelé en ouverture des échanges la secrétaire générale adjointe du Syncass-CFDT, Anne Meunier. "Sa réussite et son avenir sont loin d'être assurés". Et de pointer une réforme encore trop "imprécise" qui promet, selon elle, de déstabiliser socialement les établissements, avec derrière cette idée que le pilotage local doit reposer "sur le moins de têtes possibles". Mais aussi "un parti-pris du gigantisme" voire de la "superstructure", alerte la syndicaliste, où l'appétit de certains directeurs frise parfois "l'embonpoint".