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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 19 mai 2012

ALERTE INFO

Portrait

Marisol Touraine, une femme de tête, hérite de la Santé

Elle est l’inspiratrice de son programme santé. Rien d’étonnant que François Hollande l’ait choisie pour le ministère des Affaires sociales. Omniprésente sur la scène politique et convaincante face aux blouses blanches, elle avait su s’imposer comme la favorite. Avec classe.
On ne s’étonnera pas du choix de Marisol Touraine pour la Santé, tant l’arrivée aux commandes de cette ex-strausskahnienne était attendue. Une élégante quinqua - 53 ans, trois enfants et un mari diplomate - au CV irréprochable prend donc les rênes de la Santé. Surdiplômée (agrégée en sciences économiques et sociales, elle a fait Normale Sup’ et Sciences-Po), Marisol Touraine est l’ancienne responsable du pôle « social, santé, handicap, personnes âgées » de l’équipe de campagne de l’alors candidat François Hollande. Elle est également députée d’Indre-et-Loire depuis 2007.

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Guy Baillon






Un nouvel espoir pour la psychiatrie

Publication: 16/05/2012

Lettre au nouveau Président de la République et aux futurs élus de l'Assemblée
Monsieur le Président, chers candidats,
C'est avec émotion que je m'adresse à vous, avec émotion et espoir, l'espoir du professionnel et du citoyen qui a assisté impuissant dans le dernier quinquennat à la déconstruction du plus bel outil façonné patiemment depuis des décennies dans la Résistance par la psychiatrie française: la psychiatrie de secteur.
L'émotion est celle d'un citoyen espérant pouvoir enfin redevenir fier de son pays et de la façon dont il traite les personnes souffrant de troubles psychiques. L'état des lieux, Monsieur le Président, laissé par votre prédécesseur, est celui d'un pays qui aurait perdu toute humanité, et qui aurait été guidé par le seul désir de contrôle au service du pouvoir, utilisant la menace et la peur pour convaincre...
L'idéal socialiste qui vous anime ne saurait se satisfaire de cet état des lieux. Aidez-nous à renouer avec notre service public, sa qualité et la philosophie qui en a permis le développement. Que le socialisme montre au monde entier comment respecter, soutenir et faire advenir la part d'humanité, existant en chaque personne présentant un handicap psychique.
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LE SOIN SANS CONSENTEMENT N'EXISTE PAS, N'A JAMAIS EXISTÉ ET N'EXISTERA JAMAIS !
Le 20 avril 2012 le Conseil constitutionnel a censuré deux dispositions issues de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge. Dès lors, que devient cette loi ? Explication de texte par Gilles Devers, avocat et docteur en droit.

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WALK AWAY RENÉE : UN HOMMAGE BOULEVERSANT À SA MÈRE SCHIZOPHRÈNE

En compagnie de sa mère Renée qui souffre de schizophrénie, le réalisateur Jonathan Caouette entreprend un voyage à travers les USA pour la ramener près de chez lui à New-York dans un nouveau ieu de soins. Les obstacles qu’ils rencontrent sur leur route sont entrecoupés de retours dans le temps qui donnent un aperçu de cette relation mère-fils hors du commun. 
Le réalisateur qui a grandi auprès de ses grands-parents pendant que sa mère faisait des allers/retours dans les hôpitaux précise que sa mère “aime être filmée. En plus d’être un sujet, elle a une vraie présence cinématographique. Ma mère et moi avons vécu tant de choses inhabituelles que je veux le partager (…) Ma mère aime le fait que son histoire soit racontée par son fils (…) Je sens que j’ai le droit de la faire parce que c’est ma vie. C’est ce que je suis.” 
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ART ET PSYCHANALYSE - La rencontre de St Paul 2012
30 juin 2012 de 10h à 18h aux Oliviers, route de la Colle 

Dévoilement ou révélation dans la création artistique


Programme accessible ici
Éducation et rééducation en situation coloniale (Les Études sociales, n° 152)
2 mai 2012
Par 

Parution d’Éducation et rééducation en situation coloniale (Maghreb, XIXe-XXe siècles), dossier coordonné par Samuel Boussion et Sylvie Thénault, Les Études Sociales, n° 152, 2e semestre 2010, 183 p.

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Parution – Les enjeux et les transformations de l’éducation à la santé
5 mai 2012
Par 
Carrefours de l’éducation, dossier spécial : Les enjeux et les transformations de l’éducation à la santé, n° 32, 2011/2

Jeanne Guiet-Silvain   Dossier : Les enjeux et les transformations de l’éducation à la santé
Isabelle Queval   Éducation, santé, performance, à l’ère de la perfectibilité infinie du corps
Alexandre Klein   De l’éducation du corps à l’éducation au corps : genèse et critique de l’éducation en santé
Séverine Parayre   De l’hygiène à l’hygiène scolaire : les voies de la prévention à l’école (XVIIIe-XIXe siècles)
Denis Loizon et Maxime Gruet   L’enseignement de l’éducation à la santé en écoles élémentaires par des intervenants en EPS
Dominique Berger et al.   Éducation à la santé et à la sexualité : qu’en pensent les enseignants ? Étude comparative dans 15 pays
Jeanne Guiet-Silvain et al.   Éducation à la santé en milieu scolaire, mise en perspective historique et internationale
Georges Vigarello et Jeanne Guiet-Silvain   Obésité infantile : nouvelle épidémie, nouvelles interrogations
Valérie Huard   L’application de la didactique professionnelle dans la formation des enseignants
Thérèse Perez-Roux et Vincent Troger   Place des élèves et de leur réussite scolaire dans la construction de la professionnalité chez les futurs enseignants de lycée professionnel
Gilles Combaz et Olivier Hoibian   La pratique des activités physiques et sportives : les inégalités entre les filles et les garçons sont-elles plus réduites dans le cadre scolaire ?
Thierry Arnal   L’invention d’une pédagogie et ses usages politiques : réflexions autour de la fonction idéologique de la méthode de gymnastique mutuelle et libérale d’Amoros (1815-1837)
Paul-Fabien Groud et Charles Martin-Krumm   Impact des croyances des enseignants de maternelle sur les capacités scolaires des enfants porteurs de trisomie 21, quelle réalité ?
Sylvain Ayme et al.   Comportements déviants des élèves et émotion de colère des enseignants en EPS
Journée d’études – Les usages sociaux des sciences du cerveau
• Depuis le milieu des années 2000, la recherche en sciences sociales s’interroge avec de plus en plus d’insistance sur ses rapports avec les sciences cognitives et les neurosciences. Les livraisons et les manifestations se multiplient autour de ces questions, comme en témoignent les numéros récents de la Revue d’Histoire des Sciences Humaines (décembre 2011) sur « les sciences de l’homme à l’âge du neurone » et de la Revue française de sociologie (décembre 2010) autour du « tournant cognitif » des sciences sociales.

Force est de constater cependant que la plupart des discussions portent sur des aspects théoriques et disciplinaires. À de rares exceptions, comme celle du Cermes3 centré sur le domaine des sciences médicales, peu de travaux traitent encore des usages pratiques de ces approches, Mais qu’en est-il du point de vue des pratiques sociales en dehors du champ de la santé mentale ? Tel est le propos de cette journée organisée par la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, en collaboration avec la New York University in Paris.
Son ambition est de participer à un début de cartographie de ces usages, en favorisant le croisement des perspectives et des disciplines. Y seront représentées les études historiques (R. Mandressi, Y. Cartuvyels), sociologiques (S. Morel, M. Woolven), émanant des sciences de l’information et de la communication (D. Courbet), des sciences de la communication et didactique des sciences (G. Molinatti) ainsi des neurosciences (C. Vidal, R. Jordan-Young). Les communications présenteront des travaux ayant pris pour objets l’éducation, la justice, le marketing, ainsi que les sphères idéologiques et politiques.
• Programme :

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Analyse juridique détaillée de la loi "Hôpital"

- mieux coordonner les actions des établissements de santé pour répondre aux besoins de la population, 
- répartir de façon plus égalitaire l'offre de soins sur le territoire, 
- développer une politique de prévention et de santé publique 
- et définir les missions et moyens des agences régionales de santé (ARS). Les ARS constituent l'innovation principale de ce texte. Ces nouvelles instances déclineront à l'échelon régional les objectifs de la politique nationale de santé, les principes de l'action sociale et médico-sociale et ceux de la protection sociale, à savoir le caractère universel, obligatoire et solidaire de l'assurance maladie.

Le Conseil constitutionnel a rejeté le recours contre cette loi, ne censurant qu'un petit nombre d'articles présentés comme secondaires. Il n'en reste pas moins que les opposants à la réforme restent mobilisés. 
Décryptage de Christophe Lonqueue - SCP Sartorio, Lonqueue, Sagalovitsch & Associé, avocats au barreau de Paris ("La nouvelle gouvernance des établissements publics de santé") et Hélène Delmotte
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Plan psychiatrie et santé mentale 2011-2015L'ARS Rhône-Alpes s'organise pour mettre en œuvre ce volet "prioritaire"

L'ARS Rhône-Alpes a expliqué ce 14 mai dans un communiqué l'organisation interne mise en place afin d'adapter à son territoire les orientations fixées par le Plan psychiatrie et santé mentale (PPSM) 2011-2015, alors que son directeur général, Christophe Jacquinet, a réaffirmé début mai en comité stratégique le domaine "prioritaire" de ce volet de santé. Cette mise en œuvre correspond aux missions allouées aux ARS dans le cadre du PPSM, présenté par le gouvernement en février dernier.

Dans le double cadre du PPSM et le Projet régional de santé (PRS), encore en cours d'élaboration en Rhône-Alpes, est mise en place une équipe interne chargée de proposer un plan d’actions pour les cinq prochaines années. Cette équipe de six personnes – dont cinq représentants des territoires – sera secondée par un comité technique régional auprès du directeur général de l'agence, composé des représentants des acteurs de la psychiatrie et de la santé mentale de la région. Un groupe de travail transversal, ARS/Conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) sera mis en place afin de travailler plus spécifiquement sur les liens entre le PPSM et le PRS, et "suivre les avancées du plan d’actions".

Chaque délégué territorial coordinateur d’un territoire de santé mobilisera, à ses côtés, un comité technique de territoire pour la santé mentale. Ce comité indépendant sera chargé de donner des avis sur les questions d’organisation de la prévention, des soins et de l’accompagnement des publics concernés, "au regard des particularités du territoire". Il sera composé d’une quinzaine d’experts locaux représentant les différents champs du secteur. Par ailleurs, les membres du comité stratégique ont souligné "la nécessité absolue de développer un volet 'santé mentale' dans toute réflexion engagée" autour des Communautés hospitalières de territoire (CHT), et dans les projets de Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), souligne l'ARS. Enfin, le plan d'action devra notamment mettre l'accent sur l’amélioration des liens entre les différents acteurs du sanitaire, du médico-social et du social afin d’éviter les "ruptures de prise en charge".

CET INCONNU : L'INFIRMIER PSYCHIATRIQUE 
Film de 6 minutes réalisé par Eric Duvivier en 1960


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Psychiatrie : la polémique sur le DSM-V continue
14.05.2012
La polémique continue sur la nouvelle version en cours d'élaboration du manuel américain de diagnostic des maladies psychiatriques, le DSM-V, malgré la décision de l'American Psychiatric Association (APA) de supprimer les définitions de deux nouvelles maladies qui suscitaient des controverses.

Alors que vient de se terminer le congrès annuel de l'APA à Philadelphie, le DSM-V, qui est prévu pour être publié en 2013, semble moins que jamais proche d'être finalisé. Un appel à revoir le projet actuel (dsm5-reform.com) a d'ores et déjà récolté plus de 13.000 signatures de médecins dans le monde.
Le DSM-V est élaboré par l'APA mais a une influence largement au-delà des États-Unis car il est utilisé dans de nombreux pays. La précédente version, le DSM-IV, date de 1994 et sa révision (DSM-IVR) de 2000.
Des versions du projet de DSM-V ont déjà été rendues publiques pour pouvoir faire l'objet de commentaires et suggestions. Plusieurs introductions de nouveaux syndromes ont suscité des débats en raison de leur imprécision et du risque de considérer comme pathologiques des situations qui ne le sont pas.

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Berne: un village pour les malades de l’alzheimer
Par Lucie Monnat. Mis à jour le 03.01.2012 
Alors qu’augmente le nombre de personnes atteintes, un hospice bernois propose une solution inédite en Suisse.
Le projet de l’hospice de Wiedlisbach, encore en gestation, devrait aboutir dans cinq à sept ans.
Le projet de l’hospice de Wiedlisbach, encore en gestation, devrait aboutir dans cinq à sept ans.
A De Hogeweyk, au sud d’Amsterdam, des personnes souffrant de l’alzheimer ou de démence vaquent à leur quotidien. Les malades sortent librement de chez eux, mangent au restaurant ou vont refaire leur couleur chez le coiffeur. Une vie totalement autonome en apparence, à la différence près que les habitants ne peuvent quitter le village, et que les commerçants font en réalité partie du personnel soignant d’un institut spécialisé. L’idée originale de créer un village réservé aux malades de l’alzheimer a séduit l’hospice de Haute-Argovie de Wiedlisbach (OPW), dans le canton de Berne. Spécialisé dans l’hébergement et le traitement des personnes âgées atteintes de démence, l’établissement prévoit en effet d’importer le concept en Suisse. «Ce village hollandais est une véritable réussite, s’enthousiasme Markus Vögtlin, responsable de l’hospice bernois. Nous voulons le prendre pour modèle et en réaliser une version suisse.
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Demande d'audience du CRPA au Ministre de la santé

C.R.P.A. (Cercle de Réflexion et de Proposition d’Actions sur la psychiatrie
Association régie par la loi du 1er juillet 1901. Ref. n° : W751208044.
14, rue des Tapisseries, 75017, Paris. Tel : 01 47 63 05 62.
Courriel : andre.bitton2@orange.fr / Dossier complet sur site Internet : http://psychiatrie.crpa.asso.fr/220  /
Représentée par son président : André Bitton (même adresse).  
Lettre recommandée avec A.R. n°1 A 062 551 7056 7.
André Bitton. Ancien président du Groupe Information Asiles (GIA).
Paris, le 16 mai 2012. 
Pour Mme la Ministre des affaires sociales et de la Santé.14, av. Duquesne, 75350, Paris 07 SP.                                               
OBJET : Demande d'audience suite à une QPC du 20 avril 2012.

Madame la Ministre des affaires sociales et de la Santé, 
Le CRPA, association que je préside, a mené avec succès une question prioritaire de constitutionnalité, sur quatre articles de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins psychiatriques sans consentement, statuée vendredi 20 avril dernier (voir décision en pièce jointe n°6). Deux de ces quatre articles ont été abrogés par le Conseil constitutionnel, à effet le 1er octobre 2013.
Nous avons également tenu, à l'occasion du délibéré de cette QPC, vendredi 20 avril courant, une conférence de presse qui a bénéficié d'une couverture de presse notamment du Monde (voir pièces jointes n° 3 et 4). A cette occasion nous avons rendu publiques des revendications, à ce jour inédites, elles mêmes adossées à la très ancienne charte des Internés de 1975 qui, tout un temps, a servi de base au Groupe Information Asiles (GIA) des années 70 et 80 (voir pièce jointe n°1).
La loi du 5 juillet 2011 sur les soins psychiatriques sans consentement doit être réformée, au moins partiellement, ne serait-ce que du fait de notre action procédurale.
Ce pourquoi, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir nous accorder un rendez vous, de sorte que nous puissions discuter de vive voix avec vous même, de nos bases revendicatives, produites au nom des personnes psychiatrisées sous contrainte en désaccord avec le système actuel de prise en charge psychiatrique. Cela quoique le CRPA (ainsi que le GIA dont j'ai été longtemps président d'ailleurs), ne soit pas agréé (voir point 1-4°) des revendications du CRPA en pièce jointe n°1).
Nous préfèrerions, au surplus, que pour cette audience vous laissiez côté - pour autant que cela vous soit possible, ce dont nous doutons - l' attitude réflexe des ministres successifs de la santé depuis 15 ans, envers les représentants des mouvements d'usagers en psychiatrie, tutrice, d'exigence de soumission, et qu'ils soient dans le rang. Bref, une attitude de donneur d'ordres qui est aussi une attitude de protecteur à protégés, de parrain à obligés, de bailleurs de fonds à exécutants chargés s'il y a lieu de réprimer également d'eux mêmes parmi les psychiatrisés ...
Et qu'en somme vous nous receviez pour ce que nous sommes : certes des opposants à tout  un technocratisme psychiatrique, mais des opposants devenus incontournables vu leurs gains procéduraux et leurs conséquences politiques, et structurelles. Vu en somme que c'est nous qui vous avons contraints (voir la décision sur QPC du 26 novembre 2010, à laquelle j'ai participé en tant que président du GIA), et vous contraignons à modifier la législation sur le terrain de la contrainte psychiatrique et à changer vos moeurs vis à vis des "usagers" ...
Dans l'attente d'une proposition de rendez-vous de votre part, veuillez croire, Madame la Ministre desa affaires sociales et de la Santé, en l'expression de mon dévouement - non pour recevoir vos subsides et m'y plier, ou y subordonner autrui - mais pour la défense des droits fondamentaux des personnes psychiatrisées sous contrainte dans notre pays.  
- Pièces jointes :
1°) Dossier de presse du CRPA pour la conférence de presse inter-organisations du 20 avril 2012, dont revendications du CRPA sur le champ de la contrainte psychiatrique.
2°) Communiqué du CRPA, du 23 avril 2012.
3°) Article du Monde, 21 avril 2012.
4°) Article des Actualités Sociales Hebdomadaires, 27 avril 2012.
5°) Communiqué de presse du Conseil constitutionnel sur la QPC 2012-235 du CRPA.
6°) Décision n°2012-235 du Conseil constitutionnel.
Fichier attachéTaille
Revendications-CRPA-Conf-20-avril-12-V-Def..pdf27.75 Ko
Dépression chez l’ado : un jeu vidéo pour y remédier

A l'encontre des préjugés et des jugements hâtifs qui stigmatisent les jeux vidéos comme étant responsables d’une certaine violence, des chercheurs néo-zélandais ont mis au point un jeu qui pourrait, en étant utilisé à bon escient, être un outil efficace pour lutter contre la dépression des ados. C’est ce que révèle une étude qui vient de paraître dans la revue British Medical.

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Les Livres de Philosophie

Les lois fondamentales de la stupidité humaine

Carlo Cipolla


Avril 2012 - PUF 

Comment évaluer l’impact de la stupidité humaine sur nos destins personnels et sur l’ensemble de la société ? Vaste question à laquelle l’historien Carlo Maria Cipolla décida en 1976 de répondre par un bref essai au ton éminemment scientifique.

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La plume et le bistouri


Voilà un bref résumé sur les trois chantiers légisaltifs qu'attend le nouveau ministre de la santé

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Monsieur le Président,
Déterminés à œuvrer pour que votre élection advienne, nous sommes très heureux de vous voir enfin nommé à la tête de l’État. L’immense espoir que vous avez levé dans la Nation doit se voir concrétisé lors des élections législatives du mois de juin. Nous comptons poursuivre notre effort afin que vous ayez une majorité qui vous soutienne à l’Assemblée nationale.
Votre élection suscite déjà beaucoup d’attente et notamment celle d’apaiser notre lien social si fragilisé par les cinq années passées. Nous croyons comme vous que les valeurs humanistes et progressistes sont une nécessité tant au niveau d’une politique générale que dans nos métiers et nos pratiques quotidiennes.
Le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire a vu le jour au lendemain du discours sur la psychiatrie et les malades mentaux, tenu le 2 décembre 2008 par le Président sortant Nicolas Sarkozy. Les personnes malades s’y sont vues assigner le destin d’une population parfois à exclure, souvent à enfermer, toujours à contrôler. La loi sécuritaire qui en a résulté en juillet 2011, promue sous le joug de l’émotion, a conduit une partie de nos concitoyens, les plus fragiles, tant psychiquement que socialement, à être exclus d’avantage, désignés et stigmatisés, d’être exilés de notre humanité commune.
C’est exactement à partir des valeurs humanistes que nous avons fondé notre Collectif afin de résister au pire, à la relégation d’une partie de nos concitoyens hors du lien social. Nous avons alors dû tenir fermement sur ces positions humanistes, pour proposer toujours et encore une psychiatrie fondée sur l’hospitalité, le temps que le peuple choisisse enfin de changer de Président.
Si sur le terrain notre mobilisation a eu des effets et a contribué à créer des espaces de travail commun entre patients, soignants, familles, monde de la culture et citoyens intéressés, il est nécessaire de sortir l’ensemble des acteurs du champ « psy » de leur abandon, de leur désarroi et du désaveu du travail des professionnels qu’ils ont subi du plus haut sommet de l’Etat. Au niveau national, notre mobilisation, si elle n’a pas suffi à empêcher le vote de la loi du 5 juillet 2011, elle a néanmoins permis à la psychiatrie de sortir de l’ombre et de contribuer au changement de regard porté sur la maladie mentale, notamment dans les médias.
La démolition de notre pacte social a été telle et eu tant d’incidence dans les services publics et en particulier dans le secteur de la santé qu’une politique liquidant l’héritage trouble du Président sortant, de son gouvernement et de sa majorité est actuellement une priorité.
Les diverses atteintes aux fondements républicains et démocratiques d’un état de droit, nécessitent la révision d’un certain nombre de lois dont celles du 5 juillet 2011 réformant les hospitalisations psychiatriques sous contrainte ainsi que la réforme hospitalière de 2009 (loi HPST). Cette dernière a tellement distordu les métiers, les pratiques et les expériences de terrain au profit d’une logique purement gestionnaire, que les citoyens ne retrouvent plus ce service public qui faisait encore, il y a peu, notre fierté nationale.
Comprenant les préoccupations du moment concernant l’Europe, les finances de la Nation ainsi que les priorités pour l’éducation et la justice, nous souhaitons toutefois vous faire part des nôtres concernant les champs du service public, du sanitaire, du médico-social et de l’associatif. Confrontés aux conséquences catastrophiques pour l’accueil et pour les soins psychiques tant en communauté qu’en institution et en soins ambulatoires, il nous faut sensibiliser le gouvernement et les élus de la Nation au défi que nous avons à relever dans l’arsenal législatif et réglementaire qui borde nos pratiques.
Nous souhaitons qu’une politique juste et équilibrée soit élaborée dans le cadre d’une loi générale pour la psychiatrie et le secteur médico-social, permettant aux avancées cliniques d’une psychiatrie moderne et attentive à la personne humaine de se développer.
Enfin débarrassés d’une hyper présidence extrêmement dommageable dans ses menées autoritaires et sécuritaires, nous souhaitons dans les temps prochains pouvoir solliciter auprès de vous un entretien afin de vous exposer les préoccupations qui sont les nôtres.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire,
8 observations médicales de femmes en psychiatrie au XIXème siècle
13 MAI 2012
Voici 8 observations cliniques psychiatriques rédigées vers 1851 par Ulysse Trélat (1795-1879), qui eût en parallèle de sa carrière médicale, une activité politique parfois subsersive (condamné sous la Monarchie de juillet, poste de ministre des travaux publics sous la 2de république).

Elève d’Esquirol, il occupa pendant 36 ans à La Salpêtrière, le poste de médecin d’un quartier d’aliénées.
Ses observations sont consignées dans son principal ouvrage «La folie lucide étudiée et considérée au point de vue de la famille et de la société» (1861).
L’âge des patients correspond à celui où il écrit ces observations et pas leur âge au moment de l’hospitalisation. 

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Le rôle des néo-neurones adultes est décrypté
lequotidiendumedecin.fr 14/05/2012


Des chercheurs de l’institut Pasteur et du CNRS ont découvert chez la souris que les néo-neurones formés par le cerveau adulte servent à l’apprentissage et à la mémorisation.
L’année 2003 mettait fin à un dogme selon lequel le nombre de neurones est défini dès la naissance et que toute perte est irréversible. Cette année-là, on a découvert que de nouveaux neurones sont formés par le cerveau adulte. Restait à identifier leur fonction. Voilà qui est fait, grâce aux travaux de l’équipe de Pierre-Marie Lledo (Institut Pasteur, CNRS).
À l’aide d’un dispositif expérimental utilisant l’optogénétique, les chercheurs ont montré que ces néo-neurones, quand ils sont stimulés par un bref flash lumineux, facilitent l’apprentissage ainsi que la mémorisation de tâches complexes : les souris mémorisent plus rapidement les informations proposées pendant la tâche d’apprentissage et se souviennent des exercices cinquante jours après l’arrêt des expérimentations.
« Cette étude démontre que l’activité de quelques neurones produits chez l’adulte peut avoir un effet important sur les processus cognitifs et le comportement. De plus, ce travail illustre, en partie, comment le cerveau assimile de nouvelles stimulations. Dans notre vie quotidienne, l’activité électrique (mimée par nos flash lumineux) est exercée par les centres de l’attention de notre cerveau », explique Pierre-Marie Lledo.
Cette découverte réaffirme le lien patent entre l’humeur et l’activité cérébrale : « Il est établi que la curiosité, l’éveil et le plaisir favorisent la formation de néo-neurones et, grâce à eux, l’acquisition de nouvelles compétences cognitives. À l’inverse, un état dépressif se répercute sur la production de nouveaux neurones et déclenche un cercle vicieux qui entretient cet abattement », précise un communiqué.
Ces résultats pourraient se révéler très utiles pour la mise au point de protocoles thérapeutiques visant à contrôler le développement des maladies neurologiques ou psychiatriques.
› Dr EMMANUEL DE VIEL
Mariana AlonsoGabriel LepousezSebastien WagnerCedric Bardy etcoll., « Nature Neurocience », 13 mai 2012.


La première loi suisse sur l'aide au suicide soumise aux Vaudois

Les Vaudois voteront le 17 juin prochain sur une initiative d'Exit et sur un contre-projet qui fixe un cadre légal au suicide assisté dans les EMS et les hôpitaux.
Vaud pourrait devenir le premier canton à se doter d'une loi sur l'assistance au suicide. Les citoyens en décideront le 17 juin. Ils se prononceront sur une initiative d'Exit et sur un contre-projet qui fixe un cadre légal au suicide assisté dans les EMS et les hôpitaux.
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FIN DE VIE

«Je voudrais qu’on me laisse prendre la fameuse potion»

Par Pascale Burnier. Mis à jour le 14.05.2012 32 Commentaires
Le 17 juin, les Vaudois voteront sur l’initiative Exit et le contre-projet. Du silence pudique des aînés aux craintes des soignants, plongée dans un home de Pully
Esther Mondada , Geneviève Fasel et Vera Colombo (de g. à dr.).
Esther Mondada , Geneviève Fasel et Vera Colombo (de g. à dr.).
Image: Patrick Martin

«C’ÉTAIT TRÈS DIFFICILE DE LA LAISSER SE SUICIDER»

Louise Ngo Bakena (à g.), Elena Vaucher et Diamilatou Diallo (à dr.).
Louise Ngo Bakena (à g.), Elena Vaucher et Diamilatou Diallo (à dr.).
Dans l’EMS Pré de la Tour, deux personnes ont déjà eu recours au suicide assisté il y a environ cinq ans. Si l’institution respecte le choix des résidents, elle n’intervient pas dans la démarche. Elena Vaucher garde précisément en mémoire cette première fois. «C’était une dame du 2e étage. Elle avait un cancer généralisé. Elle ne souffrait pas encore, mais elle savait que ça allait empirer. Les soignants étaient au courant qu’elle avait décidé de recourir au suicide assisté, mais on n’osait pas lui en parler. Pourtant, cette dame semblait plutôt à l’aise avec son choix. Avant qu’elle parte, elle a fait en sorte de dire au revoir à tout le monde dans l’EMS. Elle n’avait pas dit aux autres résidents qu’elle avait fait cette démarche. Elle a simplement sillonné la maison en disant qu’elle allait s’en aller. Le jour même, c’était très bizarre. Tout le personnel était stressé, angoissé, il y avait une sorte de malaise. On en avait d’ailleurs discuté avec le directeur. Il avait proposé à celles et ceux qui le souhaitaient de ne pas travailler ce jour-là. Moi, j’y suis allée. Je me souviens, la dame nous a offert ses foulards. Je comprenais son choix, mais c’était très difficile de la laisser se suicider. Je parlais chaque jour avec elle et tout d’un coup, c’était fini. Lorsqu’on travaille en EMS, on a l’habitude de côtoyer la mort, mais pas de cette façon-là.»
L’échine pliée par le poids du temps, un homme languit au milieu du hall. Le regard fixé dans le vague, comme pour forcer cette mémoire défectueuse à lui indiquer son chemin. Autour de lui, le roulement des tintebins seconde les jambes devenues trop frêles. A l’EMS Pré de la Tour à Pully, la vie se cogne à la maladie. A la mort aussi.
Ce matin-là, elles sont trois à avoir accepté de parler du suicide assisté. Trois grands-mamans pimpantes et rayonnantes, qui ont dit adieu à ce chez-soi symbole de liberté à la suite d’un ennui de santé. Depuis ce saut douloureux, la perspective des derniers jours s’impose à leur esprit clairvoyant. «La mort, j’y pense. Assez souvent même, confie Esther Mondada, 92 ans. Je sais que ça peut arriver demain. Il y a peu, une dame mangeait tous les jours en face de moi. Un jour, sa chaise est restée vide.»

Un choix dont on ne parle pas

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