L'ARS Rhône-Alpes a expliqué ce 14 mai dans un communiqué l'organisation interne mise en place afin d'adapter à son territoire les orientations fixées par le Plan psychiatrie et santé mentale (PPSM) 2011-2015, alors que son directeur général, Christophe Jacquinet, a réaffirmé début mai en comité stratégique le domaine "prioritaire" de ce volet de santé. Cette mise en œuvre correspond aux missions allouées aux ARS dans le cadre du PPSM, présenté par le gouvernement en février dernier.
Dans le double cadre du PPSM et le Projet régional de santé (PRS), encore en cours d'élaboration en Rhône-Alpes, est mise en place une équipe interne chargée de proposer un plan d’actions pour les cinq prochaines années. Cette équipe de six personnes – dont cinq représentants des territoires – sera secondée par un comité technique régional auprès du directeur général de l'agence, composé des représentants des acteurs de la psychiatrie et de la santé mentale de la région. Un groupe de travail transversal, ARS/Conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) sera mis en place afin de travailler plus spécifiquement sur les liens entre le PPSM et le PRS, et "suivre les avancées du plan d’actions".
Chaque délégué territorial coordinateur d’un territoire de santé mobilisera, à ses côtés, un comité technique de territoire pour la santé mentale. Ce comité indépendant sera chargé de donner des avis sur les questions d’organisation de la prévention, des soins et de l’accompagnement des publics concernés, "au regard des particularités du territoire". Il sera composé d’une quinzaine d’experts locaux représentant les différents champs du secteur. Par ailleurs, les membres du comité stratégique ont souligné "la nécessité absolue de développer un volet 'santé mentale' dans toute réflexion engagée" autour des Communautés hospitalières de territoire (CHT), et dans les projets de Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), souligne l'ARS. Enfin, le plan d'action devra notamment mettre l'accent sur l’amélioration des liens entre les différents acteurs du sanitaire, du médico-social et du social afin d’éviter les "ruptures de prise en charge".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire