Dès la sortie du premier confinement, les patients en détresse ont afflué à l'hôpital psychiatrique Charles Perrens de Bordeaux."Une véritable lame de fond " estime le directeur Thierry Biais qui a contraint l'établissement à se réorganiser pour y faire face.
Un an après la mise en place du premier confinement, France Bleu Gironde vous propose ce mercredi une journée spéciale afin de donner la parole à tous les acteurs de cette crise. Ceux qui se sont retrouvés en première ligne comme les soignants. Ceux aussi dont on a moins parlé mais qui ont été tout autant sollicités. Comme les psychiatres et les infirmiers de l'hôpital Charles Perrens à Bordeaux dont Thierry Biais est le directeur.
Thierry Biais : Ça a été une année très dense, comme vous pouvez l'imaginer. Moi, ce que je retiens avant tout, c'est la mobilisation exceptionnelle de nos personnels soignants et hospitaliers, mais aussi tout le personnel administratif, technique, logistique de nos établissements qui sont sur le pont depuis plus d'un an. Parce que la caractéristique d'un hôpital, c'est que ça doit toujours fonctionner. C'est ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et nos patients attendent qu'on réponde présent. Il a fallu s'adapter aux différents temps de la crise. Il a fallu aussi concevoir de nouvelles modalités de prise en charge pour tenir compte des contraintes sanitaires. On a beaucoup développé, par exemple la télémédecine. On a renforcé nos visites à domicile pour les patients les plus fragiles. On a aussi mis en place cette plate forme de soutien et d'écoute téléphonique CovidPsy33 pour offrir une offre de soutien à distance auprès de la population bordelaise et de la métropole.
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