Aude Lecrubier 16 mars 2021
Paris, France — En santé, faut-il encore le répéter, les femmes ne sont pas des hommes comme les autres.... Or, la prise en charge médicale de la gente féminine est encore trop souvent calquée sur celle de leurs homologues masculins. Des avancées notables méritent toutefois d’être rapportées.
Des présentations cliniques différentes
La vulnérabilité des femmes à certains facteurs de risque est mieux connue.
On sait désormais que l’impact du tabac ou de l’alcool sur la santé cardiovasculaire des femmes ou leur risque de cancer est majoré. Les stress et la charge mentale auxquelles elles sont particulièrement exposées sont aussi mieux reconnus comme pourvoyeurs de détresse psychologique et de pathologies somatiques.
Aussi, la présentation et/ou l’évolution clinique d’une même maladie peuvent différer entre hommes et femmes. Les signes plus discrets de l’infarctus du myocarde chez les femmes notamment sont désormais mieux appréhendés même s’ils sont encore trop peu souvent repérés. Moins connu peut être, l’autisme chez la femme passe parfois inaperçu en raison de sa présentation clinique différente de celle des hommes.
Adapter les doses ?
Ces deux exemples sont révélateurs d’un état de fait : de nombreux diagnostics ont été décrits à partir de présentations cliniques exclusivement masculines.
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