CATHERINE HANDFIELD Publié le 19 mars 2021
Fin février, le CHU Sainte-Justine a fait un appel à témoignages sur ses réseaux sociaux. L’objet de la recherche ? Des adolescents qui profitent de la pandémie pour se dépasser, s’accomplir, se valoriser. Des jeunes qui vont bien, quoi !
Sainte-Justine a reçu de nombreuses réponses, dont celle de Julie Lacroix, mère de Charles, 13 ans, qui présente un profil de douance et de TDAH. « Le primaire a été difficile et la pandémie a presque été une bénédiction pour lui. Il a pu avancer à son rythme dans ses travaux et faire ses propres projets », a écrit Julie Lacroix. Il y a aussi eu la réponse d’Élisabeth Bisaillon, élève de première année au cégep qui souffre de douleurs chroniques. « Je me suis toujours fait un point d’honneur d’aider mes camarades qui en avaient besoin », a écrit Élisabeth.
La Presse a réuni Julie, Charles et Élisabeth autour d’une table ronde (virtuelle) avec la Dre Lila Amirali, médecin psychiatre et chef du département de psychiatrie au CHU Sainte-Justine. Le but : donner une voix aux jeunes qui s’en tirent bien, y compris ceux qui ont a priori des défis, et comprendre pourquoi ils vont bien.
On entend beaucoup parler de la détresse ressentie par nombres d’adolescents en cette ère pandémique. À raison : cette détresse est bien réelle, nous dit d’emblée la Dre Amiral
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