Par Joséphine Bindé• le 17 mars 2021
Chaque mois, Beaux Arts revient sur une histoire inouïe. Cette fois, place à la surprenante Emma Kunz (1892–1963). Découvreuse d’une roche « magique », cette guérisseuse et radiesthésiste suisse utilisait un pendule pour réaliser de superbes dessins divinatoires. Des œuvres abstraites téléportées depuis un monde parallèle…
Emma Kunz, Sans titre (003), non daté
Emma Kunz dans son atelier à Waldstatt, 1958
Dès son adolescence, Emma se fait remarquer pour ses capacités extralucides. Ouvrière dans une manufacture de tricots puis une bonneterie, la jeune femme serait capable de communiquer à distance par la pensée, de prédire l’avenir et d’entraîner des guérisons miraculeuses. À partir de 1933, alors qu’elle travaille comme gouvernante chez un peintre d’Engelberg, elle commence à se servir d’un pendule pour ses activités divinatoires.
Comme beaucoup d’artistes spirites, Emma pratique une discipline ancienne, la radiesthésie. Pseudoscience ou réalité indémontrable ? Selon elle, les êtres vivants et les corps émettraient des « ondes », des « flux d’énergie » ou des « radiations » qui, détectables grâce à une sorte de sixième sens, permettraient notamment de guérir des maladies…
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