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Comme une prière personnelle, je répète toujours cette phrase pour garder le cap vers la restitution totale et inexorable des droits humains en général, et des droits des filles et des femmes, en particulier : Celles et ceux qui sont épris de justice, de paix et de progrès humains, doivent résolument se battre pour que les droits du pétrole ne remportent pas la victoire sur les droits humains.
En 1983, un changement sismique est intervenu dans ma vie, alors que je servais comme jeune médecin, Directeur de l’hôpital de Tougué, une agglomération rurale, très éloignée de Conakry, la capitale de la Guinée.
Un après-midi, cinq femmes désemparées, en pleurs, se présentèrent à moi à l’hôpital, tenant dans leurs bras deux jolies jumelles Hassantou et Housseynatou, âgées de 12 ans. Les jumelles étaient dans un état critique, hémorragique et couvertes de sang, suite à leur excision. Jusque-là, je n’avais jamais entendu parler de mauvais au sujet de ce qui était alors communément appelé, à tort, circoncision féminine, désormais connue sous son vrai nom de mutilations génitales féminines (MGF).
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