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Alain Grandin, psychiatre dans la montagne Noire, à Cuxac-Cabardès, a constaté une hausse du nombre de consultations à son cabinet. Un phénomène lié à la pénurie de psychiatres mais également à la crise sanitaire. Entretien.
A quel moment avez-vous constaté une augmentation des sollicitations à votre cabinet ?
Véritablement au déconfinement. Pendant le premier confinement, j’ai exercé en visio. C’était un peu compliqué parce que, malheureusement, en France, des zones blanches subsistent… Et à la sortie du premier confinement donc, ce fut une inflation des demandes de consultations.
Quels troubles spécifiquement liés à la crise sanitaire et au confinement avez-vous à traiter ?
Il y a des hommes, des femmes, de tous âges, en couple, en instance de séparation, qui sont obligés de rester ensemble, des gens en recherche d’appartement qui se retrouvent coincés… Je reçois également des personnes licenciées après des dizaines d’années passées dans leur entreprise. Pour elles, la situation s’avère très dure à vivre. Il y a une véritable perte de confiance en l’avenir et un souci au niveau de la sécurité de l’emploi.
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