Tatiana Magnani Lamaga Nedme jeudi 9 avril
Alors que les facs appliquent la continuité pédagogique et que l’hôpital public est en crise, un certain nombre d’étudiants en psychologie s’interrogent sur le rôle qu’ils pourraient jouer dans la crise. Tatiana et Lamaga, étudiantes en psychologie et psychanalyse à Paris, expliquent comment leurs savoirs et compétences pourraient être mis au service des soignants et de la population.
Montage photo : Camille Lupo
Une gestion sanitaire catastrophique : la psychiatrie laissée-pour-compte
Avec l’extension de l’épidémie, les hôpitaux sont saturés et vivent une situation de crise : le personnel hospitalier voit son travail augmenter tous les jours dans des conditions déplorables, et manque de tout : de personnels, de masques, de lits en réanimation… Ce qui conduit notamment les médecins à devoir trier les patients. Une situation qui est la conséquence de la casse systématique des services publics par les gouvernements successifs.
Dans cette période de crise sanitaire, la situation est particulièrement complexe dans les établissements et les services de soins psychiatriques et psychologiques qui déjà habituellement manquent de moyens. La quasi-totalité des activités des centres médico-psychologiques (CMP) ont été suspendues et les hôpitaux de jour fermés, les patients sont ainsi livrés à eux-mêmes. Par ailleurs, dans les hôpitaux psychiatriques, les établissements et services ont dû s’organiser pour prendre en charge médicalement et psychologiquement d’éventuels patients atteints du CoVid-19 et pâtissent particulièrement du manque de moyens et de protections.
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