Majoritairement exposés aux violences dans leur environnement familial, les enfants relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE), qui étaient 341 000 en 2018, subissent parfois un parcours chaotique au sein des institutions qui impactent leur vie future. Un quart des personnes sans domicile nées en France est un ancien enfant passé par l’ASE. C’est pour améliorer leur sort qu’une concertation était lancée hier sur la protection de l’enfance par le secrétaire d’État en chargé du dossier, Adrien Taquet. Son ambition ? « Renforcer l’égalité des chances de ces enfants très vulnérables et de rétablir une véritable égalité de destin », explique-t-il dans un communiqué.
Ainsi, d’avril à juin, des groupes de travail composés notamment d’élus, de représentants des organismes de la protection de l’enfance et des associations plancheront sur six thématiques. La santé de ces enfants fera l’objet de missions parallèles, « menées par des parlementaires ou via des travaux spécifiques », précise un communiqué. Les travaux seront restitués fin juin, avant l’annonce « courant juillet » d’un « pacte national pour la protection de l’enfance ». Ce pacte devrait reposer sur « trois piliers », explique Adrien Taquet : « Aux côtés de l’accompagnement des enfants protégés dans lequel s’inscrit cette concertation, je souhaite faire du soutien à la parentalité et de la prévention ainsi que de la lutte contre toutes les formes de violences faites aux enfants. »
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