QUEBEC
Par : Jean-Benoit Legaul 29 mars 2019
MONTRÉAL — Les adolescents qui habitent une ville très polluée semblent plus susceptibles de présenter des symptômes de psychose que ceux qui habitent une région rurale, constatent des chercheurs britanniques dans les pages du journal médical JAMA Psychiatry.
Environ le tiers des quelque 2100 adolescents étudiés par les chercheurs du King’s College London ont rapporté avoir ressenti de tels symptômes — comme le sentiment qu’on les épiait ou avoir entendu des voix que personne d’autre n’entendait — entre les âges de 12 et 18 ans. Ces jeunes, qui étaient répartis également entre hommes et femmes, habitaient des zones urbaines, semi-urbaines ou rurales.
Les chercheurs ont découvert que les symptômes de psychose étaient nettement plus fréquents chez les jeunes qui étaient les plus exposés à la pollution atmosphérique. Ainsi, une exposition au dioxyde d’azote augmentait le risque de symptômes de 71 pour cent, une exposition aux oxydes d’azote de 72 pour cent et une exposition aux particules PM2.5 de 45 pour cent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire