Les mesures, notamment pour favoriser une activité physique et une alimentation plus saine, restent assez floues.
Prévenir le surpoids et l’obésité, favoriser l’activité physique des Français et une alimentation plus saine : le premier ministre, Edouard Philippe, réunissait, lundi 25 mars, un comité interministériel sur la santé, à l’issue duquel ont été présentées quelques dizaines de mesures de prévention. Alors que l’obésité touche 17 % de la population adulte, un pourcentage qui masque des disparités sociales et territoriales très fortes, le gouvernement énonce pour la première fois des objectifs chiffrés de réduction de la prévalence de cette maladie chronique : d’ici à 2023, celle-ci devra avoir diminué de 15 % chez les adultes et de 20 % chez les enfants et adolescents.
Ces objectifs, jugés très ambitieux par plusieurs spécialistes, sont surtout l’occasion pour l’exécutif de définir une nouvelle feuille de route, neuf ans après le précédent « plan obésité 2010-2013 ». « L’obésité paraît comme une fatalité, alors que c’est une porte d’entrée pour beaucoup de pathologies, note le professeur Olivier Ziegler, coordinateur du Centre spécialisé de l’obésité de Nancy. C’est une maladie complexe, qui nécessite une approche globale, dont on peut tirer des enseignements pour les cancers, les diabètes… »
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