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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 24 novembre 2020

Libérer l'éducation sexuelle

LE 23/11/2020

À retrouver dans l'émission

ÊTRE ET SAVOIR

par Louise Tourret

A l'occasion de la publication du livre "Le sexe et l'amour dans la vraie vie" Etre et savoir se penche sur la vie sexuelle des adolescents et la juste manière de l'aborder avec eux, sans tabous ni clichés.

Eduquer pour une sexualité librement choisie
Eduquer pour une sexualité librement choisie Crédits : bortonia - Getty

Ce soir nous parlons de l’éducation sexuelle dans la vraie vie. "Dans la vraie vie", cette expression vient du titre du livre dont il est question justement dans cette émission : Le sexe et l’amour dans la vraie vie, il est signé Ghada Hatem- Gantzer, gynécologue et fondatrice d’un lieu important, La Maison des femmes de Saint Denis, et Clémentine du Pontavice, co-autrice et illustratrice de l’ouvrage, dans lequel elle représente des sexes masculins et féminins comme de petits personnages sympathiques.

La vraie vie, il faut dire qu'elle manque un peu à l’heure des confinements qui empêchent les rapprochements et isolent une partie des adolescents et des étudiants. Enfin, "vraie vie" s’entend ici comme opposée aux clichés, stéréotypes et discours imposant des normes et des dominations dans les relations, ainsi qu’à une sexualité idéalisée qui complexe et nous coupe de nos véritables désirs.

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Les jeunes médecins sont-ils des idéalistes ?

Paris, le lundi 23 novembre 2020 – Selon un sondage publié dans la revue de psychiatrie l’Encéphale, les jeunes médecins auraient surtout des motivations altruistes et scientifiques…selon eux en tout cas.

Que vous soyez jeune médecin, praticien chevronné ou à la retraite, vous vous êtes sans doute tous demandé un jour pourquoi vous aviez choisi, à la sortie de l’adolescence, de vous embarquer dans ces études longues et difficiles et d’embrasser la carrière médicale. Et lors de vos réflexions, il vous a peut-être été difficile de mettre un mot sur la raison réelle de votre choix. C’est à cet exercice d’introspection qu’ont été invités par le CEReSS (Centre d’étude et de recherche sur les services de santé et la qualité de vie) 2003 jeunes médecins et futurs médecins, de la 4ème année d’étude de médecine jusqu’à 2 ans après leur thèse, à qui il a été demandé ce qui les motiver à faire médecine.

Dans cette étude, publiée dans l’Encéphale, onze motivations possibles étaient proposées aux médecins et étudiants. Parmi elles notamment l’amour de la science, l’intérêt pour les relations humaines, sauver des vies mais aussi l’argent et le prestige social. Les choix multiples étaient possibles.

Les généralistes plus désintéressés que les chirurgiens

A en croire leurs réponses, les jeunes médecins et étudiants sont avant tous motivés par des considérations nobles et désintéressés. Ils sont ainsi 86 % à avoir choisi la médecine par intérêt pour la science et la biologie, 85 % pour le contact humain et 68 % pour sauver des vies. A l’inverse, ils ne sont que 45 % à être attirés par la promesse de hauts revenus et 43 % par le prestige attaché à la qualité de médecin.

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Épisode 1 : La science de la pauvreté

LE 24/11/2020

À retrouver dans l'émission

ENTENDEZ-VOUS L'ÉCO ?

par Tiphaine de Rocquigny et Mathilde Thon-Fourcade

SERIE L'ECONOMIE AU CHEVET DES PLUS PAUVRES (3 EPISODES)

La crise fera basculer jusqu'à 150 millions de personnes sous le seuil de l'extrême pauvreté selon un rapport de la Banque mondiale. C'est un enjeu important auquel seront confrontées les sciences économiques, souvent accusées de s'intéresser plus à la croissance qu'à lutte contre la pauvreté.

Des personnes dormant dans les rues de Genève, une des villes les plus chères d'Europe
Des personnes dormant dans les rues de Genève, une des villes les plus chères d'Europe Crédits : FABRICE COFFRINI - AFP

Avec la pandémie de la Covid-19, la planète connaît sa plus grave crise économique depuis l’entre-deux-guerres. Explosion du chômage, insécurité alimentaire ou encore décrochage scolaire, si les effets du « grand confinement » se font ressentir partout, ils sont démultipliés dans les pays pauvres, où le secteur informel, par définition dénué de protection sociale, tient une place prépondérante, comme l’analyse le professeur Gilbert Achcar dans un article paru en novembre dans le Monde Diplomatique et intitulé Dans le Tiers-Monde, un “grand confinement” dévastateur.

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“Métamorphose des subjectivités”, d’Elsa Godart



Octave Larmagnac-Matheron publié le 

Aussi omniprésente que floue, la notion philosophique de sujet devrait-elle être abandonnée ? Les avancées de la psychanalyse, qui ont mis à jour les déterminismes inconscients sur nos actions, ne la rendent-elles pas caduque ? Pas si sûr, pour la philosophe et psychanalyste Elsa Godart. Selon elle, le sujet n’est pas une substance immuable et éternelle, mais une catégorie mouvante, évolutive. Il possède une date de naissance ; et sa contestation n’est au fond qu’un moment d’une lente métamorphose. Métamorphose qui se poursuit encore aujourd’hui et qui conduit l’avènement d’un « sujet du virtuel », d’un « sujet augmenté », dont l’existence se déploie désormais dans l’espace des selfies et autres avatars numériques. Godart revient sur cette grande histoire de la subjectivité avec les trois volumes de Métamorphose des subjectivités (Hermann, 2020), qui résument dix-huit années de recherche. Une odyssée passionnante qui, tout en recoupant de nombreuses autres archéologies du sujet, propose un éclairage nouveau en se concentrant notamment sur le problème de la volonté.

En dépit des nombreuses critiques qui lui sont adressées, la notion de sujet reste pertinente selon Godart. À condition de ne pas en chercher une définition figée. Celle-ci évolue sans cesse à mesure que les sociétés se transforment. Plus exactement, elle se métamorphose, au sens littéral : à l’image de la chenille qui, recroquevillée dans sa chrysalide, se mue en papillon, le sujet change « de forme et non de fond »La philosophe repère trois étapes majeures de cette métamorphose, qui correspondent aux trois volumes de sa trilogie.

1. Le Sujet de la conscience

Le sujet n’a pas toujours existé. Il n’existait pas chez les Grecs ou les Romains, par exemple. La création du sujet implique une interrogation introspective, « un repli “intérieur” sur soi », un souci de « sincérité » (un thème cher à Godart, qui l’a déjà abordé dans d’autres ouvrages), et donc, au bout du compte, une volonté de se connaître et de dire la vérité sur soi-même. 

La naissance de la subjectivité est donc indissociable d’une autre idée, celle de « volonté libre » (que Descartes qualifiait déjà d’infinie). Le sujet n’est pas donné de toute éternité, il émerge par un processus de « subjectivation » qui devient seulement possible avec la Modernité (disparition des sociétés holistiques, émancipation de la volonté humaine de celle de Dieu). 

2. Le Sujet de l’inconscient 

Au milieu du XIXe siècle, Freud donne un coup de pied dans la fourmilière avec sa théorie de l’inconscient. Le sujet se fondait sur la « volonté libre » ; peut-il subsister si la volonté se révèle, en fait, aliénée à des « déterminismes physiques » ? Selon Godart, cet inconscient a la forme d’une « volonté inconsciente », d’une « volonté sans sujet », celle de la pulsion, guidée par un impératif unique : la jouissance. De Freud à la naissance du Web, l’hypermodernité, qui promeut la jouissance immédiate et le déchaînement sans entrave des forces primaires de l’inconscient, offre un terrain fertile à ces analyses « désubjectivantes ». 

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lundi 23 novembre 2020

L'exposition « Cœurs » depuis chez vous !

Paris Musées | Culture au quai 

Niki de Saint Phalle, My heart, 1965Luise Unger, Cor, 2008

Ouverte le 14 février 2020 au musée de la Vie romantique, l’exposition « Cœurs. Du romantisme dans l’art contemporain » est actuellement fermée en raison du contexte sanitaire.

En attendant sa réouverture, nous vous proposons de découvrir une partie de l’exposition depuis chez vous grâce à une sélection de contenus en ligne.

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Une psychothérapie de groupe pour des filles et adolescentes de Gounadé

 Bienvenue | ABP

BENIN

22-11-2020 

Une psychothérapie de groupe pour des filles et adolescentes de Gounadé

Gouandé, 21 nov. 2020 (ABP)-Au détour d’un atelier d’expression dénommé « feu de joie », organisé dans le cadre de la semaine de santé, des jeunes filles mères déscolarisées et adolescentes de 15 à 17 ans de Gouandé,  ont exposé vendredi, au psychologue Alexis Ganlalo, les problèmes psychiques et psychologiques qui handicapent leur avenir.

« Mes oncles ont voulu me donner en échange pour le mariage, ce que j’ai refusé avec le soutien de mes géniteurs et depuis lors je ne sens hanter par les mauvais esprits », a confié en larmes, une des filles lors de cet atelier d’expression.

 Au nombre de 10 et réunies autour d’un feu de bois, elles ont confié chacune au psychologue, les problèmes de vie qu’elles estiment avoir un impact négatif sur leur équilibre social et surtout leur avenir.

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Un artiste photographie les inégalités du monde entier grâce à un drone

 Pausecafein: actualités, vidéos, et photos amusantes

Sa série de photos fout une énorme claque

Le photographe Johnny Miller, qui vit au Cap, a choisi d'immortaliser au drone les inégalités sociales qui dominent en Afrique. Son projet s'appelle "Unequal Scenes" (Scènes Inégales, ndlr) et ce sont des dizaines de clichés qu'il a réuni sur un portfolio dédié à son travail.

 

1. 

 

  

photos drone inegalites sociales

Source photo : unequalscenes.com

 

2.

 

  

photos drone inégalités sociales

Source photo : unequalscenes.com

 

3.

 

  

photos drone inégalités sociales

Source photo : unequalscenes.com


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L’hôpital de Morlaix va retrouver une direction autonome

 Le Télégramme

Publié le 23 novembre 2020

Le successeur de Ronan Sanquer, qui assure l’intérim depuis près d’un an à la tête de l’hôpital de Morlaix, devrait être connu en début d’année prochaine.

Le successeur de Ronan Sanquer, qui assure l’intérim depuis près d’un an à la tête de l’hôpital de Morlaix, devrait être connu en début d’année prochaine.

Le centre hospitalier des Pays de Morlaix va retrouver une direction de plein exercice. Le poste est ouvert au recrutement depuis la parution d’une annonce au Journal officiel, ce vendredi.

Le départ d’Ariane Bénard, nommée à Saint-Brieuc il y a près d’un an, a placé le centre hospitalier des Pays de Morlaix dans une situation étrange. Bien que desservant à lui seul un bassin de population de près de 130 000 habitants (200 000 s’agissant de la psychiatrie), l’établissement de santé, plus gros employeur de la ville, est géré depuis janvier par une direction intérimaire. Ce qui a longtemps fait craindre à certains une absorption pure et simple par le CHRU de Brest. Et une relégation, de facto, du CHPM au rang d’hôpital de proximité. Il n’en sera rien. 

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Le Covid accélère la restructuration des hôpitaux

 Tribune de Genève | l'actualité de Genève, de la Suisse et du monde

Publié: 23.11.2020

SUISSE

Le cabinet d’audit et de conseils PwC publie une étude sur les effets du Covid dans 45 hôpitaux et 12 établissements de psychiatrie. Ils s’orientent vers l’ambulatoire.

Selon cette étude, des pertes significatives de chiffre d’affaires sont à attendre en 2020. C’est la conséquence de la mise à disposition de capacités en lits pour les patients Covid, les mesures de sécurité qui ont dû être mises en place et les achats supplémentaires. (image d’illustration)
KEYSTONE

La pandémie de coronavirus coûterait entre 1,7 et 2,6 milliards de francs aux hôpitaux suisses. Trois quart des 44 établissements de soins aigus étudiés ne sont pas assez rentables pour atteindre des résultats équilibrés dans les cinq à dix années qui viennent. La branche a donc accéléré sa restructuration.

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Covid19 : Le confinement dégrade lentement la santé mentale des français, selon le psychiatre lyonnais Nicolas Franck

France 3 Auvergne — Wikipédia

Publié le 17/11/2020 

Un psychiatre exerçant au Vinatier à Lyon a publié une étude qui décrypte les conséquences de la crise du Coronavirus sur notre santé mentale. Il alerte sur le risque de dégradation du moral des Français -en particulier des jeunes- et appelle à lancer une campagne nationale de communication.

Les jeunes -et notamment les étudiants- font partie des publics vulnérables pendant le confinement, en raison de la rupture des rapports sociaux, et de leur situation souvent précaire
Les jeunes -et notamment les étudiants- font partie des publics vulnérables pendant le confinement, en raison de la rupture des rapports sociaux, et de leur situation souvent précaire • © Y.Kusy

«Le confinement, qui génère une situation de stress dans toute la population, a altéré la santé mentale des Français.» Constat sans appel formulé par le psychiatre lyonnais Nicolas Franck -Professeur des Universités et Praticien Hospitalier à l’Université Lyon Claude Bernard Lyon I et au Centre Hospitalier Le Vinatier. Dans un livre «Covid19 et détresse psychologique», il dévoile le résultat d’une enquête portant sur le bien-être mental des français, menée pendant le printemps 2020, auprès de 20 000 participants.
 
«L’enquête, ouverte dès la deuxième semaine, a permis de faire une étude sur l’évolution du bien-être mental durant tout le confinement, qui s’est lentement dégradé». Selon ses constatations, cette dégradation s’est particulièrement manifestée dans certaines catégories de population : les gens qui étaient isolés, les plus jeunes, ceux qui n’avaient pas de travail ou encore ceux qui étaient dans une situation d’invalidité ou qui avait une maladie déclarée avant la crise. «Plus la mesure est longue, plus c’est difficile pour la population et plus il devient nécessaire de l’accompagner» ajoute-t-il.
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Covid-19 : "La santé mentale des Français s'est vraiment beaucoup dégradée dans ce deuxième confinement", alerte le psychiatre Serge Hefez

franceinfo: 

Publié 

Dans une clinique psychiatrique de Saint-Victor-sur-Loire, le 17 novembre 2020 (photo d'illstration). (R?MY PERRIN / MAXPPP)

"La santé mentale des Français s'est vraiment beaucoup dégradé dans ce deuxième confinement", alerte le Dr Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste à Paris mercredi 18 novembre sur franceinfo. Le nombre de personnes concernées par des états dépressifs a doublé entre fin septembre et début novembre a indiqué mardi le directeur général de la Santé. "Cette épidémie est stressante, anxiogène et peut générer une souffrance psychologique pour nombre d'entre nous", a expliqué Jérôme Salomon.

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