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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 21 septembre 2020

Psychodon : Yannick Noah, Amel Bent... Une pléiade d'artistes s'engagent

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Le 21 septembre 2020 

Psychodon - Vivre la maladie Psychique

Le 6 octobre prochain, de nombreux artistes participeront au Psychodon à l'Olympia. Une soirée retransmise sur C8 pour sensibiliser aux maladies psychiques. 

Le 6 octobre prochain de nombreux artistes se réuniront à l'Olympia pour le Psychodon, une soirée dédiée à la santé mentale. Durant cette soirée de sensibilisation et de collecte de dons, de nombreux artistes de la scène française donneront de la voix : Thomas Dutronc, Pomme ou encore Dave, sont rejoints par Benjamin Biolay, Boulevard des airs, Dadju, Amel Bent, Vitaa et Slimane, Carla Bruni, Pascal Obispo, Amaury Vassili, Camelia Jordana, Kendji Girac et bien d'autres surprises.

"Dans ce contexte de crise sanitaire, le risque de maladies psychiques est fort. Notre santé mentale est mise à l'épreuve. Nos proches perdent leurs emplois, nos enfants sont masqués, nos rituels professionnels sont modifiés ... Nous sommes ravis que les artistes se mobilisent autour de cette cause car nous sommes « tous fragiles, tous concernés. Médecins, malades, familles et artistes avanceront main dans la main pour libérer la parole, lever les tabous et redonner le goût de la vie", explique Didier Meillerand, Délégué Général de Pyschodon. En s'appuyant sur la notoriété des artistes, Le Psychodon contribue à lever la stigmatisation des personnes qui souffrent des maladies psychiques. Cette grande soirée sera retransmise sur la chaîne C8.

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Le docteur Michel Fournier s’est éteint à Bonneval à l'âge de 89 ans

 L'Echo Republicain

Publié le 21/09/2020

Le docteur Michel Fournier s’est éteint à Bonneval à l'âge de 89 ans

Le docteur Michel Fournier était le dernier psychiatre bonnevalais à avoir marché sur les traces d'Henri Ey.

Il était le dernier psychiatre bonnevalais à avoir marché sur les traces d'Henri Ey. Le docteur Michel Fournier s’est éteint à son domicile de Bonneval, lundi 14 septembre 2020, des suites d’une longue et pénible maladie. Il était âgé de 89 ans.

Homme de foi, médecin humaniste et grand mélomane, Michel Fournier est né en 1931 à Caudéran, ancienne commune de la Gironde. Il entre à l’hôpital de Bonneval en 1956 et exerce les fonctions d’interne en médecine dans le service des hommes jusqu’en 1963, avec une interruption de deux années pour effectuer son service militaire en Algérie.

Ce premier passage à Bonneval est pour lui l’occasion de rencontrer le « Patron », le docteur Henri Ey dont il a suivi l’enseignement à l’hôpital Sainte­-Anne, à Paris. Ce premier passage à Bonneval a été pour lui l’occasion de rencontrer le « Patron », docteur Henri Ey dont il a suivi l’enseignement à l'Hôpital Sainte-Anne à Paris.

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Surmenage à l'hôpital : les chiffres qui piquent

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20/09/2020

Toutes les études récentes s'accordent à dire que près de la moitié des médecins hospitaliers souffriraient de burn-out en France. Jamais la santé mentale des médecins au travail ne semble autant avoir été disséquée et questionnée.

La parole se libère (un peu) et les enquêtes se multiplient. Risques psycho-sociaux (RPS), burn-out, dépression, médecins en surchauffe, risque suicidaire... Depuis une vingtaine d'années, les études se succèdent pour essayer de mettre des chiffres sur des maux souvent tus ou banalisés.
 
Un médecin hospitalier sur deux concerné
 
49 % de médecins hospitaliers en burn-out, c'est le chiffre souligné début 2019 par une revue de littérature menée par plusieurs psychiatres de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Publiée dans Journal of Affective Disorders, celle-ci s'appuie sur 37 études et plus de 15 000 témoignages. La moitié des médecins hospitaliers français lessivés à l'extrême ? Le chiffre est impressionnant. Parmi eux, 5 % vivraient même une situation de burn-out sévère.
 
A l'hôpital, les urgentistes, internes et les plus jeunes médecins sont les plus susceptibles d'être frappés par le le burn-out, généralement défini comme un processus de dégradation du rapport subjectif au travail via trois dimensions : épuisement émotionnel, cynisme vis-à-vis du travail et diminution de l’accomplissement personnel au travail. « Le burn-out est une cause majeure d’arrêt de travail, mais également de dépressions, d’addictions voire de suicide chez les médecins », rappellent les auteurs de l'étude marseillaise.
 
50 % de burn-out, vraiment ? Toutes les enquêtes récentes s'accordent sur cette proportion. En 2015, une thèse en médecine sur le sujet avait livré une fourchette de 38 % à 52 %[1] de burn-out chez les médecins hospitaliers français. L'année suivante, le Centre national des professions de santé (CNPS) estimait que 46,3 % des médecins se trouvaient en situation de burn-out dans le secteur hospitalier public.

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Vingt nouveaux infirmiers spécialistes en psychiatrie diplômés

 Le Jdc

Publié le 21/09/2020

Vingt nouveaux infirmiers spécialistes en psychiatrie diplômés

Les nouveaux diplômés mis à l’honneur. © Droits réservés

À l'issue d'une formation certifiante, vingt infirmiers ont reçu leur Certificat d'infirmier spécialiste des soins en psychiatrie.

C'est dans un des jardins du Centre hospitalier Pierre-Lôo, établissement public de santé mentale de la Nièvre, que s'est déroulée la cérémonie solennelle (*). Depuis 2018, dans le cadre du plan de formation continue, pas moins de quatre-vingts infirmiers ont participé à cette formation certifiante.

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Comment ne pas devenir un cycliste toxique pour ses congénères et la planète

 
Par Julien Guillot — 



Certains pédaleurs font plus de mal que de bien à leur environnement. Apprenez à les reconnaître.

Chaque lundi, retrouvez notre chronique «Roues cool», qui aborde le vélo comme moyen de déplacement, sans lion en peluche ni maillot à pois.

En cette année particulière, la pratique du vélo connaît une envolée spectaculaire en France. Cette nouvelle population, qui n’était jusqu’alors que peu prise en compte dans l’espace public, montre parfois des signes de manque d’indulgence à l’égard des autres êtres humains qui se déplacent autour d'elle.

Depuis le début de la chronique «Roues cool» en septembre 2019, on donne le beau rôle au vélo, ce moyen de transport merveilleux, et aux cyclistes, ces citoyens généreux et pleins d’abnégation qui sauvent la planète à chaque coup de pédale, pendant que vous autres vous vautrez dans le stupre.

Mais ne nous leurrons pas, il y a aussi des brebis galeuses chez ces suceurs de roues. Les premiers témoins de ces mauvais comportements sont les piétons, l’espèce située juste en dessous dans la chaîne alimentaire de la voie publique.

Ainsi, le panneau M12 autorise les cyclistes à franchir les feux même quand ils sont rouges, ce dont ils ne se privent évidemment pas. Mais ce panneau ne leur donne jamais la priorité. Ils doivent d’abord laisser passer les bipèdes en marche.

Priorité au piéton

Certains cyclistes se permettent également de rouler sur le trottoir, sûrement mal inspirés par les scootéristes pressés. Si vous êtes obligés de passer par un trottoir à cause d’une infrastructure absente ou pour prendre un raccourci, descendez plutôt de votre vélo et marchez à côté. Vous ne perdrez que peu de temps et vous vous ferez moins d’ennemis.

ENTRETIEN Joseph Henrich : « C’est la culture qui nous rend intelligents »

 Books — Wikipédia

Publié dans le magazine Books n° 108, juin 2020. Par Baptiste Touverey.

Individuellement, l’humain n’est guère supérieur au chimpanzé. Il doit son succès à son cerveau collectif, au savoir cumulé des milliers de générations précédentes. Et on sous-estime à quel point cette accumulation a façonné nos gènes.


© Patrice Terraz / Divergence

Pour Joseph Henrich, les humains sont programmés pour avoir foi dans le savoir qu'on leur transmet. Ici, dans un lycée professionnel des Pyrénées-Orientales.

Joseph Henrich dirige depuis 2015 le département de biologie évolutive humaine de l’université Harvard. Son prochain livre, The WEIRDest People in the Word, suite et complément de L’Intelligence collective, paraîtra en septembre chez Penguin. Il traite de l’exception que constituent les sociétés occidentales, instruites, industrialisées, riches et démocratiques, au regard du reste de l’humanité.


Votre ouvrage s’ouvre sur une affirmation étonnante : la réussite de l’homme, ce qui a fait qu’il est devenu l’espèce ultradominante sur Terre, ne tient pas à son intelligence. En êtes-vous sûr ?

Oui, et j’espère en apporter suffisamment de preuves dans mon livre ! Je ne nie pas que l’homme soit intelligent, qu’il soit doté d’un très gros cerveau. Simplement, ce très gros cerveau, contrairement à une idée répandue, ne sert pas prioritairement à produire une intelligence brute innée. Nulle autre espèce n’est parvenue à s’adapter à des environnements aussi divers que nous, mais cette réussite ne doit rien à des facultés cognitives surpuissantes, acquises par une évolution purement génétique, qui nous permettraient de résoudre les problèmes complexes de façon créative. À en croire cette approche, qui est celle des plus grands psychologues évolutionnaires actuels mais que je ne partage pas, les humains auraient développé une « intelligence improvisationnelle » qui les rendrait capables de définir des modèles causaux décrivant la manière dont fonctionne le monde. Ces modèles nous permettraient d’inventer des outils, des tactiques et des stratagèmes ad hoc.

Dans cette perspective, un individu confronté à une difficulté liée à son environnement – la chasse aux oiseaux, par exemple – va mettre au travail son gros cerveau de primate, comprendre que le bois peut stocker de l’énergie élastique (modèle causal), puis fabriquer des arcs, des flèches et des pièges à ressort pour attraper les oiseaux. Or, selon moi, ce n’est pas ainsi que nous fonctionnons.


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«Derrière la règle floue de la tenue normale, se cachent les discriminations»

 

Par Anastasia Vécrin — 
Devant un lycée de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le 17 septembre. 
Photo Emma BURLET

Jupe trop courte ou robe trop décolletée pour les filles, jogging, casquette, capuche pour les garçons : dans les écoles, les restrictions vestimentaires ciblent ceux qui ne sont pas dans la norme scolaire, observe la jeune chercheuse Camille Lavoipierre.

Rencontre avec le maître-d’oeuvre de la restauration de la Tour aux figures de Dubuffet d’Étrépagny

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PUBLIÉ LE 

Étrépagny. Le décorateur Richard Dhoedt avait participé à la réalisation de la Tour aux figures de Jean Dubuffet dans les années 1980. Il a dirigé la restauration de cette œuvre hors-normes. Rencontre.


La Tour aux figures de Dubuffet à Issy-les-Moulineaux | Oeuvre d'art, Art  moderne, Art

[...] De nouvelles couleurs

Née de l’imagination du plasticien et sculpteur Jean Dubuffet, l’œuvre a pu être construite grâce au savoir-faire du décorateur Richard Dhoedt. Ce professionnel originaire d’Étrépagny était encore aux commandes pour la restauration de ce monument : « J’ai commencé à ses côtés. C’est une chance, un privilège de côtoyer un tel artiste, cela vous forge. La Tour aux figures, cela a longtemps été un de ses projets. Jean Dubuffet l’avait imaginé à la fin des années 1960. Sa construction s’est achevée en 1985 très exactement, quelques semaines avant sa mort. J’étais devenu entrepreneur. Et la fondation Dubuffet m’a fait confiance pour cette œuvre si importante. »



Que veut dire "être normal"?

 

À retrouver dans l'émission

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE

par Etienne Klein


"Le vrai pessimiste sait qu'il est trop tard pour l'être" Victor Miesel, L'anomalie.

Théâtre d'automates à Osaka, XVIIIème siècle.
Théâtre d'automates à Osaka, XVIIIème siècle.  Crédits : Takeda Oumi Karakuri

Un jour, un futur Président de la République a annoncé qu'il serait un président "normal", sans voir que cette posture anticipée était piégée. En temps de crise, il faut un président de crise et non un président normal, sauf si l’on considère que la crise est un régime permanent, auquel cas la crise n’est plus une crise mais la forme durable d’une certaine normalité. Au demeurant, en disant vouloir être un « président normal », que voulait-il dire au juste ? Qu’il voulait être comme la moyenne des présidents précédents ? Comme n’importe quel français ? Ou bien qu’il désirait être conforme aux règles de sa fonction ? Ou encore qu’il souhaitait lui-même « servir de règle », comme lorsqu’on parle d’« école normale » ? Je rappelle que l’école normale n’est pas l’opposé d’une école pathologique, mais celle qui transmet les méthodes et forme les enseignants, bref celle qui normalise l’enseignement… 

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dimanche 20 septembre 2020

Comment l’origine se raconte-t-elle ?

À retrouver dans l'émission
LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE
par Etienne Klein

La variété et la richesse des récits sur l’origine que les anthropologues ont rapportés des quatre coins de la planète sont impressionnantes. Dès lors, la question qui se pose est celle-ci : est-il possible de classer ces discours en un petit nombre de familles ?

La création des oiseaux et des poissons
La création des oiseaux et des poissons  Crédits : Isaac van Oosten

La notion d’origine mêle des considérations temporelles à des ambitions explicatives, trimbalant son ambiguïté entre deux idées par ailleurs limpides : d’une part, celle de commencement, qui répond à la question « quand ? » ; d’autre part, celle de cause,  qui répond à la question « pourquoi ? ».

Prenons l’origine du monde, qui est sans doute – et de loin - la plus délicate à saisir de toutes les origines. Elle demeure assurément un mystère, une question sans réponse connaissable, car sans point d’ancrage ferme. Pourtant, dès qu’un discours prétend nous éclairer sur elle, nous tendons l’oreille, avides d’entendre l’écho du tout premier signal. Car nous autres, les humains, nous sommes des « animaux métaphysiques », comme disait Schopenhauer, les seuls qui s’interrogent sur l’être en tant qu’être, les seuls pour qui l’être fasse question.

[...] Invité : Pascal Nouvel, docteur en biologie et en philosophie, professeur de philosophie à l’université de Tours, auteur de « Avant toutes choses, enquête sur les discours d’origine » (CNRS/Editions)  

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ARTPRESS

 MIAM - Musée International des Arts Modestes

Edito par Catherine Millet

C’était au tout début du millénaire. S’ouvrait, dans un ancien chai de la ville de Sète réaménagé par Patrick Bouchain, le Musée international des arts modestes. Artpress accompagnait cet événement à travers une longue interview de l’écrivain Frédéric Roux, ex-membre du groupe Présence Panchounette et premier directeur artistique du musée, et du philosophe Jacques Soulillou, théoricien du « décoratif » (1). Nous soulignions alors l’importance de ce parrainage pour un musée dont les créateurs étaient précisément deux artistes, Hervé Di Rosa et Bernard Belluc. Dans le domaine de l’art, y a-t-il initiative plus crédible que celle qui vient des artistes eux-mêmes ?

Aussi sommes-nous particulièrement heureux de retrouver aujourd’hui le MIAM, dans ce nouveau moment de son histoire, quand la Maison rouge à Paris accueille une exposition où s’entremêlent l’œuvre de DRosa et une partie de ses fabuleuses collections qui constituent, avec celles de Bernard Belluc, le fonds du musée – Plus jamais seul –, tandis que le musée lui-même permet de parcourir rien moins que l’Archipel Di Rosa.

Les arts modestes, ce concept souple et vagabondant imaginé par Di Rosa, qui touche à l’art naïf, à l’art brut, aux arts populaires comme à l’art dit « d’aéroport » et à bien d’autres formes encore comme on va le voir dans les pages qui suivent, sans jamais s’y réduire, marque une étape importante de l’histoire de l’art moderne et contemporain. Un peu plus de dix ans après l’exposition des Magiciens de la Terre, qui nous avait fait découvrir des traditions, savantes ou non, rituelles ou profanes, venues des cinq continents, les arts modestes permettaient l’extension du domaine de l’art à l’intérieur de notre propre culture.

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