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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 12 septembre 2020

Génération écrans, génération malade ?

arte   

53 min

Disponible du 26/09/2020 au 01/12/2020

Génération écran : génération malade ? - Société sur Télé 7 Jours

Omniprésents dans le quotidien, les écrans représentent un défi inédit pour le cerveau, surtout chez les enfants et les adolescents. Faut-il en avoir peur ? Tour d’horizon des dernières découvertes scientifiques en la matière, avec le témoignages de spécialistes en neurosciences et addictologie, de médecins psychiatres comme Serge Tisseron, mais aussi de jeunes ados "gamers". 


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Avant d’avoir l’âge d’entrer à l’école, en Chine comme en Occident, un enfant passerait jusqu'à six heures par jour devant un écran. En consultation, les pédiatres remarquent chez les tout-petits exposés à la télévision, au smartphone ou encore à la tablette des troubles du comportement et de l’apprentissage tels une intolérance à la frustration et un rejet des limites, mais aussi un retard de langage. À l’adolescence, période clé pour le développement du cerveau, les pratiques numériques se multiplient avec l’utilisation massive des réseaux sociaux et des jeux vidéo. Outre la mécanique des applis qui stimulent notre circuit de la récompense pour nous rendre dépendants, les médecins dénoncent aussi l’augmentation de l’addiction aux jeux vidéo, une maladie reconnue depuis 2018 par l’Organisation mondiale de la santé. En Chine, un des pays les plus touchés par le phénomène, les parents sont nombreux à envoyer leurs enfants dans des centres de désintoxication spécialisés qui "soignent" à coups d’entraînements militaires et de séances de méditation cette "pathologie" assimilée à une déviance.


Diapason : une application rennaise pour soulager les acouphènes

France 3 Bretagne
Publié le 11/09/2020

Leur application thérapeutique pour soulager les acouphènes est utilisée déjà par 25 000 personnes en France et dans le monde. Diapason a été développé par un élève ingénieur et deux enseignants de l'école Centrale Supélec de Rennes, qui depuis ont créé une petite entreprise au sein de l'école.


© Thierry Bouilly - France Télévisions

En janvier 2019, Lilian Delaveau, revenait du CES de Las Vegas où il avait présenté Diapason, une application pour smartphone, solution thérapeutique de rééducation destinée aux personnes souffrant d'acouphènes. Ces sons, sifflements continus, obsédants et très perturbants, qui peuvent transformer l'existence en cauchemar. Depuis 25 000 personnes ont téléchargé l'application en France mais aussi dans le monde et 1000 l'utilisent de façon thérapeutique. 



 

vendredi 11 septembre 2020

Maydée, une application pour mieux répartir la charge mentale

Fichier:Logo Challenges.png — Wikipédia
Mise en ligne début avril en plein confinement, l'application web Maydée fondée par Julie Hebting a pour objectif de faire progresser l'égalité femmes-hommes au quotidien. À ce jour, 5.000 comptes ont déjà été créés.

Maydée
L'application Maydée a été lancée début avril, en plein confinement
DR

Et si Julie Hebting détenait la clé pour une meilleure répartition de la charge mentale au sein du foyer? À la maison, les femmes réalisent 72% des tâches ménagères, et 65% des tâches parentales, selon la dernière enquête de l'Insee sur le travail domestique datant de 2012. En moyenne, elles réalisent une heure trente de travail quotidien supplémentaire par rapport aux hommes. Une situation inégalitaire qui a évolué "à la marge" en trente ans. Selon le sondage Ifop "Observatoire de la charge mentale" publiée en octobre 2019, 73% des femmes déclarent en effet faire plus de tâches que leur conjoint. Face à cette inégalité persistante, les tensions éclatent au sein du foyer, puisque 48% des femmes déclarent se disputer avec leur conjoint à propos des tâches ménagères. Et le confinement lié à la crise sanitaire n'a fait qu'amplifier cette détresse des femmes.


Un somnifère provoque l’éveil d’un patient qui ne parlait plus et ne marchait plus depuis un AVC




© Marc Gozlan
Relatée dans un article publié en ligne le 3 septembre 2020 dans la revue Cortex, c’est l’histoire d’un Néerlandais de 29 ans, victime huit ans auparavant d’une atteinte cérébrale sévère. Il s’était étouffé en avalant un morceau de viande. Son cerveau avait alors été privé de sang et d’oxygène. Suite à cette hypoxie/ischémie cérébrale, le patient est enfermé dans un mutisme et présente une absence de motricité volontaire et une apathie. Il présente ce que les neurologues appellent un trouble sévère de l’éveil.
Pour être maintenu éveillé, ce patient doit être stimulé sur les plans auditif et tactile. Le scanner cérébral n’a pas révélé de lésions structurelles. En d’autres termes, aucune anomalie anatomique n’est visible à l’imagerie du cerveau, permettant d’expliquer l’atteinte neurologique sévère.
Après un séjour en soins intensifs et dans un service de neurologie, le patient est transféré dans une maison de repos sans qu’un diagnostic précis n’ait pu être établi.
Huit ans plus tard
Huit années s’écoulent sans qu’aucune amélioration sur le plan neurologique ne soit observée chez ce patient. Jusqu’au jour où le Dr Hisse Arnts, neurologue au Centre médical universitaire d’Amsterdam et possédant une expérience dans les troubles de l’éveil, prend en charge ce patient et entreprend de le réexaminer sur le plan neurologique afin de tenter d’améliorer son état.
Le patient a alors 37 ans. Il passe ses journées les yeux ouverts mais n’a pas de mouvement volontaire (akinésie) et ne parle pas spontanément (mutisme). Il ne manifeste pas d’émotions, est incontinent et ne peut initier les mouvements nécessaires pour manger ou boire tout seul. Il parvient néanmoins à répondre à des questions en faisant quelques mouvements mais avec un retard de quelques secondes et en présentant un trouble de la coordination motrice (ataxie) et une rigidité musculaire.
Administration de zolpidem via la sonde de nutrition entérale. Arnts H, et al. Cortex. 3 September 2020
Confiné au fauteuil
Malgré le fait d’avoir une conscience intacte, le patient est si sévèrement handicapé qu’il reste confiné dans son fauteuil roulant et reste totalement dépendant pour toutes les activités quotidiennes, en particulier pour s’alimenter. Il reçoit une nutrition entérale, une solution nutritive parvenant dans le tube digestif par l’intermédiaire d’une sonde. Ce patient mutique, ne bougeant que très peu et restant au fauteuil, présente ce que l’on appelle un mutisme akinétique.

C’est alors, avec le consentement de la famille, que la neurologue qui le prend en charge décide d’administrer au patient une seule dose de 10 mg d’un somnifère (zolpidem, Stilnox®). Cette dose, qui correspond à la prise d’un comprimé, est celle qui entraîne un effet sédatif chez un sujet sain (non atteint d’une lésion cérébrale).

Pascal Dibie : «Comment toute une partie de l’humanité accepte-t-elle de passer ses journées assise sur une chaise de bureau ?»

Par Catherine Calvet — 
Dessin Xavier Lissillour

Le confinement a montré combien le bureau, par son absence, hante nos existences. Dans une brève histoire de l’objet et du lieu, l’ethnologue montre que la position assise pour travailler est douloureuse et loin d’être universelle. Alors on se lève ?

La #tradwife, bobonne épouse

Par Simon Blin — 
«Essayer d’être un homme est un gaspillage d’une femme», l'un des slogans des «tradwives» sur les réseaux sociaux.
«Essayer d’être un homme est un gaspillage d’une femme», l'un des slogans des «tradwives» sur les réseaux sociaux. Getty Images/iStockphoto

Depuis quelques mois, sur les réseaux sociaux, des Britanniques et des Américaines vantent les valeurs traditionnelles de la femme au foyer consacrée dans les années 50. Un strict retour à une assignation genrée des rôles.

La formation des "aubergines" pour mettre des "papillons" - 1974



1974, quand les Aubergines nous mettaient des prunes… - Archives vidéo et  radio Ina.fr

 LES PERVENCHES💸. « Vous mademoiselle, est-ce cette idée d'exercer une puissance qui vous a attiré dans cette voie ? ». Les « pervenches », aussi appelées « aubergines » avaient pour mission de surveiller les parcmètres de la capitale et de dresser des contraventions aux automobilistes. 1974, voici un petit aperçu de la formation qui leur était dispensée.


Covid-19 : imbroglio autour des masques des enseignants

Depuis la rentrée, des enseignants de primaire portant des masques en tissu ont été considérés comme « contacts à risque » dans des enquêtes de traçage. Le ministère assure pourtant que les protections qu’il a distribuées sont efficaces.
Par  Publié le 11 septembre 2020
Dans un lycée de Rennes, le 1er septembre.
Au début, c’était une simple observation, partagée entre enseignants d’écoles maternelles et élémentaires. Une petite bizarrerie. « On s’est rendu compte que l’ARS [agence régionale de santé] mettait en quatorzaine les enseignants qui avaient porté des masques en tissu, et pas les autres », rapporte Johanna Cornou, représentante du personnel au SE-UNSA et directrice d’école au Havre (Seine-Maritime).

Découverte d’un mécanisme cérébral qui nous pousse à grignoter

RTFLASH    09/09/2020

Des chercheurs américains de l’Université de l’Iowa ont montré que les envies de grignoter entre les repas sont liées à des cellules cérébrales spécifiques, influencées par une hormone. L’équipe scientifique est partie d’un constat : l’hormone appelée FGF21, pour facteur de croissance des fibroblastes 21, est impliquée dans la régulation de l’énergie, le contrôle du poids et la sensibilité à l’insuline.
Dans leur étude, les chercheurs ont cherché à localiser la zone d’action de cette hormone dans le cerveau. « Cela nous a fourni des perspectives intéressantes sur la manière dont cela régule la consommation de sucre », explique Matthew Gillum, co-auteur de l’étude.

Une « signature » cérébrale pour le diagnostic de la schizophrénie

RTFLASH   08/09/2020

La schizophrénie apparaît à l’adolescence ou à l’âge adulte et s’accompagne souvent de fausses croyances, de pensées paranoïaques et d’une tendance à voir ou entendre des choses qui n’ont aucune réalité. Le facteur de risque le plus important pour ce trouble est l’existence d’un proche parent atteint par la maladie : un frère ou une sœur sur dix de personnes souffrant de schizophrénie risque de développer cette affection, contre une personne sur 100 dans la population générale.
Les scientifiques savent toutefois que la schizophrénie n’est pas causée par une variante génétique unique. Le trouble résulte plutôt d’une série de mutations, de duplications et de délétions dans l’ADN qui dérèglent le développement du cerveau. Pour cette raison, il n’est pas simple de déterminer qui risque de développer une schizophrénie.

Edito : Pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité, la population mondiale va décroître

RTFLASH   Vendredi, 11/09/2020

L’évolution du nombre d’êtres humains sur Terre repose, il faut toujours le rappeler, sur de multiples conjectures et estimations car, si la population mondiale est connue avec une relative précision depuis deux siècles, il n’en va pas de même pour les périodes plus reculées : Moyen Âge et plus encore Antiquité et Préhistoire.
Apparu il y a au moins 300 000 ans, il aura fallu à Homo sapiens un temps immense pour se répandre sur l’ensemble de la planète. On estime qu’à la naissance des premières grandes civilisations, il y a 7000 ans, il y avait sans doute moins de 10 millions d’êtres humains sur Terre. Au début de notre ère, il y a 2000 ans, la population mondiale devait être d’environ 250 millions d’êtres humains, ce qui ne représentait encore, en moyenne, qu’une densité d’à peine deux habitants par km2 sur notre planète…
Il fallut attendre 1830 pour que la population mondiale franchisse la barre symbolique du milliard d’habitants, puis encore un siècle, 1930, pour qu’elle atteigne les deux milliards d’habitants. C’est à partir de cette date qu’on assista à une véritable accélération de la croissance démographique mondiale : quatre milliards d’habitants en 1975, six milliards en 1999 et huit milliards prévus l’an prochain, en 2021…





NON à la contention

La prise de position de 5 associations (Advocacy, Argos 2001, Collectif schizophrénies, Promesses et Unafam) réouvre le débat sur l'isolement et la contention en psychiatrie, mais pas que...
Suite de la déclaration de 5 associations (Advocacy, Argos 2001, Collectif schizophrénies, Promesses et Unafam) qui accueillent positivement la décision du Conseil constitutionnel du 19 juin 2020 annulant pour partie la loi de santé de janvier 2016 et demandant qu’avant le 31 décembre 2020 le gouvernement ait fait voter des amendements rendant obligatoire le contrôle par un juge judiciaire des décisions de mise en isolement et contention « au- delà d’une certaine durée », s’appuyant sur l’analyse que « l'isolement et la contention constituent une privation de liberté ».
voir la déclaration

Incertitudes




La pandémie de Covid-19 poursuit sa propagation en patch work sur la planète et avait tué plus de 905 000 terriens ce jeudi. Mais tandis que nos connaissances sur ce nouveau virus s'accumulent à une vitesse inenvisageable jusqu'ici (plus de 53 000 publications sur pubmed en 8 mois !), virologues, épidémiologistes, soignants et politiques sont assaillis jour après jour par de nouvelles incertitudes qui viennent entraver nos efforts pour juguler la maladie. 

Incertitudes sur la stabilité du virus dont les mutations sont surveillées comme le lait sur le feu (SARS-CoV-2, une mutation qui change (peut-être) tout ?). 

Incertitudes sur l'évolution de l'épidémie, car, au delà des discussions byzantines sur le fait de savoir si nous assistons en Europe à une "deuxième vague", à la fin de la première vague, à un rebond ou à des soubresauts sans lendemain, nul ne peut s'aventurer sans risque à dire de quoi l'avenir sera fait. Et si l'augmentation du nombre de contaminations constatée dans beaucoup de pays du monde se traduira dans quelques jours, comme le pensent les Cassandre, par un accroissement majeur du nombre de sujets admis en réanimation et de décès ou si les deux courbes se sépareront comme l'espèrent les plus optimistes. 

Etes-vous riche ou pauvre ? Le niveau de vie des Français décortiqué

Le niveau de vie stagne et les inégalités se creusent, constate l’Insee dans une étude.

Le niveau de vie médian des Français progresse doucement, tout doucement, selon une étude de l’Insee publiée mercredi 9 septembre et portant sur les données de l’année 2018, les dernières disponibles. La hausse a été de +0,3 %. Cette quasi-stagnation reste dans la lignée des années précédentes (+0,4 % par an depuis 2013). Mais les évolutions de niveau de vie sont contrastées : celui des plus aisés augmente plus vite. Résultat, les inégalités se creusent. Dans quelle catégorie êtes-vous ? Plutôt aisé ? Parmi les plus pauvres ? Quelques chiffres pour s’y retrouver.

1 771 euros par mois : le niveau de vie médian

Le niveau de vie médian en France métropolitaine s’établit en 2018 à 21 250 euros net par an, après impôts (allocations sociales comprises). Cela signifie que la moitié des Français ont un niveau de vie supérieur, et la moitié un niveau de vie inférieur. C’est l’équivalent de 1 771 euros par mois pour une personne seule, ou encore de 3 719 euros par mois pour un couple avec deux jeunes enfants.
Méthodologie :
  • le revenu disponible inclut les revenus d’activité, les revenus du patrimoine, les allocations chômage, pensions et prestations sociales, après impôts. Il correspond aux revenus disponibles pour consommer et épargner.
  • Le niveau de vie correspond au revenu disponible du ménage pondéré par le nombre de ses membres. On attribue 1 part pour le premier adulte, 0,5 pour les autres personnes de plus de 14 ans, 0,3 pour les enfants de moins de 14 ans.
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