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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 16 mars 2020

Vidéo Metz et ses environs : un défilé singulier pour expliquer la maladie mentale

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Par Vidéo: Karim SIARI 12 mars 2020
Les mannequins paradent dans l'allée improvisée de l'Esat l'Espoir 57, situé sur le plateau de Frescaty. Une quarantaine de personnes défileront officiellement jeudi 19 mars à 19 h, à l'hôtel de ville de Metz, à l'occasion de la Semaine de la santé mentale. Quatre couturières se sont associées au dispositif Profamille (de l’hôpital de jury) pour mettre en scène des patients souffrant de troubles psychiques, leurs familles, leurs amis et le personnel soignant.


Cerveau & Psycho

BÉNÉDICTE SALTHUN-LASSALLE|  
femme dépression

Ça y est, nous sommes tous concernés : nous sommes confinés, certaines personnes sont même en quarantaine, afin de préserver notre santé et celle d’autrui. Séparation d’avec les êtres chers, perte de liberté, ennui et incertitude face à la maladie qui menace notre bien-être ou celui des autres : quels sont les effets psychologiques de tels facteurs ? L’équipe de Samantha Brooks, du King’s College, à Londres, a analysé 24 études scientifiques, réalisées dans 11 pays depuis 2003, suite aux épidémies de SRAS, MERS, grippe H1N1 et Ebola, pour identifier les conséquences psychologiques des quarantaines, les facteurs aggravants, ainsi que les conseils à prodiguer.

« Passport BP » : un nouveau parcours de soins pour patients bipolaires

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18/03/2020



Dans le cadre de l'article 51, la Fondation FondaMental s'est associée à 5 centres hospitaliers et à des sociétés de nouvelles technologies afin de mener un projet d'expérimentation : un parcours de soins innovant dédié aux personnes atteintes de troubles bipolaires, intitulé « Passport BP ».

Comment les bébés apprennent à parler

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20.03.2020

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Comment les bébés font-ils pour apprendre une langue ? Une équipe de psycholinguistes du Babylab s’intéresse à l’apprentissage de la structure des phrases, de l’organisation des sons dans le langage, ou encore à influence de l’environnement social sur le développement cognitif de l’enfant. Découvrez, dans ce reportage diffusé en partenariat avec LeMonde.fr, les protocoles expérimentaux étonnants qui permettent de sonder les cerveaux des tout-petits.

Comment les bébés font-ils pour apprendre une langue ? Une équipe de psycholinguistes du Babylab s’intéresse à l’apprentissage de la structure des phrases, de l’organisation des sons dans le langage, ou encore à influence de l’environnement social sur le développement cognitif de l’enfant. Découvrez, dans ce reportage diffusé en partenariat avec LeMonde.fr, les protocoles expérimentaux étonnants qui permettent de sonder les cerveaux des tout-petits.


NOBONY VIT UNE EXPÉRIENCE INOUÏE GRÂCE AU SPORT PARTAGÉ

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Publié le 


e sport partagé permet à des enfants ou adolescents en situation de handicap de se découvrir une véritable passion. C'est le cas de Nobony, élève de 3e victime d'un accident vasculaire cérébral qui l'a paralysée du côté droit, lui provoquant des problèmes d'élocution. Le collège Victor Hugo à Issy-les-Moulineaux permet aux enfants en situation de handicap de faire du sport avec la section sportive. Grâce à ce dispositif, des enfants comme Nobony vivent des expériences formidables.

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samedi 14 mars 2020

Auriane Guilbaud : « Il n’est pas possible d’embaucher des milliers de soignants en un claquement de doigts »

Publié le 13 mars 2020



TRIBUNE

L’« immunité collective », stratégie risquée du Royaume-Uni pour lutter contre le coronavirus

Selon les conseillers de Boris Johnson, il faudrait qu’environ 60 % de la population britannique contracte la maladie pour qu’elle développe cette immunité collective permettant d’éviter de futures épidémies.
Par  Publié le 14 mars 2020
Italie, France, Allemagne, Espagne, Danemark, Belgique… Les pays européens ont tous pris des mesures radicales pour limiter la pandémie due au coronavirus. Interdire les rassemblements importants, fermer les écoles, les commerces non essentiels, filtrer les entrées aux frontières… Le Royaume-Uni est le seul à résister encore, optant pour une stratégie de santé publique originale, mais risquée.
Lundi 16 mars, les écoliers et les étudiants britanniques devraient encore pouvoir se rendre dans leur établissement, et si Downing Street semble avoir changé d’avis au sujet des rassemblements (ils pourraient finalement être limités à partir de la semaine prochaine), aucune mesure de confinement stricte n’a été décidée. Les personnes présentant des symptômes légers du Covid-19 (la maladie causée par le SARS-CoV-2) doivent seulement rester chez elles sept jours et limiter les contacts avec leurs proches, ont recommandé les autorités jeudi 12 mars.

« Herd immunity »

Patrick Vallance est le conseiller scientifique en chef (chief scientific advisor) du gouvernement britannique, l’autorité scientifique sur laquelle Boris Johnson s’appuie pour prendre ses décisions. Il est secondé par Chris Whitty, le médecin-chef (chief medical officer). M. Vallance, 59 ans, ex-chef de la recherche et développement du géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK), a détaillé son approche jeudi soir à Downing Street ; il a refait le tour des médias vendredi pour insister sur la notion d’« immunité collective » (herd immunity), à la base de la stratégie nationale. « Il n’est pas possible d’éviter que tout le monde attrape le virus. Et ce n’est pas non plus souhaitable car il faut que la population acquière une certaine immunité », a-t-il répété.

Covid-19 : «En prison, l’angoisse est réelle, on est en vase clos»

Par Chloé Pilorget-Rezzouk — 
A Fresnes en 2018.
A Fresnes en 2018. Photo Philippe Lopez.Afp


Le milieu carcéral est en alerte redoutant une diffusion du coronavirus dans des centres pénitentiaires surpeuplés.

Depuis quelques semaines, le milieu carcéral en alerte connaît de multiples suspicions de Covid-19. Comme à la maison d’arrêt surpeuplée de Colmar – dans le Haut-Rhin, un des «clusters» – où une vingtaine de prisonniers ont été mis en quatorzaine par précaution. Comme aux Baumettes, où une détenue a été placée à l’isolement à la suite d’un parloir avec ses parents italiens. Comme au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, où huit détenus ont été confinés quelques heures après être entrés en contact avec un médecin contaminé. Ou encore ce surveillant pénitentiaire, confiné chez lui après un retour de vacances à Venise.

Sur le blog de Luc Périno Nature de la mort

Humeurs médicales

Réflexions d'un médecin sur les dérives du système sanitaire

Les épidémies d’autrefois simplifiaient l’épidémiologie de la mort, ceux qui en avaient réchappé accédaient au privilège de la mort de vieillesse. Puis, au fil des progrès diagnostiques et sociaux, la notion de mort naturelle a progressivement disparu pour être remplacée par les divers vocables de l’usure organique : crise d’urémie, apoplexie, arrêt cardiaque, phtisie, démence sénile, pneumonie, emphysème et autres termes sans équivoque ni rédemption.

Le certificat de décès est ensuite devenu un vecteur de science en imposant aux médecins de mentionner la cause primaire de la mort en plus de sa cause immédiate. Non seulement la mort naturelle avait disparu, mais aussi les diagnostics terminaux qui ne pouvaient désormais s’expliquer que par d’autres maladies plus insidieuses, plus anciennes et plus sophistiquées. La fibrillation auriculaire expliquait l’apoplexie, la bronchite chronique expliquait l’emphysème, les cancers et les bacilles expliquaient la phtisie.

Faute de pouvoir dominer la mort, la médecine en dissimulait l’inexorabilité. La trivialité de la cause ultime faisait place à la science de la cause primaire.

Les certificats de décès ont logiquement suivi les modes diagnostiques. Ainsi avec le succès diagnostique de la maladie d’Alzheimer, le taux de mort ultime par démence est passée de 5 à 25% en un quart de siècle. Le vernis de la maladie recouvrait l’infamie de la sénilité.

Les causes primaires ont à leur tour suivi les engouements métaboliques et moléculaires. Les lipides ont remplacé l’athérosclérose, les plaques amyloïdes ont remplacé la neurodégénérescence, les télomères ont remplacé le cours de la vie. 

Plus qu’un mode de mort, les maladies dites chroniques sont devenues un mode de vie. Arthrose, apnée du sommeil, LDL cholestérol, diabète ou dépression étant de nouvelles rubriques de l’identité.


Coronavirus : dans les Ehpad, les résidents privés de leur famille

Les 7 000 établissements de France ont reçu ordre de ne plus autoriser les visites aux 600 000 résidents.
Par  Publié le 14 mars 2020
Dans un Ehpad, à Brest (Finistère), le 4 mars.
Dans un Ehpad, à Brest (Finistère), le 4 mars. LOIC VENANCE / AFP
Jeanne aura 100 ans en avril. Sa fille, Danièle Henry, espère être auprès d’elle le jour de son anniversaire, ne serait-ce qu’une heure, pour lui prodiguer le « gros câlin » qu’elle lui réclame parfois ou « caresser sa peau ». Rien n’est moins sûr. La vieille dame « désorientée » risque de souffler, sans ceux qu’elle aime, ses bougies à la maison de retraite de l’Abbaye à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Puisque désormais l’établissement est interdit aux visiteurs.
La directive du ministère est tombée mercredi 11 mars : pour que le coronavirus ne franchisse pas leur seuil, les quelque 7 000 Ehpad de France ont reçu ordre de ne plus recevoir les familles de leurs quelque 600 000 résidents. La directive a fait bondir certains directeurs d’établissement. « Imagine-t-on des personnes âgées privées pendant deux mois de la présence de leurs proches ? », s’indigne Pascal Champvert, à la tête de l’association des directeurs au service des personnes âgées (ADPA). « La sécurité affective est tout aussi importante que la sécurité physique », fait valoir le patron du groupe ABCD, qui compte quatre Ehpad dans le Val-de-Marne. Le ministère « doit prévoir explicitement des aménagements au-delà de ceux déjà prévus pour les personnes en fin de vie », plaide-t-il.
Depuis l’appel d’Emmanuel Macron à « limiter au maximum les visites », le 6 mars, certaines familles avaient déjà renoncé à venir, constate Anne Béguin, psychologue au sein des établissements du groupe ABCD, « Les troubles anxieux ont augmenté chez certains résidents : perte d’appétit, trouble du sommeil, repli sur soi. »
Des symptômes liés, « chez certains résidents dépressifs, à un isolement relationnel ». Il y a nécessité « de considérer la souffrance psychique » qu’engendre l’absence des proches, insiste Mme Béguin. « Les conséquences morales de cette situation sur certaines personnes risquent d’être délétères », s’alarme Mme Henry, présidente de l’association des familles des résidents du groupe ABCD, qui milite pour des « dérogations parcimonieuses » à l’interdiction.

Le divan et le tchador

Le Voile sur le divan Ce qu'il révèle, ce qu'il cache

Éditions Odile Jacob

Saïda Douki DedieuHager Karray

Voile sur le divan (Le) - Ce qu'il révèle, ce qu'il cache

« Le voile des femmes musulmanes ne cesse de susciter depuis trente ans de violentes polémiques qui expriment une angoisse profonde.


Cette angoisse témoigne d’une incompréhension mutuelle des parties en présence, enfermées dans un véritable dialogue de sourds.



Nous avons tenté de comprendre et de donner à comprendre les sources de conflit que représentent le voilement pour les uns et le dévoilement pour les autres, en invitant les protagonistes sur notre divan de psychiatres à l’écoute de l’inconscient. Il est, en effet, important de décoder le langage latent porté par le voile dit “islamique”, comme par tout vêtement.