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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 21 janvier 2020

La pénibilité, « bombe à retardement » de la réforme des retraites

La question de l’effort physique généré par l’emploi occupé est le ferment depuis 2017 d’une réactivation du clivage de classes, selon une note de l’IFOP et de la Fondation Jean Jaurès, dévoilée par « Le Monde ».
Par   Publié le 21 janvier 2019
Des employés d’une usine de matelas à Criquebeuf-sur-Seine (Eure), près de Rouen, en mai 2019.
Des employés d’une usine de matelas à Criquebeuf-sur-Seine (Eure), près de Rouen, en mai 2019. ALAIN JOCARD / AFP
Alors que le projet de loi sur les retraites doit être examiné, vendredi 24 janvier, au conseil des ministres, le conflit se poursuit entre le gouvernement et les opposants à la réforme, ces derniers empruntant des voies d’action nouvelles, plus ciblées et violentes.
Dans ce contexte social tendu, l’IFOP et la Fondation Jean Jaurès font un lien entre la question de la pénibilité, au cœur des débats sur les retraites, et le jugement porté sur la réforme. « En termes de dynamiques d’opinion, l’exposition à la pénibilité influe très significativement sur les attentes et les projections des salariés concernant leur âge de départ », lit-on dans une note produite par l’institut de sondages et le think tank – dévoilée par Le Monde –, intitulée « La pénibilité au travail : un sujet éminemment politique ».
Selon l’IFOP, un actif sur deux se dit concerné par la pénibilité au travail et l’acceptation d’un allongement de la durée de cotisation est statistiquement corrélée au degré d’effort physique généré par l’emploi occupé : 50 % des actifs n’éprouvant aucune pénibilité physique dans leur travail seraient prêts à cotiser (et donc à travailler) plus longtemps, contre seulement 34 % des « plutôt » exposés et seulement 18 % des « tout à fait » exposés.
Parmi ces derniers, 31 % préfèrent que les cotisations augmentent plutôt que de se voir contraints de travailler plus longtemps dans un poste qu’ils pensent ne plus pouvoir tenir passé un certain âge, tant physiquement que psychologiquement. « Pour toutes ces raisons, l’idée de se projeter dans un allongement de la durée du travail relève de l’impensable, d’où le refus d’un âge pivot à 64 ans qui, en plus de les projeter dans une retraite tardive, ne prend pas en compte les carrières longues », écrivent les auteurs, Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo.

Maria Montessori en 1949 : comment rendre les enfants autonomes

Par Alexandra Malka et Camille Renard  20/01/2020


Archive |Ecoutez la médecin et pédagogue italienne Maria Montessori expliquer, à la radio française en 1949, les fondements et les outils de sa méthode vis-à-vis des enfants.
En 1896, Maria Montessori est l'une des premières femmes médecins d’Italie. Mais elle délaisse peu à peu la psychiatrie pour se consacrer à la pédagogie. En 1907, elle ouvre la première "Maison des enfants" dans un quartier populaire de Rome. Après avoir diffusé sa méthode en Espagne, aux Etats-Unis ou en Inde, elle revient - lors d'une interview à Paris en 1949 - sur les outils qu'elle a inventés pour que les enfants apprennent par eux-mêmes, non en écoutant un enseignement. 

PÉDOPSY : L'ENGAGEMENT DU GOUVERNEMENT...

Publié le 17 Janvier 2020

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Adrien Taquet, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, réaffirment l’engagement du gouvernement à renforcer la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
A l’occasion d’un débat organisé jeudi 9 janvier au Sénat sur la situation de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent en France, Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance a rappelé les mesures prises par la ministre des Solidarités et de la Santé en faveur de la psychiatrie, notamment celle de l’enfant et de l’adolescent, et le renfort à cette activité qui se poursuivra en 2020.
Inscrit dans la feuille de route pour la santé mentale et la psychiatrie initiée par la ministre des Solidarités et de la Santé en 2019, le renfort de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent est une condition essentielle vers une efficacité accrue des politiques de protection de l’enfance dans chaque département.
Agnès Buzyn et Adrien Taquet tiennent à souligner les moyens financiers alloués en fin d’année 2019 pour renforcer l’offre de soins en psychiatrie pour les enfants, faisant suite à un appel à projets doté de 20 millions d’euros lancé en juillet 2019. 35 projets ont été retenus. Les départements non pourvus ou sous-dotés au regard des besoins des personnes concernées ont été spécifiquement visés. Les projets retenus portent sur la création de lits d’hospitalisation, de places de crise ou de post-crise, d’évaluation et de prise en charge des situations urgentes, ainsi que de places d’hospitalisation de jour.

Les médecins déprimés font plus d’erreurs…et vice versa

Publié le 15/01/2020




Les erreurs médicales sont une cause majeure de morbidité et ont un coût très conséquent pour les systèmes de santé. Aux USA, on estime entre 98 000 et 210 000 le nombre annuel de décès survenant chez des patients hospitalisés et liés à un effet secondaire prévisible.

Sur un autre plan, la prévalence d’une symptomatologie dépressive est grande dans le corps médical. Une association entre signes dépressifs et erreurs médicales est démontrée mais encore discutée, son sens uni ou bidirectionnel étant mal précisé. La dépression étant une pathologie curable, son diagnostic chez les médecins est potentiellement très utile, tant pour améliorer la sécurité des patients que le bien être des praticiens.

Les médecins généralistes dépassés par la demande de consultations

Par Nathalie Raulin — 
Dans un cabinet médical à Paris, en décembre 2014.
Dans un cabinet médical à Paris, en décembre 2014. Photo Albert Facelly pour Libération


Selon un sondage de la Drees, 7 médecins généralistes sur 10 considère l'offre «insuffisante» dans dans leur zone d'exercice. Près de 80% d'entre eux disent avoir des difficultés à répondre aux sollicitations des patients.

Les pouvoirs publics peuvent-ils vraiment compter sur la médecine de ville pour délester des urgences hospitalières saturées ? A examiner les résultats du dernier panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale dévoilés mardi par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), rien n’est moins sûr. Selon ce sondage réalisé auprès de 3 000 médecins généralistes, l’offre de soin libérale serait largement sous-dimensionnée. Ainsi, en 2019, sept médecins généralistes sur dix la considèrent «insuffisante» dans leur zone d’exercice. Pis : ils sont quatre sur cinq à penser que la situation est appelée à se détériorer dans les prochaines années.

lundi 20 janvier 2020

L’inconscient post-colonial

 

par Sarah Al-Matary , le 10 janvier 2020

Entretien avec Sophie Mendelsohn et Livio Boni


La psychanalyse risque-t-elle de perdre son identité en s’ouvrant au monde ? C’est au contraire hors de l’Occident qu’elle s’est renouvelée, contribuant même aux processus d’émancipation politique. Ce décentrement, utile à tous, replace la discipline au cœur des sciences humaines.

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Livio Boni est philosophe de formation et docteur en psychopathologie et psychanalyse (Université de Paris VII). Membre du Collectif de Pantin, il dirige actuellement le programme « Géographies de la psychanalyse et décolonisation de soi » au Collège International de Philosophie. Parmi ses publications : L’Inde de la psychanalyse. Le sous-continent de l’inconscient (Paris, Campagne Première, 2011) La ville inconsciente (avec Guillaume Sibertin-Blanc, Paris, Hermann, 2018) et L’inconscio post-coloniale. Geopolitica della psicoanalisi (Milano, Mimesis, 2018).

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Sophie Mendelsohn exerce la psychanalyse à Paris. Ses recherches portent sur les liens que la psychanalyse entretient avec les théories critiques du genre et de la race, avec la littérature et la philosophie. Elle a contribué à différentes revues, dont Les Annales médico-psychologiques, Critique, Desde el Jardin de Freud, L’Évolution psychiatrique, Essaim, Problemata, Psychanalyse. Elle a été à l’initiative de la création du Collectif de Pantin et en co-organise actuellement les activités.


Royaume Uni 15 000 employés ferroviaires formés en prévention du suicide par les Samaritains

 Infosuicide.org actualités 
Blog d'infosuicide.org - l'actualité en prévention du suicide.

vendredi 30 juin 2017


15 000 employés ferroviaires formés en prévention du suicide par les Samaritains D'après article original "15,000 rail staff trained by Samaritans in suicide prevention - 30 Jun 2017"***

Environ 1 membre sur 6 du personnel ferroviaire est maintenant formé pour prévenir les personnes de prendre leur vie sur le chemin de fer, dans le cadre du partenariat de prévention du suicide entre les Samaritains, Network Rail, British Transport Police (BTP) et la vaste industrie ferroviaire.

Les interventions potentiellement de sauvetage augmentant en même temps.Entre avril 2016 et fin mars de cette année, 1 593 * interventions ont été effectuées sur le réseau ferroviaire britannique par le personnel, la police britannique des transports, la police locale et le public, soit une augmentation de 40% par rapport à l'année précédente.Au cours de la même période, les suicides et les suicides soupçonnés sur le réseau ferroviaire ont chuté de 253 à 237 **, ce qui montre une baisse des suicides ferroviaires pour la deuxième année consécutive. Il s'agit d'une baisse de 18 pour cent en deux ans et 2016/17 représente le chiffre annuel le plus bas depuis 2010.Les Samaritains offrent deux formations pour le personnel des chemins de fer et les agents British Transport Police BTP dans le cadre du partenariat. On leur apprend comment identifier et aborder les personnes qui peuvent être suicidaires. L'autre est une formation de soutien aux traumatismes, destinée à ceux qui peuvent être affectés par un suicide sur le chemin de fer.La PDG de Samaritains, Ruth Sutherland, a déclaré: "La réduction des suicides sur le chemin de fer montre que le partenariat entre Samaritains, Network Rail, BTP et la vaste industrie ferroviaire fait une réelle différence. Mais le suicide est l'affaire de tous et nous voulons voir la même réduction spéctaculaire des chiffres de suicide en général.


Des infirmières d'ici trouvent refuge en Suisse, où les conditions sont bien plus alléchantes

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20 janvier 2020

QUEBEC

La Suisse leur offre un meilleur salaire... et n’exige aucune heure supplémentaire obligatoire


En pleine pénurie de main-d’œuvre, le Québec regarde, impuissant, des milliers de travailleurs qualifiés quitter son territoire chaque année, à la recherche de conditions de travail et de vie plus attrayantes.  


Santé mentale : que fait-on de l’espoir ?


MYRIAM LEFEBVRE PSYCHOÉDUCATRICE EN SANTÉ MENTALE ET AUTRICE
Publié le 14 janvier 2020

QUEBEC


Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, près d’une personne sur cinq sera touchée au cours de sa vie par un trouble de santé mentale au Québec. Parmi ceux-ci, les troubles anxieux, la dépression et la schizophrénie touchent respectivement 10 %, 5 % et 1 % de la population.

Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, nous savons que le stéréotype qui est associé à la maladie mentale est encore négatif. Souvent par méconnaissance ou désinformation, il n’est pas rare que certains individus croient à tort que la personne qui est atteinte d’une maladie mentale a une part de responsabilité dans l’apparition de la maladie. Ce qui, jamais, ne nous viendrait à l’esprit en apprenant que notre voisin André a reçu un diagnostic de cancer le mois dernier.


Une jeune schizophrène forcée d’abandonner l’école

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Publié le 
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Une jeune femme de Longueuil souffrant de schizophrénie affective et souhaitant vivre une vie la plus normale possible, pourrait voir son projet de retourner à l’école avorter en raison d’un accès difficile aux prêts et bourses.  
Rachel Guilbeault, âgée de 26 ans, vivait auparavant de prestations du gouvernement. En raison de sa maladie, elle doit prendre plusieurs médicaments. Une journée sans ses comprimés et ses hallucinations reviennent, a-t-elle expliqué à TVA Nouvelles, dimanche.  
Sa médication a toujours été couverte parce qu'elle était prestataire d'aide sociale pour les personnes avec des contraintes sévères à l'emploi.  
Pleine d'espoir et d'ambition, elle s'est inscrite à l'automne à un programme de Diplôme d'études professionnelles (DEP), à temps partiel, en infographie, un champ d’études où elle excelle.  
«J’adore ça [...] et je réussis très bien! J’ai des 90 % et des 100 %. Mes profs sont super fiers de moi», raconte-t-elle.  
Or, comme elle va à l'école, on lui a retiré ses prestations et ses assurances médicaments et, comme elle vit chez sa mère elle n’est pas admissible au programme de prêts et bourses.  

Le Mans. Une exposition de photos casse les préjugés sur le handicap

Publié le 



Florent Havard présente une nouvelle exposition à la maison de quartier Pierre-Guédou, au Mans, jusqu’au samedi 1er février 2020. Intitulée « Un petit coin de ciel bleu », cette série de photos met en scène Armelle, une Mancelle atteinte de spina bifida myéloméningocèle (malformation de naissance du tube neural) qui la contraint à vivre en fauteuil roulant.

Handicap et féminité

« Je voulais dresser le portrait d’une femme en situation de handicap avec des idées, des rêves, des projets, des combats, de la résilience mais également des doutes, des peurs, des interrogations sur une société pas toujours adaptée à sa situation, son quotidien, ses ambitions », résume le photographe manceau.

Atteinte d’une malformation de la moelle épinière, Armelle a joué les modèles pour le photographe Florent Havard et son exposition « Un petit coin de ciel bleu ». | FLORENT HAVARD
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Des chiens bien formés aident les enfants autistes à sortir de leur univers renfermé




21 janvier 2020 



Les troubles du spectre de l’autisme ou TSA se présentent comme un déficit cognitif, émotif et social. Les enfants qui en souffrent éprouvent alors de la difficulté à se communiquer et interagir dans leur quotidien. Pour les aider, l’association Handi’Chiens propose une solution fort innovante : la compagnie d’un chien d’assistance. Et il faut dire que les résultats sont des plus prometteurs.
Les troubles du spectre de l’autisme ou TSA se présentent comme un déficit cognitif, émotif et social. Les enfants qui en souffrent éprouvent alors de la difficulté à se communiquer et interagir dans leur quotidien. Pour les aider, l’association Handi’Chiens propose une solution fort innovante : la compagnie d’un chien d’assistance. Et il faut dire que les résultats sont des plus prometteurs.
Un animal de compagnie est à même de combler un vide, bien plus que les humains ne peuvent le faire. Ce fait se vérifie largement dans le cas des enfants autistes qui ont une perception tout à fait différente de l’environnement dans lequel ils évoluent et qui ont, de ce fait, beaucoup du mal à se sociabiliser.