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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 23 août 2019

"On ne fait plus de médecine" : un ancien urgentiste explique pourquoi il a démissionné

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Solenne Le Hen  publié le 
Huit cent postes de médecins urgentistes seraient vacants partout en France, selon le magazine Le Point, qui publie jeudi 22 août son palmarès annuel des hôpitaux. L'un des facteurs de cette pénurie, c'est les démissions. Partout, des médecins démissionnent, à cause de la crise actuelle des urgences, mais pas seulement. Le docteur Franck Perruche a choisi d'abandonner les urgences de l'hôpital Cochin parce qu'il trouvait les gardes, les horaires, les prises en charges difficiles et usantes. 

On vieillit rarement aux urgences

Ce médecin généraliste, dont le cabinet est à Paris, a été urgentiste à l'hôpital Cochin pendant huit ans. "J’ai vu moins d’infirmiers, j’ai vu des prises en charge de plus en plus complexes, explique-t-il, avec des services hospitaliers qui derrière jouent pas forcément le jeu. On doit appeler des services le matin, on ne fait plus de médecine. On fait vraiment du papier, on place les patients, on doit négocier les places. C’est ça qui m’usait à la fin..."    

Franck Perruche explique aussi que l'on vieillit rarement aux urgences."C’est une médecine de jeunes," affirme-t-il. 

Grève à l'IPPJ de Wauthier-Braine: "Nous ne sommes pas outillés pour ce type de profils…"


Publié le 

BELGIQUE
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BRABANT WALLON
L’arrivée de deux mineurs avec des soucis psychiatriques pose problème à l’IPPJ.

Ils l’avaient annoncé et ils l’ont fait : durant 24 heures, hier, les travailleurs de l’IPPJ de Braine-le-Château se sont croisés les bras et ont montré leur mécontentement devant l’établissement. Le mouvement était mené en front commun syndical pour dénoncer une situation devenue difficilement gérable au sein de l’institution qui comprend 42 places en régime ouvert et une section fermée de deux places.
Environ 90 % du personnel a suivi le mouvement. À l’intérieur, le travail avec les mineurs placés en IPPJ à Braine-le-Château était dès lors assuré par quelques non-grévistes, ainsi que par la direction de l’établissement.

Trop de diagnostics : des autistes qui n'en sont pas ?

Handicap.fr
Emmanuelle Dal'Secco   23 août 2019 

Une étude canadienne observe une hausse des diagnostics d'autisme dans le monde liée à la dilution des critères qui se seraient ouverts "au-delà du bon sens"... Selon le Pr Mottron, une "machine folle" qu'il faut arrêter.

Y aurait-il une hausse des diagnostics d'autisme à travers le monde ? Oui répond une étude menée au Canada par Laurent Mottron, qui parle même de « machine folle » qu'il faut arrêter. Ce psychiatrique au sein du département de psychiatrie et d'addictologie de l'Université de Montréal publie ses conclusions dans la très prestigieuse revue JAMA Psychiatry le 21 août 2019. Avec des chercheurs français et danois, il a passé au crible les données de 11 méta-analyses publiées entre 1966 et 2019 et portant sur près de 23 000 personnes autistes.


Près de la moitié des patients pourraient dissimuler des informations sur des menaces imminentes auxquelles ils sont confrontés

Univadis


Mary Corcoran   15 août 2019

Selon une nouvelle recherche publiée dans la revue JAMA Network Open, près de la moitié des patients confrontés à des menaces imminentes telles que la maltraitance, les tendances suicidaires et la dépression pourraient ne pas divulguer ces informations à leurs médecins. 


Il n’y a pas de discrimination à dire que les maladies aussi ont un sexe… !

Univadis


Nathalie Barrès   19 août 2019

La parité n’est pas souvent atteinte en santé

Les hommes meurent plus jeunes que les femmes et ont 20% de cancers en plus que celles-ci. Ils se suicident deux à quatre fois plus, meurent deux fois plus après une fracture de hanche, ont plus de retards mentaux, ou encore d’AVC ischémiques… que les femmes. 

Les femmes quant à elles meurent plus souvent d’une maladie cardiovasculaire que les hommes, sont plus souvent atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou d’une autre démence, sont plus souvent concernées par la sclérose en plaque, la dépression, ont 20% de cancer du poumon en plus à âge et consommation tabagique équivalents, et sont plus concernées par l’anorexie, la dépression, l’ostéoporose que les hommes. Pour ne citer que quelques exemples.

Quand l’épigénétique s’en mêle…


L’épigénétique – ou l’influence de l’environnement cellulaire ou physiologique sur l’expression de nos gènes – permet de lire différemment un même gène selon le tissu, l’environnement ou certaines circonstances. Or, il existe des « marques épigénétiques » spécifiques du sexe qui peuvent être influencées par l’environnement physico-chimique ou socio-affectif. L’influence du genre et des autres contraintes sociales marqueront les gènes également à partir de la naissance. Car un individu est bien la résultante d’un « sexe » biologiquement déterminé (garçon/homme ou fille/femme) et d’un « genre » lié à des injonctions sociales et culturelles et désignant les rôles et comportements culturellement déterminés au masculin ou au féminin.


Angleterre : des chercheurs inventent un traitement à la MDMA efficace pour réduire la dépendance à l'alcool

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Du vin rouge (photo d'illustration)
 

Ce traitement pourrait être plus efficace que le traitement classique en Angleterre, où 8 alcooliques sur 10 rechutent dans les trois ans. 

Des chercheurs de Bristol ont mis au point un traitement pour lutter contre l'alcoolisme à base de MDMA. Les premiers essais se sont révélés encourageants, montrant que le traitement ne présentait aucun danger, ont annoncé les scientifiques, relayés par The Guardian ce lundi. 


jeudi 22 août 2019

Pourquoi l’empathie pour les insectes est un art difficile

ENQUÊTECes invertébrés sont mal-aimés en Occident : trop différents de nous, trop petits, trop nombreux, trop puissants. Leur disparition massive nous invite cependant à changer de regard. Ce petit peuple invisible rend des services écologiques précieux.

Par    Publié le 23 août 2019

Les grandes vacances s’achèvent, et avec elles le temps des insectes… Pour nombre de citadins, qu’ils soient partis à la campagne, à la mer ou la montagne, l’été aura favorisé une cohabitation accrue avec ces bêtes à six pattes. Certains auront profité de l’aubaine pour admirer les papillons, guetter les abeilles butinantes ou se passionner pour une colonie de fourmis en plein travail. D’autres se seront agacés des piqûres de moustiques, alarmés du vol de la guêpe autour de leur part de tarte, effrayés de découvrir au détour d’une pierre un gros scarabée. Mais tous, ou presque, auront gardé en tête une information glaçante, dont les médias se sont largement fait écho ces dernières années : le petit peuple des insectes est en passe de connaître une véritable hécatombe.

Le tout premier #délégué #ministériel à la #santé #mentale et à la #psychiatrie, Frank Bellivier, a passé la Consult'. Quelles sont ses priorités ?

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Soins sans consentement : soyez le guide

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La HAS a lancé un appel à candidatures pour élaborer un guide destiné à améliorer les pratiques professionnelles dans le cadre des soins sans consentement en psychiatrie en ambulatoire. Et elle recherche des médecins !
Dans le cadre du plan « psychiatrie et santé mentale 2018-2023 », la Haute autorité de santé (HAS) a besoin de vous ! Elle s’est lancée dans la création d’un guide « pour l’amélioration des pratiques professionnelles relatif aux programmes de soins sans consentement en ambulatoire, dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale ».

Pour cela, elle recherche des cerveaux disponibles : psychiatres en centre médico-psychologique, en hôpital de jour ou qui ont tout simplement de l’expérience dans le domaine, mais aussi des médecins généralistes (ainsi que des directeurs, des infirmiers, des cadres, des psychologues, des avocats etc.).

« Les Jours » se réveillent aux urgences

Les Jours



Épisode n° 1

À l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis, la grève n’empêche ni le travail des équipes ni l’afflux des patients. L’immersion commence.

Les pompiers font grise mine. Mathias Wargon les croise en nous faisant visiter les urgences, le 3 juillet au matin. Le chef du service sourit, leur lance un « ça va ? »machinal. Mais les pompiers sont tout déconfits. « Ça irait mieux si on n’avait pas fait cette intervention », glisse l’un d’eux au médecin, à voix basse. Ils viennent de ramener aux urgences une jeune femme de 20 ans, frappée par son compagnon. Elle n’a pas survécu. Ici, la mort se dit « Delta », pour « Delta Charlie Delta », « DCD » en alphabet radio. Elle a beau faire partie du quotidien, elle ne laisse pas insensible. Dans les secondes qui suivent, d’autres soignants joignent leur peine à celle des pompiers. La presse nous a appris le reste : Leïla, enceinte de trois mois, voulait devenir assistante sociale. Les causes exactes de son décès font l’objet d’une enquête judiciaire. C’est la première personne dont nous aurons appris la mort lors de ce reportage, et probablement la seule dont nous pourrons citer le prénom. 



« Retournez en salle d’attente, le docteur va vous appeler »

Les Jours

Au « tri », les infirmières doivent orienter les dizaines de patients qui atterrissent aux urgences chaque jour. Vite et bien. Tout l’édifice en dépend.

Les trois portes de l’IOA (« infirmière d’orientation et d’accueil ») ne restent jamais closes bien longtemps. La pièce se niche dans un recoin stratégique des urgences de l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), entre l’accueil administratif, la salle d’attente et le sas par lequel circulent pompiers et ambulanciers. Dimanche 14 juillet en début d’après-midi, Yasmina Kettal s’installe derrière le petit bureau où elle s’apprête à passer sept heures et trente minutes. Debout à ses côtés, Anaïs lui donne un coup de main. Les deux infirmières doivent aller chercher un par un les patients dans la salle d’attente, écouter leur problème, puis les répartir géographiquement dans le service selon la gravité de leur état. L’IOA, qu’on appelle aussi « le tri », s’apparente à un rond-point à l’entrée des urgences, desservant tous les chemins possibles. À l’exception des cas les plus critiques, directement envoyés au déchocage, tous les patients passent par ici avant de voir un médecin. 


#jechoisislapsy : un hashtag pour mieux (re)découvrir la psychiatrie !

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L’Affep (Association française fédérative des étudiants en psychiatrie) vient de lancer le hashtag #jechoisislapsy. Pour inciter les psychiatres et les internes à partager sur la toile les raisons pour lesquelles ils ont choisi cette spé. Et bien sûr, aider les internes les plus indécis dans leurs choix !
« Quelle autre discipline se nourrit de neurosciences, médecine, pharmacologie, sciences humaines et sociales, littérature, philosophie... pour soigner bébés, enfants, ados, adultes, âgés ; sauver des vies sans la ramener, et changer des destins ? », twittait ce 21 août Thierry Baubet, psychiatre pour enfants et adolescents en Seine-Saint-Denis.
Il répondait à une belle initiative de l’Affep (Association française fédérative des étudiants en psychiatrie) qui vient en effet de lancer le hashtag #jechoisislapsy . Objectif : que les psychiatres et les internes partagent les raisons pour lesquelles ils ont choisi cette spé. Et, bien sûr, aider les internes les plus indécis dans leurs choix !

Ce que l’exil fait à l’enfance

Par Marie Cosnay, écrivaine — 
L'île grecque d'Agathonisi, où de nombreux migrants transitent depuis 2015.
L'île grecque d'Agathonisi, où de nombreux migrants transitent depuis 2015. Photo Julien Daniel. Myop

Ruser, trouver des passages, de l’argent, de bonnes personnes, accepter le pas en arrière, éviter les violences. Et après, qu’est-ce qu’on fait de la liberté ? Très engagée pour l’accueil des réfugiés, l’écrivaine Marie Cosnay rend la parole aux «mineurs isolés». Leur évasion est héroïque parce que réputée impossible.