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mardi 18 juin 2019

Maladies chroniques, le CESE a adopté son avis

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La séance plénière du CESE du mardi 11 juin 2019 était consacrée à la présentation du projet d'avis Les maladies chroniques, par Anne Gautier et Michel Chassang, au nom de la section des affaires sociales et de la santé, présidée par Aminata Koné.

En France, 10,7 millions de personnes sont concernées par le dispositif dit des Affections longue durée. Elles sont en réalité bien plus nombreuses, 20 millions selon l’Assurance maladie, soit 35% de la population couverte par le régime général, à avoir recours à des soins liés à une pathologie chronique.  
Le vieillissement de la population, les progrès de la médecine qui contribuent à la chronicisation de maladies autrefois aigües, expliquent pour partie la place croissante des pathologies chroniques. Au-delà, les évolutions des habitudes et conditions de vie et de travail, les pollutions de l’environnement, jouent un rôle majeur dans l’apparition, le développement et l’aggravation de ces maladies.    


Violences faites aux femmes En Inde, des ablations de l’utérus forcées

Les autorités viennent de découvrir dans le centre de l’Inde une proportion excessivement élevée d’ablations de l’utérus (hystérectomies) pratiquées sur les coupeuses de canne à sucre, afin d’améliorer leur rendement aux champs.
Scandale médical dans les plantations de canne à sucre du Marathwada, une région du centre de l’Inde. “Au mois d’avril, une ONG du nom de Tathapi a tiré la sonnette d’alarme après avoir eu vent d’un nombre disproportionné d’hystérectomies dans le district de Beed”raconte le site d’information Firstpost dans son édition du vendredi 14 juin.
Après deux enquêtes de terrain réalisées par le gouvernement régional en 2018, il s’est avéré que “36 % des femmes” travaillant aux champs avaient subi une ablation de l’utérus, “alors que la moyenne en Inde s’établit à 3,2 %”. Depuis le début de 2019, le recensement de ces interventions chirurgicales se poursuit et sur les cinq premiers mois de l’année, la proportion a atteint 21 %, “un chiffre à nouveau très élevé”.

Les carrières infirmières sont-elles vraiment si courtes ?

   Adrien Renaud  18 juin 2019

L’information revient de manière lancinante sur les réseaux sociaux : beaucoup d’infirmiers arrêteraient d’exercer au bout d’un nombre d’années pouvant se compter sur les doigts d’une main. Sans nier la difficulté de la vie de soignant, il faut se rendre à l’évidence : les données permettant d’avancer de tels chiffres sont très minces.

« Chaque jour, un soignant sur deux change de profession », pouvait-on lire début avril dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux et initiée par quelques blogueurs infirmiers, dont La petite infirmière dans la prairie. Sur les groupes infirmiers de Facebook, on peut régulièrement voir des professionnels affirmer que la durée moyenne d’une carrière infirmière est de sept, voire de trois ans. Et en février 2019, le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI-CFE-CGC) affirmait sur son site que « 30 % des nouveaux diplômés abandonnent au bout de 5 ans ».
Malheureusement, les données manquent cruellement pour corroborer ces statistiques. Myriam, la « petite infirmière dans la prairie » qui a participé à l’élaboration de la vidéo citée plus haut, convient aisément du caractère non scientifique de la statistique avancée dans ce petit clip des blogueurs infirmiers. « Nous avions vu une étude en Suisse, et au regard des témoignages de nos blogs respectifs sur la difficulté d’exercer ce métier nous nous sommes dits que le chiffre était certainement à peu près semblable ici aussi », explique-t-elle.

Ile-de-France : Entr’Actes et Inzee.care deviennent interopérables

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C’est avec le soutien de l’Union régionale des professions de santé (URPS) Infirmiers libéraux Ile-de-France, que les deux plateformes de coordination et d’adressage, Entr’Actes et Inzee.care, ont décidé de devenir interopérables pour une meilleure prise en charge des patients.

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« Ce projet d’interopérabilité est en expérimentation pendant un an », a fait savoir Jean-Jules Mortéo, président de l’URPS, lors d’une conférence de presse organisée le 9 avril pour présenter l’initiative. L’objectif est de déployer un service sur toute l’Ile-de-France afin de faciliter d’une part, le recours à l’infirmière de famille pour les patients, et d’autre part, la coordination des acteurs ville/hôpital et entre professionnels de santé.

« Cette solution apporte aussi une alternative aux offres des plateformes commerciales payantes, qui se développent, organisent des filières et créent des distorsions de concurrence, alors que notre solution est gratuite car financée par l’URPS », a expliqué Jean-Jules Mortéo.

La coordination des soignants


« Entr’Actes est plateforme de coordination de soins primaires, a rapporté le Dr Philippe Paranque, le fondateur. Cette application mobile, qui ne s’adresse qu’aux professionnels de santé, vise à mutualiser les compétences afin de contribuer à l’organisation territoriale de santé. » Deux objectifs sont recherchés : faire en sorte que le patient soit maintenu à son domicile lorsque les urgences sont évitables et accompagner ainsi que sécuriser un retour à domicile après une hospitalisation.

La médecine de ville pose les jalons de son organisation collective

Par Eric Favereau — 
Un médecin généraliste en consultation en 2015 à Quimper.
Un médecin généraliste en consultation en 2015 à Quimper.Photo Fred Tanneau. AFP

Trois syndicats de médecins vont signer ce jeudi deux accords avec l'Assurance maladie pour mieux organiser la médecine de ville.

C’est le paradoxe du jour. Alors que le collectif inter-urgences vient de voter la poursuite du mouvement de grèves dans les hôpitaux, c’est l’embellie du côté de la médecine de ville. Ce jeudi seront en effet officiellement signés, par trois syndicats de médecins libéraux, deux accords avec la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), visant à mieux structurer la médecine de ville, l’un portant sur les assistants médicaux et l’autre sur ce que l’on appelle les Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Un accord en forme de très bonne nouvelle pour la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui n’en a pas beaucoup ces temps-ci.

lundi 17 juin 2019

Les odeurs, nouvelles alliées de notre santé psychique

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L’odorat gagne du terrain dans le domaine de la psychothérapie. Photographee.eu/Photographee.eu - stock.adobe.com
Trop longtemps négligés, les pouvoirs olfactifs sur la vie émotionnelle sont de plus en plus considérés.Orthophoniste et docteur en neurosciences et en sciences de l’ingénierie, le Dr Auriane Gros exerce au CHU de Nice. Elle est enseignant-chercheur à l’université Nice-Côte d’Azur au sein du laboratoire CoBTeK (Cognition Behaviour Technology) et directrice pédagogique du département d’orthophonie de Nice.
«Choisissez l’une de ces huiles essentielles, celle qui vous attire. Déposez une goutte à l’intérieur de votre poignet. Maintenant, installez-vous confortablement, mettez vos mains en coupe sur votre visage et… respirez!» Dans le cabinet de Laure Mayoud, psychologue et enseignante à Lyon, le temps s’arrête, la séance peut commencer.

« Désormais, des disciplines comme la sociologie, l’histoire ou la philosophie explorent une culture de “l’odorat” qui jusque-là était préemptée surtout par les marques de parfumerie»
Jeanne Doré, cofondatrice et rédactrice en chef du site auparfum.com et de Nez

Ses patients, des étudiants pour la plupart, expérimentent un voyage sensoriel et psychosomatique. «En une fraction de seconde, les effets sont perceptibles!, s’enthousiasme la psychologue. Mes patients ont un regard plus clair, leur corps se détend. C’est comme une fenêtre s’ouvrant sur leur psychisme. Si je leur demande de me parler de l’huile qu’ils ont choisie, les associations arrivent, leur parole se libère…» Ainsi cette jeune fille qui, respirant de l’huile d’orange douce, s’est mise à parler avec affect des «mains de sa grand-mère». Si la psychologue a inclus cet outil olfactif dans sa pratique, c’est aussi parce qu’elle affirme en connaître «la puissance cathartique» qu’elle a mesurée sur elle-même. D’ailleurs, en séance, Laure Mayoud inhale le même parfum que ses patients. «Je suis avec eux dans cette expérience sensorielle, c’est souvent un pur moment de synergie humaine!»

La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux

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Deux femmes entourées de deux chèvres, d'un cochon et d'un chien dans une cour ensoleillée.

La zoothérapie est un outil qui suscite de plus en plus d'engouement parmi les professionnels en intervention tels que les psychologues, les travailleurs sociaux ou encore les psychoéducateurs. Photo: Radio-Canada / Catherine Dib
De plus en plus de professionnels se tournent vers la zoothérapie pour leurs interventions. Psychologues, psychoéducateurs et travailleurs sociaux suivent des formations afin de mieux travailler en équipe avec les animaux.

La zoothérapie, une approche qui gagne en popularité au Québec, englobe les techniques d’intervention requérant la présence d’un animal pour améliorer le bien-être d’une personne.
Une femme debout devant une cage.Emmanuelle Fournier-Chouinard, du Centre Humanimal, enseigne notamment à l'ITA de La Pocatière et offre aussi des cours sur mesure. Photo : Radio-Canada
La psychologue Emmanuelle Fournier-Chouinard est familière avec le pouvoir thérapeutique des bêtes depuis longtemps.
L’animal dans sa particularité d’être un être relationnel, mais non verbal, vient permettre de désengager les chemins habituels où l’on peut se cacher dans sa tête, explique-t-elle.

La médecine (française) : hier, aujourd’hui et demain






Paris, le samedi 15 juin 2019 – Nous vivons en état de crise permanent. Difficile de se souvenir d’une période qui n’ait pas été marquée par une crise économique, politique ou sociale. Et en ce qui concerne l’organisation des soins, on constate la même constance des dysfonctionnements et autres insuffisances. Pourtant, en dépit de ce long historique de difficultés, certains veulent croire qu’il y eut un avant ou tout était véritablement mieux. Une époque bénie à laquelle il suffirait de revenir pour que toutes les crises, toutes les incompréhensions s’évanouissent.

Retour au patriarcat ?

Mais a-t-il jamais réellement existé cet âge d’or ? Avec une ironie décapante dont elle est coutumière, le docteur Marion Lagneau s’est prêtée à ce petit d’exercice de comparaison des époques, en invitant à se souvenir des relations médecin/malade d’antan. « Les patients sont souvent plein de nostalgie parce que les médecins ne sont plus comme au bon vieux temps. Ne comptant pas leurs heures, à leur écoute, bienveillants, pas surchargés, pas pressés, pas le nez dans leur ordinateur…Vous-même, peut-être aussi, regrettez cette époque, où on appelait son médecin et il passait dans la journée ou la soirée, même si sa journée de travail avait été rude et longue,  il ne reportait pas au lendemain, il n’alléguait pas qu’il voulait voir sa famille » commence-t-elle. Sans revenir sur les causes de l’évolution de l’attitude des praticiens auxquelles elle a consacrées de nombreux posts, Marion Lagneau sur son blog Cris et Chuchotements propose une approche plus décalée dans un de ses récents billets : « Vous aimeriez que les médecins du XXIème siècle se comportent encore comme les médecins d’autrefois ? D’accord, mais en ce cas, il faut vous comporter comme les patients d’autrefois… ». Ce pacte, qui suppute (sans doute plus par jeu) que le changement des patients a influencé le changement des médecins, supposerait que les patients suivent différentes règles et notamment se soumettent aux comportements patriarcaux des médecins, si souvent décriés ces dernières années. Marion Lagneau rappelle en effet que les « patients d’autrefois : ne demandaient pas d’information ni d’explication aux médecins. Ils écoutaient et acquiesçaient. Ne discutaient pas son diagnostic. Le médecin d’autrefois était écouté comme un oracle ».

Initiative : le wagon des souvenirs apaise les personnes âgées dépendantes

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Ҫa ne lui est pas arrivé depuis très longtemps, depuis qu'elle est résidente à l'Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), mais Rose va partir en voyage. Accompagnée d'une psychomotricienne, elle monte à bord d'un wagon reconstitué pour un voyage imaginaire au sein même de la résidence. 

40% de psychotropes en moins


Habituellement, Rose a de fréquentes envies de pleurer, avec des crises d'anxiété mais l'illusion du voyage, sans aucune destination, avec des paysages, l'apaise.