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vendredi 12 avril 2019

Une mère jugée pour avoir tenté de tuer son fils à Montpellier : la thèse du suicide altruiste

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Par Salah HamdaouiFrance Bleu Hérault et France Bleu Mercredi 10 avril 2019

Au troisième jour du procès d'une mère accusée de tentative d'infanticide, des experts psychiatres sont passés à la barre de la Cour d'assises de l'Hérault. Après avoir frappé son fils à la tête avec un bâton, elle a voulu se suicider. Les médecins ont évoqué la thèse du suicide altruiste.
Lilas Belkaïd, 36 ans, est jugée par la Cour d'assises de l'Hérault pour avoir donné plusieurs coups, avec un chevron, sur la tête de son fils de 9 ans pendant qu'il dormait. Bipolaire, elle avait beaucoup bu, pris de la drogue et ingurgité des médicaments. Les faits remontent à décembre 2015, quatre jours après Noël, à Montpellier. Depuis le début de son procès, lundi, la mère de Stéphane* explique que dans un moment de crise, elle a voulu emmener son enfant avec elle avant de se suicider, avec une fourchette à viande. Selon les experts psychiatres qui sont passés à la barre hier, il s'agit-là d'un suicide altruiste.


Un bébé grec conçu avec trois parents, une première en cas d’infertilité

Cette méthode, qui fait l’objet de controverses au plan éthique, avait déjà été utilisée en 2016 au Mexique pour éviter la transmission d’une maladie héréditaire maternelle.
Le Monde avec AFP Publié le 11 avril 2019
L’opération médicale a été réalisée par l’équipe gréco-espagnole dirigée par l’embryologiste grec Panagiotis Psathas.
L’opération médicale a été réalisée par l’équipe gréco-espagnole dirigée par l’embryologiste grec Panagiotis Psathas. LOÏC VENANCE / AFP
C’est une première médicale dans le cas d’une infertilité. Un bébé conçu avec l’ADN de trois différentes personnes est né en Grèce, a annoncé jeudi 11 avril l’équipe médicale gréco-espagnole qui a procédé à cette conception assistée.
Cette méthode, qui fait l’objet de controverses au plan éthique, avait déjà été utilisée en 2016 au Mexique pour éviter la transmission d’une maladie héréditaire maternelle. Cette fois, le bébé de sexe masculin, qui pèse 2,960 kg, est né mardi d’une mère grecque de 32 ans qui avait tenté sans succès plusieurs fécondations in vitro, a précisé le centre grec Institute of Live (IVF), dans un communiqué.

Quand plusieurs humanités peuplaient la Terre

La découverte aux Philippines d’une nouvelle espèce du genre « Homo » agrandit encore notre album de famille. Portraits de cousins parfois très proches, aujourd’hui disparus.
Par Hervé Morin, Philippe Da Silva et Audrey Lagadec Publié le 10 avril 2019
L’île de Luçon, aux Philippines, était habitée, il y a plus de 50 000 ans, par une espèce dont quelques restes fossiles découverts dans la grotte de Callao sont décrits dans la revue Nature, publiée mercredi 10 avril. Homo luzonensis s’ajoute ainsi à la liste déjà fournie de représentants du genre Homo, défini par trois critères : la bipédie permanente, l’augmentation du volume cérébral et l’utilisation d’outils – même si des pierres taillées vieilles de 3,3 millions d’années récemment découvertes au Kenya laissent penser qu’Homo n’a pas été la première lignée de bipèdes « technologiques ». Plusieurs de ces espèces d’Homoont été contemporaines de la nôtre, à des époques où l’humanité ne se réduisait pas au seul Homo sapiens et pouvait se conjuguer au pluriel. Album d’une famille en constante recomposition.

Homo erectus

Infographie Le Monde
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Petit Pierre, le tournez manège de l’Art Brut


10 avril 2019

Si on connait le Facteur Cheval, sa maison fabuleuse devenue un haut lieu de l’Art Brut, Petit Pierre et son manège magique n’a pas, au moins pour beaucoup, la même notoriété. En lui consacrant l’album de sa vie, Florence Lebonvallet a donné au toujours envoûtant Daniel Casanave de dessiner le portrait d’un homme d’exception, au cœur et à l’esprit d’une rare beauté alors que son physique l’avait habitué aux pires moqueries. Pierre Avezard méritait d’être reconnu. Les 120 pages de ce Petit Pierre, la mécanique des rêves, sont un vrai délice, un rayon de soleil qui brille d’autant plus qu’il touche, émeut et apporte génie, talent, en toute simplicité, celui d’un homme inspiré tout autant que les deux auteurs, très proches, de l’ouvrage qu’il fait si bon de feuilleter. Les couleurs sont de Claire Champion. On avait rencontré il y a un an Daniel Casanave à Angoulême où il nous avait parlé de Petit Pierre.



Libéralisme et justice sociale : l’équation impossible ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
11/04/2019
39 MIN

John Rawls est considéré comme l'un des derniers grands penseurs du concept de justice, grâce à son concept du voile d'ignorance il semble réussir à conjuguer individualité et intérêt général. Les principes libéraux de John Rawls permettent- ils dans les faits de produire la société juste ?
Statut de la Justice à Francfort, Allemagne.
Statut de la Justice à Francfort, Allemagne. Crédits : Chris Hepburn - Getty
"Les premières analyses des contributions du grand débat national laissent entrevoir chez les Français des revendications contradictoires : ils voudraient à la fois payer moins d’impôts et recevoir plus d’aide de la part de l’Etat. Comment le gouvernement peut-il résoudre cette équation impossible entre libéralisme et justice sociale ? 
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Catherine Audard et Claudia Senik

Entretien Marlène Schiappa : « Savoir quoi dire à une victime de violences, cela s’apprend »

Camille RouxAmandine Le Blanc
| 12.04.2019


Prise en charge des victimes de maltraitance, inégalités de genre en santé, violences obstétricales, sexisme dans le corps médical, etc. Dans un entretien accordé au Généraliste, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations prône un système de santé plus soucieux des femmes. Marlène Schiappa souhaite notamment que les médecins de famille soient mieux formés aux violences dont elles font l’objet.

  • Marlene Schiappa
GARO/PHANIE
Le généraliste : La question des inégalités de santé spécifiques aux femmes est-elle une préoccupation de votre secrétariat d’État ?
Marlène Schiappa : Tout à fait. Le constat d’inégalité de traitement entre les femmes et les hommes est assez récent. Il y a plusieurs raisons à cela. La première est d'ordre sociétal. On habitue davantage les femmes à la souffrance. On leur explique depuis la Bible qu'accoucher dans la douleur est normal. Dès leur plus jeune âge, elles entendent l’injonction « Il faut souffrir pour être belle. »
Un réel travail d’éducation doit être mené auprès des jeunes filles pour leur expliquer que souffrir n’est pas normal afin qu’en matière de santé, elles s’autorisent à exprimer leur douleur auprès de leur médecin. On blâme parfois les praticiens, mais si les patientes ne parlent pas, ils ne peuvent pas deviner leurs souffrances.
La seconde raison à ces inégalités est que la recherche médicale s'est construite autour du masculin. Un patient neutre est un patient mâle. Cela a des conséquences par exemple sur la prise en charge des maladies cardiovasculaires. Étudier les symptômes spécifiques aux femmes est récent. Heureusement, la fédération de cardiologie fait un gros travail pour expliquer la différence de symptômes pour une même maladie.

L’autisme toujours pas dans la voie royale de la science, déjà dans celle du marketing




Paris, le samedi 13 avril 2019 – Largement médiatisée, la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme a été "célébrée" le 2 avril dernier. Une triste fête pour certaines familles qui se sont mobilisées ces dernières années pour contribuer à des changements significatifs de la prise en charge de l’autisme dans notre pays. Certes, la maladie connaît désormais une certaine visibilité et paraît être l’objet d’une attention politique soutenue. Mais dans les faits, l’accompagnement des patients est-il diamétralement meilleur ?

Profits exponentiels

Sans doute pas, répond Olivia Cattan, présidente de Paroles de femmes et de l’association SOS autisme France dans un billet de blog publié sur le site du Huffington Post. Ce 2 avril, son humeur était amère. « Longtemps parent pauvre du handicap, l’autisme fait l’objet aujourd’hui d’un intérêt particulier de la part des politiques. Mais pas seulement. Il est aussi au cœur d’un marketing et d’un business juteux qui semblent sans limite » commence-t-elle avant de citer les « méthodes comportementales diverses et variées », les « traitements biomédicaux les plus farfelus, les coachs autisme, les nouveaux gourous qui se revendiquent des neurosciences, les pseudo-experts en autisme sur l’emploi, les formations bidon que l’on vend à prix d’or aux parents comme aux professionnels, les hypnothérapeutes ou ostéopathes avec la mention publicitaire “autisme”, l’Equithérapie et la Delphinothérapie, le Neurofeedback ou encore l’auriculothérapie... L’autisme est devenu en quelques années, un business lucratif qui s’est développé en appauvrissant les familles qui vont d’illusion en désillusion », réprouve-t-elle.
Plus loin, elle revient sur l’aspect financier de ces dérives, dont beaucoup s’apparentent à des escroqueries : « Une séance d’équithérapie, coûte en moyenne 70 euros de l’heure. Pour 5 jours, la Delphinothérapie coûte 1950 euros, voyage compris. Une séance d’hypnothérapie “autisme par skype” environ 110 euros. Une séance d’auriculothérapie-autisme, 50 euros. Une séance de Neurofeedback environ 45 euros. Concernant les formations, certaines sont valables d’autres pas. Mais comme il n’y a aucun contrôle, leur efficacité reste à prouver. Leurs coûts fluctuent selon le nombre d’heures, et que l’on soit parent ou professionnels, et oscillent entre 500 et 1200 euros. Une psychologue ABA, TEACH, PECS coûte en moyenne de 50 à 60 euros. Mais si elle est en plus BCBA (plus ABA qu’ABA pour reprendre la blague de Coluche sur la lessive qui lave plus blanc que blanc), alors nous passons à 70 euros. (…)  Il y a aussi tous ces petits gadgets ultra-coûteux que l’on peut trouver sur des plateformes de vente en ligne: Petites marionnettes pour représenter les émotions 45 euros, coussins “tout doux” à 40 euros...Un commerce aux profits exponentiels enrobé par un langage marketing évoquant l’intégration sensorielle, l’inclusion, la diversité, et les neurosciences », énumère-t-elle.

A Grenoble, une maternité installe des lits doubles pour permettre aux couples de se sentir comme à la maison

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Par Aurélia Abdelbost    Publié le 10/04/2019

Deux lits doubles ont été installés au sein de la maternité du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. / © Fanny Cavarec / GHM Grenoble
Deux lits doubles ont été installés au sein de la maternité du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. / © Fanny Cavarec / GHM Grenoble

La maternité du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble a installé au début du mois d'avril deux lits doubles pour permettre aux parents de vivre ensemble les premiers instants avec leur nouveau-né et de se sentir comme chez eux. 


Des lits doubles à la maternité, c'est le défi que s'est lancé la maternité du Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble. Via une campagne de financement participatif, 7.000 euros ont été récoltés grâce à 130 donateurs et deux lits ont pu être installés au début du mois d'avril. Les parents vont pouvoir vivre ensemble les premiers instants avec leur nouveau-né et se sentir comme à la maison. 
 

"Elle a pleuré de surprise"

"On a fait la surprise à la première maman qui a utilisé le lit double, on avait installé des ballons dans la chambre. Quand elle est arrivée, elle a pleuré de surprise. C'était génialissime. En plus, le couple habitait loin, à l'Alpe d'Huez, donc ils étaient vraiment ravis", raconte Alexandra Licina, cadre sage-femme qui a participé à la mise en place du projet.


[#MonInfoSanté] Santé.fr, le moteur de recherche de votre santé

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Santé.fr est le nouveau moteur de recherche proposé par le ministère des Solidarités et de la Santé, les agences et autorités de santé publique.

Pour prendre des bonnes décisions sur sa santé ou celle de ses proches, il faut savoir où trouver une information fiable et à jour. Santé.fr indexe un large éventail de contenus produits par des acteurs publics de santé (l’Agence de la biomédecine, les ARS, l’Assurance maladie, l’Institut national du cancer, l’Inserm, Santé publique France…) et par des partenaires à but non-lucratif.
L’objectif : offrir à toutes et à tous un espace de confiance où trouver les informations santé les plus utiles et pertinentes sans avoir nécessairement une maîtrise technique du vocabulaire.



Le microbe, ce mal qui nous fait du bien

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Publié dans le magazine Books, janvier / février 2017.

Certaines bactéries provoquent des cancers dans l’estomac, mais les préviennent dans l’œsophage. Nos microbes intestinaux sont garants d’équilibre, mais potentiellement mortels s’ils parviennent dans le sang. Ces exemples l’attestent : un germe n’est jamais « bon » ou « mauvais » par nature. Tout est affaire de contexte.

  • LE LIVRE

En 1924, Marshall Hertig et Simeon Burt Wolbach trouvèrent un nouveau microbe à l’intérieur de moustiques bruns ordinaires Culex pipiens qu’ils avaient collectés dans les environs de Boston et Minneapolis. Il ressemblait un peu aux bactéries Rickettsia en qui Wolbach avait antérieurement identifié la cause de la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses et du typhus. Mais ce nouveau microbe ne semblait responsable d’aucune maladie – et était donc pratiquement ignoré. Il fallut douze années à Hertig pour lui donner le nom officiel de Wolbachia pipientis, en l’honneur de son ami Wolbach qui l’avait découvert et du moustique qui l’hébergeait. Et il fallut attendre de nombreuses autres décennies pour que les biologistes se rendent compte à quel point cette bactérie était spéciale. Il n’est pas rare que des auteurs scientifiques qui écrivent régulièrement sur la microbiologie aient une bactérie favorite, tout comme les gens ont un film ou un musicien favori. La mienne est Wolbachia. Elle est à la fois époustouflante par son comportement et impressionnante par sa prolifération. Elle est aussi l’exemple parfait de la nature duale des microbes – de tous les microbes –, tantôt partenaires, tantôt parasites. Dans les années 1980 et 1990, après que Carl Woese eut montré au monde comment identifier les microbes en séquençant leurs gènes, les biologistes commencèrent à trouver des Wolbachia partout. Des chercheurs qui étudiaient indépendamment des bactéries susceptibles d’influer sur la vie sexuelle de leurs hôtes se rendirent compte qu’ils travaillaient tous sur la même chose. Richard Stouthamer découvrit un groupe de guêpes asexuées, toutes femelles, se reproduisant uniquement par clonage. Cette particularité était l’œuvre d’une bactérie, Wolbachia : lorsque Stouthamer traita les guêpes avec des antibiotiques, les mâles réapparurent soudainement et les deux sexes recommencèrent à s’accoupler. Thierry Rigaud trouva dans le cloporte des bactéries qui transformaient les mâles en femelles en intervenant dans la production d’hormones mâles. Là encore, des Wolbachia. Aux Fidji et aux Samoa, Greg Hurst trouva qu’une bactérie tuait les embryons mâles du magnifique papillon lune bleue, de sorte que les femelles étaient cent fois plus nombreuses que les mâles. Wolbachia, encore. Peut-être pas exactement la même souche, mais toutes étaient des variantes du microbe provenant du moustique de Hertig et Wolbach. Une raison explique pourquoi toutes ces stratégies sont défavorables aux mâles. Wolbachia ne peut se transmettre à la génération d’hôtes suivante que par les œufs ; les spermatozoïdes sont trop petits pour la contenir. Les femelles sont son avenir, les mâles son impasse évolutive. Elle a donc développé de nombreux moyens de circonvenir les hôtes mâles afin d’accroître son fonds d’hôtes femelles. 


Critique, n° 863 : "Art brut : l'impossible retour aux sources"

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Information publiée le 11 avril 2019 par Marc Escola

Critique, n° 863 :

L’art brut est à la mode. Jean Dubuffet, inventeur du concept, fait l’objet d’une exposition au Mucem de Marseille, Un barbare en Europe (24 avril - 2 septembre). À la Halle Saint-Pierre, l’Art brut japonais II (septembre 2018 - mars 2019) a connu un franc succès. L’art brut s’est aussi trouvé un ancêtre en la personne de Georges Focus, « un peintre fou sous Louis XIV », exposé aux Beaux-Arts de Paris puis au musée d’Art et d’Archéologie de Besançon (jusqu’au 9 juin). Même engouement dans l’édition et le cinéma, qui consacre un biopic au facteur Cheval !

[...] Sommaire

Jean-Loup BOURGET : L’art d’un fou est-il de l’art brut ?

Vincent DEBAENE : Dubuffet l’Impossible