| 18.03.2019
C'est le grand rendez-vous du quinquennat pour Agnès Buzyn, dont la loi de santé est discutée à partir d'aujourd'hui dans l'Hémicyle. Dans l'entretien qui suit, elle défend sa réforme et répond aux critiques sur le recours aux ordonnances, les projets territoriaux de santé ou le périmètre des hôpitaux de proximité. Elle promet une solution d'apaisement sur le «pharmacien-prescripteur» et annonce le report de la réforme des ECN.
LE QUOTIDIEN : Serez-vous encore au gouvernement dans les semaines qui viennent ?
AGNES BUZYN : Je suis profondément engagée dans ce ministère, dans les réformes que je mène, qui participent à la cohésion sociale, à la lutte contre les inégalités. Évidemment mon souhait est de poursuivre ces réformes car c'est le fondement de mon engagement ! Si je suis venue au gouvernement, c'est pour cette passion de notre système de santé, de la Sécurité sociale, de la solidarité. Ayant vécu toute ma vie dans ce système, voyant les dysfonctionnements, j'avais envie de le faire évoluer. C'est toujours le cas.