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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 16 janvier 2019

Ce camion solidaire sillonne Paris afin de prodiguer des soins gynécologiques aux femmes démunies

Daily Geek Show

Depuis plusieurs années, ce camion blanc aménagé en cabinet gynécologique itinérant vient en aide aux femmes en situation de grande précarité et les réconcilie avec leur corps et leur santé. Une initiative sociale et solidaire qui mérite assurément d’être relayée.

UN CAMION SOLIDAIRE QUI OFFRE UN SOUTIEN GYNÉCOLOGIQUE ET PSYCHOLOGIQUE AUX PLUS DÉMUNIES

Surnommé « frottis-truck » en référence aux « food-truck » qui proposent de la nourriture, ce camion utilitaire de 20 m3 a été aménagé par l’Association pour le développement de la santé des femmes (ADSF), qui opère principalement en Ile-de-Francedepuis 2014. Des bidonvilles aux squats en passant par les lieux fréquentés par les prostitués ou le SDF, le camion va à la rencontre des femmes les plus démunies afin de leur proposer une évaluation gynécologique, un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus et un accompagnement vers le soin.
Comme l’explique Nadège Passereau, déléguée générale de l’ADSF : « On oublie trop souvent dans la prise en charge des plus précaires que les femmes ont des besoins spécifiques, pas uniquement au moment où elles peuvent avoir des enfants mais toute leur vie ». C’est ici qu’intervient le « frottis-truck », en leur offrant non seulement un suivi gynécologique, l’accès gratuit aux protections hygiéniques et aux moyens de contraception mais également un soutien moral et psychologique.


INTERVIEW «J’ai voulu comprendre où les femmes SDF étaient, comment elles survivaient, se lavaient ou mangeaient»

Par Virginie Ballet — 
«Les Invisibles», sorti le 9 janvier.
«Les Invisibles», sorti le 9 janvier.JC Lother


Claire Lajeunie, réalisatrice, a signé en 2015 un documentaire et un livre sur les femmes de la rue. Louis-Julien Petit s'en est servi de base pour son film «les Invisibles» sorti le 9 janvier.

France 5 Homéopathie, bientôt la fin ?

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Médicament ? Croyance ? Placebo ? Plus de deux siècles après son invention, l’étau se resserre autour de l’homéopathie. Pour la première fois en France, des médecins se sont unis pour dénoncer une pratique jugée « inefficace » et « ésotérique » et réclamer son déremboursement. L’homéopathie n’a pourtant jamais autant séduit les Français. Ils sont plus de 70% à l’avoir déjà testée


A l'école des infirmières Émission du mardi 15 janvier 2019

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Depuis neuf mois, les étudiants se frottent à la réalité du métier d'infirmier lors de leurs stages dans différents services hospitaliers. Joy effectue son dernier stage de l'année dans une maison de retraite. Après ses cinq années de psychologie, la voilà enfin au contact des patients.


Le nombre de naissances continue de baisser en France, qui reste malgré tout le pays le plus fécond de l’UE

En 2018, selon le bilan démographique de l’Insee, la fécondité en France est de 1,87 enfant par femme.

Par Solène Cordier Publié le 15 janvier 2019
Et de quatre ! Bien que la population française continue d’augmenter, le rythme des naissances a faibli en 2018, révèle la dernière édition du bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee). Comme les trois années précédentes. En 2018, 758 000 bébés sont nés, selon les chiffres annuels rendus publics mardi 15 janvier. Soit 12 000 de moins qu’en 2017 et 60 000 de moins qu’en 2014. La baisse des naissances s’installe dans la durée mais sans s’intensifier. Au contraire, elle se stabilise, pointe l’Insee.
Cette diminution est corrélée à celle du nombre de femmes en âge de procréer, un phénomène qui date des années 1990. On comptait, en 2018, 8,4 millions de Françaises âgées de 20 à 40 ans, contre 8,8 en 2008 et 9,1 en 1998. Mais l’explication principale réside dans la baisse de la fécondité, qui diminue depuis quatre ans. L’indicateur conjoncturel de fécondité s’établit désormais à 1,87 enfant par femme (contre 1,90 en 2017). Le seuil permettant le renouvellement des générations – une natalité de 2,1 enfants – s’éloigne progressivement.

Des psychiatres s’alarment : pourquoi tant de malades mentaux livrés à eux-mêmes ?

Elsa Mari|16 janvier 2019

Des médecins lancent un signal d’alarme : des patients atteints de troubles mentaux, parfois majeurs, ne sont pas pris en charge car les services psychiatriques sont débordés.

Dans un tunnel du métro parisien de la ligne 6, un homme, seul, nage dans un jogging trop large. Comme s’il jouait, il va et vient, en riant, dans le sens contraire de la foule. Quelques jours plus tôt, une femme, élégante, chapeau rouge digne des courses hippiques, se met à taper du pied, dans un wagon de la ligne 1, avant de se mettre à hurler, en furie. Le sol tremble, la rame retient son souffle. Une autre erre toute la journée, le regard vide, le long de la rue Rambuteau, dans le IVe arrondissement.

Documentaire choc sur le centre de l'enfance d'Eysines : Emmanuelle Ajon crie au manque de pédo-psychiatres

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Par Pascal PierozziFrance Bleu Gironde et France Bleu Mercredi 16 janvier 20

Emmanuelle Ajon, vice-présidente du conseil départemental de la Gironde, a pu visionner avant sa diffusion, ce soir sur France 3, le documentaire choc intitulé : "Enfants placés, les sacrifiés de la République" qui montrent certaines images de violences au Centre Enfance et Famille d'Eysines.

Le Centre Départemental de l'Enfance et de la Famille à Eysines
Le Centre Départemental de l'Enfance et de la Famille à Eysines © Radio France
L'enquête est signée Sylvain Louvet pour l'agence de presse CAPA. Un documentaire réalisé notamment au Centre Départemental d'Enfance et de la Famille à Eysines géré par le Conseil départemental. Un journaliste s'est infiltré dans ce CEDEF, et s'est fait embaucher comme éducateur. Il a filmé en caméra cachée des scènes de violence entre enfants mais aussi entre éducateurs et enfants. Un foyer qui avait fait l'objet il y a un an de plusieurs alertes. Emmanuelle Ajon, vice-présidente du Conseil Départemental en charge de la protection de l'enfance est atterrée, mais confirme que certains enfants en grande souffrance n'ont pas leur place dans ce centre. 
France Bleu Gironde : Êtes-vous surprise par ces images  ? 
Emmanuelle Ajon : Avant tout, ces images m'ont choquée énormément. C'est un véritable drame. Et même si nous sommes alertés par des professionnels sur les difficultés dans ce foyer, on ne peut qu'être choqué par ce que l'on voit. 

Bioéthique : les députés veulent en finir avec les interdits

Par Eric Favereau — 



Lors de la Gay Pride de 2013 à Paris.
Lors de la Gay Pride de 2013 à Paris. Photo Lionel Bonaventure. AFP

Dans le rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique présenté ce mardi matin, les députés souhaitent l'arrivée d'une bioéthique ouverte, autorisant entre autres la PMA aux couples lesbiens comme aux femme seules.

PMA pour toutes les femmes, levée de l’anonymat des donneurs de sperme, tests génétiques facilités, assouplissement des recherches sur l’embryon, etc. C’est une vraie révolution qui est proposée en matière de bioéthique. Et le député Jean-Louis Touraine (LREM) ne manque pas de qualificatifs pour décrire le rapport de la mission parlementaire sur la révision de la loi relative à la bioéthique qu’il a présenté ce mardi matin, avec ses 60 recommandations. «Ce sera la modification la plus importante depuis le début de la bioéthique», a-t-il ainsi lâché en préambule, avant d’expliquer les raisons de cette évolution tous azimuts : «Beaucoup de sujets sont arrivés à maturité. Il ne fallait être ni trop frileux, en se retranchant derrière des interdits, ni trop téméraire, en laissant faire les choses.» Reconnaissons que c’est l’audace qui a prévalu, la mission ouvrant la porte à quasiment toutes les nouvelles pratiques, se bornant juste à interdire la GPA (grossesse pour autrui).

Maya Bizri veut réparer les vivants

  16/01/2019



Photo DR
Photo DR

Les nombreuses secousses qui agitent le pays ne laissent pas indemnes. Malgré leur résilience et leur magnifique instinct de vie, les Libanais traversent en permanence des montagnes russes génératrices d’angoisse et de stress intense. À quel moment cette agitation permanente influe-t-elle d’une manière concrète sur la santé ? Comment qualifier ces maux chroniques qui affaiblissent l’énergie et qui fatiguent le corps et l’esprit ? Comment surtout en parler et ne pas avoir peur de demander de l’aide ?
Fraîchement diplômée en psychiatrie, Maya Bizri a décidé de faire de la psychosomatisation son cheval de bataille. Pour cette jeune trentenaire enthousiaste, le mal n’est jamais « dans la tête ». Il existe bel et bien et trouve ses sources et ses solutions dans l’organisme.

mardi 15 janvier 2019

Exposition A Sainte-Anne, “l’art des fous” sert à analyser les troubles mentaux (ou pas)

Mathilde Blayo  14/01/2019






Charles Levystone (Maroc) - sans date

Sans titre

Huile sur bois, 23,7 x 35,2 cm

N°1237

Centre d’Etude de l’Expression

MAHHSA, Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne

 

Dans une galerie souterraine de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, une centaine d’œuvres d’artistes-patients offrent l’occasion de s’interroger sur l’histoire récente de la psychiatrie, les objectifs de “l’art-thérapie” et le cœur de ce qui fait l’artiste.

Sur un panneau de bois, un fruit et une tasse posés sur une chaise blanche, peints à l’huile. La paisible nature morte n’est pas sans rappeler les pommes orangées de Cézanne. Mais l’artiste ici est un inconnu. Charles Levystone a fréquenté les ateliers d’art-thérapie artistique de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, de 1962 à 1967.

Cinquante ans plus tard, ses peintures sont présentées dans ces mêmes murs, à l’occasion d’une exposition du Musée d’art et d’histoire de l’hôpital. Une centaine d’œuvres datant des années 1960 et 70 interrogent, par leur singularité, la notion d’art psychopathologique. Une appellation qui renvoie à l’art pratiqué dans les hôpitaux psychiatriques et vu comme un outil d’analyse des troubles mentaux.

Les artistes d’une époque

Comment définir cette production ? Sous quelle catégorie artistique les ranger ? A l’époque, et pour encore beaucoup de gens aujourd’hui, l’art à l’hôpital s’apparenterait à l’art brut tel que l’avait défini le peintre Jean Dubuffet en 1945 lors de visites d’asiles en Suisse : « la production de personnes marginales, exemptes de culture artistique ». Sauf que tout ce que l’on peut voir sur les cimaises à Sainte-Anne n’est clairement pas vierge d’influences.
Jean Janès (France) – Novembre 1961

Sans titre
Encre sur papier, 67 x 50 cm

N°0634

Centre d’Etude de l’Expression

MAHHSA, Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne

Les natures mortes de Charles Levystone rappellent Cézanne ? Il le connaissait sûrement en tant qu’ancien étudiant des Beaux-arts. Dans l’arène, face au toréador, le taureau du « patient » Pascal Durand croqué d’un geste précis et expressif ne trompe pas : lui aussi a eu une formation artistique. Surprise, les fous ont eu une vie avant l’asile ! Mieux : ils ont une technique et un regard qui ne sont pas nécessairement altérés par la maladie. Le catalogue de l’exposition indique que, durant ses courts passages à l’hôpital, Pascal Durand a continué de peindre dans le style qui lui est propre. Mais malgré cette permanence de la création et du regard artistique, les productions des patients ont longtemps été regardées par le seul prisme du trouble psychiatrique.